Categories Menu

111 : Boom town

Oh, ptain, la consternation quand j’ai capté que cet épisode, c’était le retour des infâmes Slitheens ! Je vous dis pas. Surtout après le superbe arc précédent, et surtout en voyant arriver la fin de la saison et avec elle la fin de MON Docteur à moi que j’ai. Sur le coup, je me suis dit que ces cons allaient me gâcher l’un des trois derniers épisodes de Chris Eccleston en retournant dans le Londres Cardiff d’aujourd’hui. Eh ben finalement, pas tant que ça.

D’abord parce que Mickey.
Mickey qui attend toujours fidèlement (ahum !) sa Rose et qui nous pique un cent mètres aussitôt que le Tardis est en approche. Mickey qui fait d’abord grise mine mais qui s’enhardit jusqu’à être très désagréable avec le Docteur qu’il jalouse terriblement.

Mickey : I mean, I don’t mind you hanging out with Big Ears up there…
The Doctor : Oy ! ( )
Mickey : Look in a mirror !

Mickey qui essaye tant bien que mal de vivre sa vie et qui n’y arrive pas. Mickey qui se fait une fois de plus planter parce qu’il sera toujours le laissé pour compte de Rose, parce que oui, ce salaud de Docteur qui est pourtant arrivé dans la vie de Rose bien après lui passera toujours avant.

Mickey: It’s always the Doctor, it’s always gonna be the Doctor, it’s never me !

Mickey qui fait pourtant des efforts, mais insuffisants.

Bref, si je ne suis pas fan du personnage, j’avoue qu’il m’a touchée dans cet épisode, par sa pauvre petite banalité de petit terrien très moyen, mais bon gars, au fond.
D’ailleurs, pas bravo à Rose qui ne sait vraiment pas ce qu’elle veut, qui est all over Jack pendant un épisode, qui se jette sur le Docteur à la moindre rigolade, et qui d’un seul coup irait bien se faire sauter tranquillement à l’hôtel par son vieux Mickey.

Elle est mimi, c’est sûr, mais hé oh, jeune fille, ça va bien dix secondes, hein ???

(Et je me suis étranglée de rire en voyant le Docteur surveiller de très près les deux tourtereaux depuis le Tardis.)

Ensuite, la dynamique d’équipe. C’est quand même super sympa de les voir tous les quatre réunis…

… déambuler joyeusement dans les rues de Londres Cardiff…

… puis s’attabler pour casser la croûte en rigolant.

Et ça m’a fait un petit pincement au coeur de voir le Docteur si heureux avec sa petite équipe. C’est rare de le voir aussi décontracté. Et naturel. Sans gesticulations superficielles ou grands sourires forcés.

Bref, des petits moments précieux qui font du bien. Tout comme j’ai adoré quand Rose arrive enfin à prononcer « Raxicoricofallapatorious », ce qui fait hurler de joie toute l’équipe.

Ah, et j’ai adoré apprendre pourquoi le Tardis ressemble à une cabine téléphonique !

The Doctor : The TARDIS is meant to disguise itself wherever it lands. Like if this was Ancient Rome, it???d be a statue on a plinth or something. But I landed in the 1960s, it disguised itself as a police box and the circuit got stuck.

Et puis pour en venir à l’intrigue du jour, le petit duel entre Margaret Blaine et le Docteur, alors là, énorme. Franchement, vu le grand portenawak du double épisode sur les Slitheens, je ne m’attendais pas à un tel truc. Les petites répliques fusent, et une fois de plus, on arrive à nous faire marrer tout en réussissant le prodige de nous faire presque verser une larme pour un alien à la con, qui plus est traître comme pas deux.

Le dîner (« Dinner in bondage. Works for me ! ») entre les deux, alors que le Docteur s’apprête à la ramener sur Raxacoricofallapatorious est fabuleux.

