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107 : The long game

Ah, Rose.
Je t’aime beaucoup, Rose.
Mais des fois, tu es un peu une sacrée coquine.
Voilà donc que la Rose s’est trouvée un compaing en 2012 et qu’elle l’embarque avec elle à bord du Tardis. C’est quand même un poil gonflé.

(Voire inconscient. La péronnelle ne voit donc pas qu’elle a TOUT ce qu’il lui faut à bord de ce mirifique vaisseau ?)

Enfin bref, vite, vite, l’occasion pour le Docteur de dire quelque méchancetés sur son nouveau pensionnaire, surtout que celui-ci, comme par hasard, commence par se montrer relativement inadapté.

The Doctor : The Fourth Great and Bountiful Human Empire. Planet Earth at its height. Covered with megacities, five moons, population 96 billion. The centre of a galactic domain that stretches across a million planets, a million species. With humanity right in the middle.
(Adam tombe dans les pommes.)
The Doctor : He’s your boyfriend.
Rose : Not any more.

Heureusement, la Rose a de l’humour, et elle sait se montrer observatrice. Enfin, ça ne l’empêche pas de donner une deuxième chance à l’importun en le promenant à bord d’une extraordinaire station spatiale peuplée d’humains et surtout de journalistes.

Alors, petite parenthèse. J’ai absolument A-DO-RE la manière dont est dépeint le journalisme du futur. Un truc atroce, avec des gens branchés de partout à une sorte d’AFP cosmique qui se télécharge directement dans leur tête…

The Doctor: Compressed information. Streaming into her. Reports from every city, every country, every planet. And they all get packaged inside her head. She becomes part of the software. Her brain is the computer.

Le tout manipulé d’en haut par un genre de PPDA mutantisé qui vient d’une autre planète, avec des grandes dents. La métaphore est sublime. Bref, plus rien à voir avec le journalisme. Justement, regardons bien autour de nous. C’est vraiment ce qui nous pend au nez. Comme dernièrement, j’ai lu un certain bouquin concernant une certaine chaîne (pour laquelle je ne travaille pas, je le précise pour MissBlonde), j’ai beaucoup ri en voyant la journaliste qui attend tellement d’être promue au 500ème étage. Promue vers quoi, elle n’en sait rien, la bourrique. Juste promue, quoi. Arf arf arf.

(Cette histoire de promotion m’a d’ailleurs vaguement rappelé The Island.)

Parce qu’entre nous, la promotion, elle ressemble plutôt à ça :

Sinon, elle m’a bien fait marrer, la Rose, dans cet épisode. Rien que sa tenue m’a fait délirer. Ca a l’air con, mais elle a un look d’enfer. Elle fait très « cyber-pop », et c’est en regardant cet épisode que je me suis fait cette réflexion : le casting est vraiment au poil. Billie Piper est tellement parfaite dans ce rôle que c’en est presque indécent.
Et d’ailleurs, visuellement, dans cette scène, ils sont top tous les deux.

(Helloooooo ! Could we be standing any closer ???)

Bref, le petit bonhomme du 500ème étage, tout bleu et tout froid avec son sourire hyper flippant m’a trop fait délirer. Mais le message qu’il délivre est quand même… waouh.

The Editor : ???That thing???, as you put it, is in charge of the human race. For almost a hundred years, mankind has been shaped and guided, his knowledge and ambitions strictly controlled by its broadcast news, edited by my superior, your master and humanity???s guiding light, The Mighty Jagrafess of the Holy Hadrojassic Maxarodenfoe. I call him Max.

C’est bien humain, ça, de se croire tranquille les rois du monde et de se faire manipuler sans s’en rendre compte… Pas vrai, Smiley ?

La preuve encore avec l’autre crétin d’Adam qui en moins de trente secondes se dit que ce serait pas mal de voler l’Almanach des résultats de la lotterie pour les 50 années à venir (or so) et se fait percer la tête, j’en aurais gerbé…

(Ouais, clairement, la beauté du geste, connaît pas en 2012.)

Et quand le bonhomme tout bleu s’apprête à donner en pâture à la bête le Docteur et la Rose, j’avoue qu’entre deux « oh » et deux « ah », j’ai ri, mais ri…

Visuel = tip-top moumoute. D’ailleurs tout cet épisode est super bien filmé. On y croit dur comme fer. Tout y est plus vrai que nature, jusqu’à l’ambiance. Quant à lui, je ne sais pas si c’est moi, si c’est lui, ou si c’est nous deux (uhuhuh), mais il est de plus en plus superbe.

Bref à cause de ce crétin d’Adam, on frise de peu la catastrophe galactique, mais grâce à Cathica, la locale qui veut être promue, tout ce petit monde est sauvé d’une possible zombification (décidément). Et le Docteur ramène Adam chez lui.

Adam : But I want to come with you !
The Doctor : I only take the best, I’ve got Rose.

(Aaaaaaawww…)

Et hop, Adam est donc largué en bonne et due forme par la Rose chez sa petite maman.

L’innocente ayant la mauvaise surprise de découvrir qu’en claquant des doigts, un truc sort de la tête de son fils. Oups.

N’est pas compagnon du Docteur qui veut ! D’ailleurs, le titre de travail de cet épisode, c’était « The Companion Who Couldn’t ».

