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106 : The deadline

Oh là là, ça ne s’arrange pas du tout pour Sam Tyler. Non seulement il se retrouve dans une époque qui n’est pas la sienne (ce qui ne l’empêche pas de vouloir nettoyer sa ville de tous les coyotes qui l’infestent), mais en plus, le voilà menacé de tous côtés…

Car en 2006, on désespère. Les médecins, ne notant aucune activité de son cerveau, ont décidé de débrancher Sam. A 14h ce même jour. L’épisode débute donc par les premières notes très floues de « What a wonderful world » (une de mes chansons préférées, hiii) alors que Sam arrive au boulot pour trouver un vrai champ de bataille, désert. On a fêté l’anniversaire de ce gros péteux de Ray (je m’interroge sur son rôle, à celui-là, sûrement pas un hasard si on débranche Sam juste après la fiesta de ce bâtard), et sans lui.

Ce qui n’est déjà pas très agréable, il faut bien le reconnaître. Mieux encore, le téléphone (celui de Hunt, non ???) se met à sonner. Débranché, le téléphone. Il sonne, donc, et à l’autre bout, c’est sa mère qui lui annonce qu’à 14h, bonne nuit pour toujours, Sam.

Donc non seulement il ne rentre pas, mais en plus, on le tue. Sympaaaa ! Vient se greffer par dessus une affaire très intéressante. Une prise d’otages, dans les locaux du journal le plus lu de la ville. Le forcené affirme que quelqu’un mourra à 14h. Naturellement, le rapprochement est vite fait. Sam interprète ça comme une chance de ne pas être débranché de l’autre côté. Il décide donc d’empêcher toute tuerie.

Sam : Nobody dies today.

L’épisode est donc rythmé par les progrès de Sam, parfaitement entraîné à gérer les prises d’otages, de la manière qu’on voit à la télé, avec force négociations et profils psychologiques. L’ennui étant qu’en 1973 à Manchester, on en est pas tout à fait là. A vrai dire, Hunt, lui, il a tendance à négocier en s’envoyant régulièrement une bonne giclée de tord-boyau dans le cornet.

Ca aide pas.

Comme il y une otage malade, paf, on envoie Annie déguisée en infirmière…

Puis Sam s’improvise distributeur de sandwiches. Très vite rejoint par Hunt qui se voit bien en héros sauvant tout ce petit monde. Raté. Trois otages de plus face à un ravisseur d’apparence très inoffensive. Consternant.

Le tout au rythme des minutes qui défilent. C’est long, long, long, et on se demande vraiment qui va y passer.

(Petite parenthèse pour dire que la rédaction d’un journal en 1973, c’est quand même trop mignon, hihihi.)

Une tentative d’évasion haletante mais vaine et de très longs blablas plus tard, c’est Sam qui se retrouve bien évidemment menacé.

C’est lui qui va mourir, naturellement. Mais avant ça, les trois flics se racontent leurs meilleurs souvenirs. Un petit échange vraiment mimi. Enfin, surtout du côté de Sam et Annie parce que Gene, j’ai beau chercher, il n’y a vraiment rien de mimi chez lui. Le « she wants me, poor bitch » à propos de la petite journaliste qui ne peut pas le saquer m’a donné des envies de meurtre. En même temps heureusement qu’il est là. Parce qu’avec les deux loustics qui sont sur le point de faire une belle queue de cheval à mon Petit Poney, c’est un peu écoeurant.

Ouais ouais ouais.

(Beuh.)

Pauvre Sam. Si résigné, déjà. C’est vraiment futé de transformer cette aventure forcée et déplaisante en course pour sa survie. De l’obliger à agir.

Et puis au moment de l’exécution en question…

(Qui ne plaît pas beaucoup à Gene, on remarquera… Ah ah ah, gros sentimental, va.)

… débarque la Crim’ façon cow-boys, et paf, une balle perdue pour mon gros Hunt qui se trouve étendu, vaincu par KO. Ce qui ne plaît pas vraiment à Sam.

Sauf que ce vieux Gene, bardé de flasques de whisky, en réchappe miraculeusement, sauvé par un de ses plus gros vices. Ah ben bravo.

Sam parvient même à empêcher le preneur d’otages, dégoûté, de se foutre en l’air.

Bref, « nobody dies today ». Folle course dans laquelle Sam aura réussi à sauver dans l’ordre : Annie, la vieille qui nous fait un infarctus, le rédacteur en chef, la petite journaliste, lui-même, Hunt, puis le forcené.
La récompense tombe : on ne le débranchera pas cette fois. En 2006, sa mère l’a vu sourire dans son sommeil. A 14h pétantes. What a wonderful world…

Tout ceci nous en dit long, sur Sam. Après tout, il aurait très bien pu décider que l’objectif n’était que de sauver sa propre peau. Entre nous, les règles du jeu, à mon avis, c’est lui qui se les dicte. Le voir procéder ainsi, dans les règles de l’art, et improviser sur la corde raide au fur et à mesure que l’affaire se corse, face à un homme qui de toute évidence n’a rien à perdre, c’est vraiment bien foutu.
Sympathique parallèle d’ailleurs, avec le ravisseur, héros de l’ordinaire mais incompris et qui se tourne vers la violence parce que personne n’a conscience de ses actions, et Sam qui lutte de toutes ses forces alors qu’en 2006, on ne se doute pas de ce combat et on s’apprête à y mettre un terme.
L’intérêt de cet épisode et par là même de la série, c’est que chaque cas prend une dimension supplémentaire grâce à Sam. Ici, l’enjeu est tellement grand qu’il est impossible de s’extraire une seule seconde de cette intrigue (d’où le peu de notes prises par l’auteur de cette review, ahem). Je pense que c’est l’âme de Life on Mars, c’est ça qui en fait une série à part.
Dans le prochain épisode, on prend le même principe et on recommence. En dix fois mieux.

Posted by on Avr 19, 2008 in Life on Mars | 7 comments

7 Comments

  1. Ben il n’y a personne pour commenter. tss tous des làches…..petite sorciére je te soutient contre ces incultes .

    Life On Mars est une super serie , et tout le monde est gentiment priés d’aller la regarder seance tenante.

  2. Eh, j’ai prévu mon commentaire pour le suivant ! 😉
    Celui-là est bon, mais je le trouve quelque peu répétitif, donc je le passe…

  3. Bel épisode certes, mais on note quand même le côté un peu cheap de la prise d’otages. Le gars, on a l’impression qu’il suffirait de lui souffler dessus pour qu’il s’écroule.

    Et puis quand ils arrivent à lui faire lacher son pistolet, pourquoi s’enfuir en courant alors qu’il suffirait de se jeter sur lui pour le maîtriser ?

    Mais sinon, bien.

  4. Tout à fait d’accord. Inconsciemment, peut-être que Sam veut pousser les limites jusqu’à 14h… sinon, c’est assez curieux…

  5. J’ai une question qui me turlupine (chapeau pointu)… J’arrive pas à trouver les détails du contenu des dvds français. C’est les mêmes que les britanniques ou y’a des différences ?
    A titre d’indication… (delete if you want)
    http://www.amazon.co.uk/Life-Mar...

  6. Je n’ai pas encore jeté un oeil dessus mais a priori, tout y est ou presque.

  7. Thanks 😉

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