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720 : The last hurrah

(Bon, à cause d’un certain docteur, je n’ai pas eu le temps de revoir cet épisode, mais il me semble me souvenir plutôt bien du plus important, donc je fonce. Je tiens à finir, nom d’une pipe.)

The Last Hurrah ou l’épisode où même les perdants finissent gagnants, donc.

Il faut dire qu’il m’en a fait, de la peine, pépé Vinick, au début de cet épisode, traînant son ennui et devenant un objet de pitié pour ses conseillers.

C’est vrai… que faire une fois qu’on a vécu un truc aussi intense qu’une course à la Maison Blanche ? Qu’est-ce qu’il y a de plus ? Ben pas grand-chose, et c’est justement à cela que d’autres personnages vont être confrontés dans l’épisode d’après.
Bref, Vinick se fait chier. On voudrait bien l’enterrer parce que mine de rien, il n’est plus de la première fraîcheur, et pourtant, lui se sent rajeunir. Même son toubib le trouve dans une forme extraordinaire.

Vinick : I’m telling you 70 is the new 60.

Pour tout dire, Arnie envisage même de se représenter à la prochaine présidentielle. Cette fois, c’est sûr, il battra Matt Santos. Ah, on va bien rigoler, dans quatre ans.
Dommage qu’il se heurte au regard désolé de Sheila qui essaye gentiment de lui faire comprendre que non, papy, ça va pas le faire. Les gens ne voteront pas pour un croûton.

Et c’est là qu’intervient Matt Santos.

Matt Santos qui est débordé. D’abord, on le briefe, on le sollicite, on lui colle au derche de partout… jusqu’à ses mouflets qu’on terrorise en leur expliquant bien qu’il ne faut surtout pas accepter de bonbons de quelqu’un qu’on ne connaît pas…

(Oh, la ptiote, la ptiote ! Tellement mignonne que je pourrais la dévorer toute crue !)

Avec ça que Madame la future First Lady, bien serrée dans ses petits tailleurs façon Jackie O’, est super stressée aussi. Voilà qu’on lui déballe d’un seul coup tout son futur personnel. Oh my God.

« Euh, mais mon brave, que vais-je faire de tout ça, je n’en ai point besoin ! »

« Très bien, mylady. Qui voulez-vous virer ? »

« … »

Voilà voilà.

Dans la foulée, il va falloir choisir la déco, oh, le budget est rikiki, il ne faudra pas voir trop grand… à peine 200 000 dollars.

Hum.

C’est comme ça que sans s’en rendre compte, Helen se retrouve dans le Bureau Ovale. Et je ne crois pas me tromper si je dis que ça lui en fout un méchant coup.

Helen Santos à la Maison Blanche, j’aurais aimé voir ça. Une petite rebelle bien différente de la vieille Abbey. Malheureusement, ça restera du domaine de l’imagination. Tant pis.

Bref, pendant qu’Helen organise son ménage, Matt Santos, donc, fais du pied à Arnie Vinick. Il le convoque, lui sert le thé, lui fait des courbettes. Déjà que mon Vinick n’est pas de très bonne humeur parce qu’on le sonne comme un domestique, forcément, ça ne se passe pas super bien. D’autant qu’il soupçonne fortement Santos de se servir de lui pour se faire bien voir, de lui proposer un poste (en l’occurrence, celui de vice-président) qu’il sera obligé de refuser pour y caser son vrai choix number one. Et ça, Arnie Vinick, il n’aime pas bien.

Et puis d’un coup, Matt lui propose d’être son Secrétaire d’Etat. Alors là, j’avoue qu’il m’a sciée.

Santos : You’ve got better relationships with all the important heads of state than I do. You know the diplomatic corps. You’re respected in every capital around the world. You agree with me on foreign policy. And you are the best strategic thinker I know. I’m not asking you if you’d consider it, Arnie, I’m asking you to do it.

Que dalle. Le Vinick n’en veut pas de son os à la con. Et pourtant, Santos prend de gros risques en lui proposant ce job énooooorme.
Imaginez-vous un peu Condie Rice… et maintenant imaginez-vous un peu Arnie Vinick à sa place. Tenez, moi, j’en tremblote.

Bref, dans le clan Santos, ça râle tant que ça peut.

Lou : He’s a Republican !
Santos : He’s who we need.

Clair, net, sans appel.

Et même cette horreur d’Amy Garner dont je pensais ENFIN m’être débarrassée est remontée de son marais gluant pour participer au débat.

(Je trouve qu’elle aurait quand même pu se laver les cheveux.)

Amy : You’re saying there is not a single Democrat who could handle State as well as Vinick ?
Santos : Well, that’s not exactly what I would go out there and say publicly but yeah.

Pendant ce temps, du côté du clan Vinick, ça se gratte la tête. Enfin, disons que ses conseillers, eux, le conjurent d’accepter ce poste inespéré. Surtout Sheila. Qui montre une fois de plus la finesse et l’intelligence dont elle est capable. Et à quel point elle sait convaincre pépé.

Sheila : You ran a campaign to try and unify the country. Now it looks like Santos is trying to put together an administration that will unify the country. The President says he needs you. The country needs you.
Vinick : I disagree with him about everything…
Sheila : You don’t disagree on foreign policy. You think about it differently. You use different rhetoric but you agree on the objectives…
Vinick : He just wants to take me out of the campaign. He’s afraid to run against me again… You really don’t think I can win, do you ?
Sheila : Maybe if you were ten years younger… It’s not just your age. Stevenson got the nomination twice in a row. Fifty years ago and he lost both times. You can enter the history books as maybe the last honorable Senator and a great Secretary of State. Or you can be the guy who just didn’t know when to quit.

Oh my God, quel échange.

Et pourtant, Arnie retourne voir Santos pas tout à fait convaincu tellement il est certain que celui-ci va se servir de lui comme pantin ou que sais-je.

Mais non, c’est lui et personne d’autre que Matt veut. Et ce qui est excellent et formidable, c’est qu’alors qu’ils débattent de ce qu’il est question de faire, maintenant, en matière de politique extérieure, sans même que Vinick ait dit oui officiellement, on comprend que c’est fait, que le pacte est conclu et qu’ils sont déjà en train de travailler. Le sourire de Matt Santos à la fin, discret, en est la preuve s’il en fallait une.

Et ce sourire-là dit aussi : « Je ne me suis pas trompé. »

Enorme. Surtout quand on sait que le mandat de Santos va débuter sur une crise internationale majeure. Se dire que ces deux adversaires d’hier vont bosser ensemble là-dessus, c’est juste… fiou. A couper le souffle.

Posted by on Fév 1, 2008 in The West Wing | 3 comments

3 Comments

  1. Four More Years, Four More Years, For Me

  2. j’ai regardé les 7 saisons d’affilés le jour ou je l’ai découverte, en vostfr of course.

    dans le top 5 de mes séries préférées. j’ai eu du mal à digérer qu’elle s’arrête 🙁

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