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207 : The idiot’s lantern

Pour moi, cet épisode, c’est le début de la fin. Ayant vu la fin, en effet, c’est plus facile de dire que c’est le début de la fin, mais en même temps, difficile de ne pas percevoir la montée en puissance de la relation entre Rose et le Docteur à partir de maintenant. D’autant qu’ils n’ont plus le pauvre Mickey dans les pattes et qu’ils vont faire cavaliers seuls jusqu’au bout.

D’ailleurs, leur joie d’être ensemble, ils nous la balancent à la tronche d’une manière absolument scandaleuse. Mais comment résister à leur bonheur… et à leur look de cet épisode ?

(La jupe !)

The Doctor : Ya goin’ my way, doll ?
Rose : Is there any other way to go, Daddy O’ ?

(Les cheveux !)

(La Vespa !)

(Les lunettes !)

Une honte, je vous dis.

(Et on voit grave les caméras dans le reflet de leurs lunettes de soleil. Si, si.)

Enfin bref, je ne crois pas que c’était prévu comme ça (le Tardis a encore eu le hoquet), mais les voilà débarquant à Londres le jour du couronnement de sa très gracieuse majesté la reine Elizabeth II. Arf. Et tout de suite, Rose remarque qu’il y a beaucoup d’antennes de télé pour l’époque. Beaucoup trop. Et pour cause, la télé a faim. La télé mange les gens, comme la pauvre Rose va en faire l’amère expérience. En attendant, les deux lascars me font mourir de rire dans leur petite enquête.

(Antoine de Caunes nous avait caché qu’il avait 900 ans.)

Rose and the Doctor : Hiiiii !

Et voilà donc ce que la télé fait aux gens.

Creepy.

Et bien entendu, comme d’habitude, Quenottes s’en va farfouiner de son côté, oubliant que cela ne lui porte jamais franchement bonheur (cela dit, la plupart du temps, ça se termine que le Docteur la sauve d’une mort certaine et ils finissent dans les bras l’un de l’autre, ce qui n’est jamais désagréable). Une fois de plus, c’est le cas. Parce que justement, elle démasque toute l’affaire et découvre que le vendeur de télé est obligé par une entité maléfique de vendre des appareils mangeurs d’homme.

Rose : What are you ?
The Wire : I’m the Wire and I’m… hungry !

Et voilà…

La tronche du Docteur qui ayant trouvé toutes les victimes chez les flics, en voit débarquer une avec une jolie jupe rose froufroutante…

Aw.

The Doctor : In the street. They left her in the street. They took her face and just chucked her out and left her in the street. And as a result, that makes things simple. Very, very simple. You know why ?
Detective Inspector Bishop : No.

(Et là, ZE réplique qui m’a fait me lever et applaudir en couinant.)

The Doctor : Because now, Detective Inspector Bishop, there is no power on this Earth that can STOP ME !

YAAAAAAY ! GO DOCTOR !

Donc là, le Docteur, il ne rigole plus du tout du tout. Il est même dans une rage phénoménale, et ça chie. Et pas le temps de ramollir en route, surtout quand il retrouve tous les visages bouffés, dont celui de sa Rose. L’horreur, c’est qu’on les voit tous en train de hurler silencieusement « help », sauf Rose, qui elle, s’époumone dans le vide en criant « Docteur ».

The Doctor : I’m on my way…

Le but de ce personnage maléfique (magistralement interprété, d’ailleurs, d’autant que la nana qui a dû jouer the Wire l’a sans doute fait seule face à la caméra) étant bien sûr de dévorer un max de gens au moment où ceux-ci seront en train de regarder le couronnement de la Queen à la téloche.

Et là, mon Docteur, il s’investit physiquement dans l’affaire, grimpant tout en haut de l’antenne dans un effort désespéré pour régler son compte à cette abomination et délivrer sa blonde princesse à grandes dents.

(Ca lui va bien de jouer les écureuils volants, à Tennant. Je dois reconnaître que j’aurais sûrement rigolé si Eccleston avait fait ça… )

Et une fois de plus, grâce à l’intervention d’un tiers (un ado sympa, tiens, c’est rare, ce genre de truc), la chose est défaite. Et formidable happy end, bien sûr, qu’on attend avec des larmes d’anticipation. Rah le sourire qu’ils échangent quand ils se voient enfin de loin, la tête de Ten qui parcourt à grandes enjambées les derniers mètres qui les séparent, et elle, avec ses yeux qui hurlent « my hero », c’est trop chouette.

Classic.

Le tout au milieu d’une grande fête populaire célébrant le début d’une nouvelle ère pour l’Angleterre.

La perfection.

Posted by on Fév 11, 2008 in Doctor Who Episodes | 12 comments

12 Comments

  1. a mon avis le tardis fait expres de se tromper. il envoit le doctor sur la route de ces mechants intergalactiques pour qu’il fasse le menage.

    en fait, il est exactement là où il doit être, ca me plait!

  2. Ou les méchants suivent la voie ouverte par le Tardis…

  3. J’aime autant que ça reste flou. C’est lié, mais pour le moment, je ne crois pas qu’on ait d’explication. Toujours est-il que le Docteur dit : « On va là » et le Tardis dit : « Ah non, au temps pour moi, en fait, ce sera ici. »

  4. Ce zode c’est aussi celui où Rose commence à imiter dangereusement le Doc, notamment le big smile. Le casting de la famille était excellent d’ailleurs, surtout la mère.

  5. Oui, la manière qu’ils ont d’intimider le père, tous les deux, très drôle, inoffensif mais assez flippant.

  6. Je sais pas vous mais je trouve que Tennant est quand même génial, car avec sa gueule de môme il peut faire passer la plus froide des colères, c’est du grand jeu.
    Et quelle métaphore sur la télé qui nous dévore tous plus ou moins, nous autres un peu moins mais pensons aux autres qui ne peuvent surfer à l’envie.

  7. D’ailleurs, idiot’s lantern, c’est un surnom qu’on donne à la télé, en GB…

  8. ceci explique cela alors, si on regarde et écoute bien Who est bourré de références et métaphores.

  9. Ouaip, tu l’as dit : la perfection. ?EUR part en ce qui concerne la coupe de cheveux du Doctor 😀

  10. Très bel exemple de la rage glaciale du Time Lord, tiens. On la reverra, celle-là. LES DEUX SUIVANTS, LES DEUX SUIVANTS !!!

  11. Yes m’am, right now !

  12. Quelle chanceuse…

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