(J’ajoute quand même pour la défense du jouvenceau que les scènes coupées expliquaient son geste inconscient par une grave maladie dont souffrait son père… En tout cas, à l’écran, tel quel, il passe vraiment pour un petit gougnafier. Bon débarras.)

Posted by on Fév 5, 2008 in Doctor Who Episodes | 13 comments

13 Comments

  1. "Et hop, Adama est donc largué en bonne et due forme par la Rose chez sa petite maman."

    Adama? Joli lapsus. 🙂

  2. Mouarf, je n’avais même pas vu ! L O L

    Tu me diras, la première fois que j’ai entendu Cathica, j’ai compris Caprica.
    Ahem.
    Il vous reste une place dans le coin des barés complets à soigner ?

  3. C’est mes doigts, c’est le réglage par défaut ! LOL

  4. "Comme dernièrement, j’ai lu un certain bouquin concernant une certaine chaîne (pour laquelle je ne travaille pas, je le précise pour MissBlonde)"

    Ouaiiiiis ma première citation par la Sorcière in the rewiew et pas n’importe laquelle : Doctor Who… Comment je vais aller pavaner devant les copines (ah oui.. non, elles se moquent de mes goûts en série tv… comme Farscape…. je suis une incomprise)

    En tout cas je suis très honorée… quoique peut être pas… Je n’ai quand même pas cette foutue manie de reboidir sur chacune de tes phrase et de chercher la petite bête , si ?
    Bon ben désolée si c’est le cas… :). Déformation professionnel disons.

    N’est effectivement pas compagnon qui veut. C’est un des "fil" de la série. Rose y liasse de grosses plumes; les autres aussi. Fréquenter le Docteur c’est se mettre sans cesse en danger. C’est un Dieu après tout… Personellement, je ne sais pas si je voudrais le suivre dans le TARDIS. PAs assez aventurière. Et vous ?

  5. Grave je le suivrais !!! Ou tu voudras quand tu voudras, chéri !

  6. Si ya une occasion dans la vie pour mourrir d’une manière exceptionelle, je le choisis tout de suite, surtout si avant ça ya plein de choses extraordinaires à vivre .

  7. Voir ça c’est le rève de tout bon geek ! Passer la porte des etoiles, embarquer sur le Voyager, rentrer dans le tardis est une occasion exceptionnellel d’appréhender l’univers.

  8. clair que moi aussi je le suivrais! Plutôt deux fois qu’une! surtout avec lui!

  9. Comme toi j’étais terrifié par cette conception du journalisme (le crane qui s’ouvre m’a fait presque tourner de l’oeil), mais j’étais pas si surpris par le fait que les médias manipulent les gens. hem.
    Et tu verras la vision des show de télé réalité qu’ils ont dans la série, c’est à glacer le sang !

  10. Nan mais je n’ai franchement pas compris pourquoi ce morveux les a suivi dans le tardis!
    Bon heureusement, il ne reste qu’un épisode.

    Dommage que tu n’ais pas mis la capture de l’ascenceur où Nine et Rose se tienne la main.

    Et il est clair que je suivrai le docteur moi aussi. Surtout Eccleston.

  11. Bon j’ai mis un moment, mais ça y est, je m’y suis mis à Dr Who ! Et je ne suis pas déçu. En même temps, étant fana de SF et grand amateur d’humour angliche, je ne prenais pas beaucoup de risques.

    Non franchement, elle est excellente cette série. Les petits coups de "moins bien" sont systématiquement compensé par un Doctor toujours en très grande forme. Christopher Eccleston a dû s’amuser comme un petit fou à tourner cette série^^

    Bon mais c’est pas une série faite uniquement pour se marrer grassement. Déjà, la mise en scène : superbe. Les aliens ont beau avoir l’air d’être en carton, on y croit !

    Concernant cet épisode particulier, j’ai beaucoup apprécié le personnage de The Editor. D’ailleurs il aurait pas raté l’examen qui permet d’être The Doctor lui ? Non parce qu’il m’a vraiment fait penser au Doctor. En version "evil". Toujours le smile, plaisantant dans les situations les plus extrêmes ("I call him Max", j’étais écroulé^^), un peu hyperactif, … Non franchement, on m’aurait sortit à ce moment là que ce monsieur est aussi un Time Lord, ça m’aurait pas choqué. Et puis bon, il y a aussi le fait qu’on ne le connaisse que par un obscur titre. Il ne donne pas son vrai nom.

    Sinon, bien content qu’il largue Adam. Dans le genre "je sers à rien" il se pose là quand même.

    Donc il y a clairement des trucs à creuser dans cette série. A suivre 🙂

  12. J’aime le petit détail d’arrière plan, The Face of Boe’s Awaiting a Boemina xD Notre cher Capitaine a donc encore une vie sexuelle même en vieux camembert ridé tout de rasta dégueu’ coiffé ?

    Bref ça m’a bien fait rigoler, c’était un détail auquel j’avais pas spécialement fait attention la première fois (ne connaissant pas encore le fin mot de l’histoire). Tout ça pour dire que ça fait du bien de revoir Eccleston et Billie-choupite <3 Puis j’adore pourvoir relire tes review et les comparer à l’épisode que je viens de voir. =D

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