J’adore leur conversation et l’intelligence et le second degré de la bestiole qui tente d’abord de le zigouiller aussi discrètement que possible, en vain, bien sûr, puisqu’il voit tout venir avec une décontraction révoltante, puis qui change de tactique en essayant de le faire culpabiliser…

The Doctor : You let one of them go but that’s nothing new. Every now and then, a little victim’s spared. Because she smiled, because he’s got freckles, because they begged. And that’s how you live with yourself. That’s how you slaughter millions, because once in a while, on a whim, if the wind’s in the right direction, you happen to be kind.
Margaret Blaine : Only a killer would know that. (Wow !) Is that right ? From what I’ve seen, your funny little happy-go-lucky life leaves devastation in its wake. Always moving on because you dare not look back. Playing with so many people’s lives, you might as well be a god. And you’re right, Doctor, you’re absolutely right. Sometimes you let one go… Let me go.

Avant de passer au sentiment.

Margaret Blaine : In the family Slitheen, we had no choice. I was made to carry out my first kill at thirteen. If I’d refused, my father would have been fed me to the venom grubs. If I’m a killer, it’s because I was born to kill. It’s all I know.

(J’en profite pour dire que lui, à ce moment-là, je me suis dit : Ok, il est temps qu’il arrête tellement il est démentiellement bon. Une telle intensité, un tel jeu d’acteur, waouh. Moi ça finit par m’aveugler. Il est juste trop bon. Et ça le rend tellement beau que c’est plus tenable. Finalement, il me rend service, en se cassant, parce que ça me permet d’espacer un peu mes visionnages sans être trop en manque. Ouf.)

Pour finir, outre le « Bad Wolf » qui a vraiment commencé à me gratter, à force, il y a le Tardis, bien sûr. Le Tardis et son âme. Ah, je ne me doutais pas qu’il en viendrait à jouer un rôle pareil dans la série. En tout cas, là, merci le Tardis, parce que quand la vieille Blaine chope la Rose pour s’en servir de bouclier, les boules.

The Doctor : This ship’s alive. You’ve opened its soul.

Et voilà comment le Tardis transforme Margaret Blaine en oeuf, réglant tous les problèmes du jour en quelques secondes. Clâsse, le Tardis.

Bref, c’était vachement bien. Etonnamment. Ce qui fait que c’est encore mieux vu que je m’attendais à une grosse bouse.
Et maintenant je vais me préparer mentalement à la fin. Bouhouhouh.

Posted by on Fév 5, 2008 in Doctor Who Episodes | 8 comments

8 Comments

  1. C’est pas à Londres, c’est à Cardiff, là où Dickens avait fait péter le funérarium à fantômes !

  2. (btw, you’ve got mail on DL 😉 )

  3. Ah oui, c’est vrai, cette fois, c’est à Cardiff ! J’ai tellement l’habitude qu’ils nous déguisent Cardiff en Londres que voilà !

  4. Bah Mickey faut trop lui en vouloir non plus, il peut quand même servir des fois .
    Sacré Tardis, il est exceptionellement bouré de talent, même le Doc est loi de connaître toutes ses ressources …

  5. Euh, alors moi, les gens qui peuvent « servir des fois », à la base, je ne suis pas super fan… mais bon.

  6. Je me doute bien… Mais pour le moment, je ne juge qu’à ce que je vois. Et je me trouve plutôt gentille.

  7. "(J’en profite pour dire que lui, à ce moment-là, je me suis dit : Ok, il est temps qu’il arrête tellement il est démentiellement bon. Une telle intensité, un tel jeu d’acteur, waouh. Moi ça finit par m’aveugler. Il est juste trop bon. Et ça le rend tellement beau que c’est plus tenable. Finalement, il me rend service, en se cassant, parce que ça me permet d’espacer un peu mes visionnages sans être trop en manque. Ouf.)"

    Ca, c’est de la belle rationalisation. Mais c’est vrai. Enfin. Je l’aurais bien gardé un peu.

Post a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top