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614 : Wake up call

Bon, une review par jour, je me suis peut-être un peu avancée, quand même.

C’est quand même super compliqué de reviewer les épisodes sans : captures d’écran, résumés, titres et autres. Ici, c’est la préhistoire du net. Vous n’imaginez pas le nombre de manipulations, mit clé USB que je suis obligée de faire pour pouvoir poster un billet.
Je dis que tous les ordis devraient être vendus avec connexion internet inside. Ce serait quand même vachement plus simple.

Bref.

Venons-en à notre épisode du jour, réalisé une fois de plus par l’amie Laura Innes, fidèle de la série.
Je vais vous dire, limite maintenant ça me fait chier de revenir à la Maison Blanche. Bon, ça reste the West Wing, on est d’accord, donc forcément, c’est sympa. Mais la campagne est tellement plus palpitante que cette poignée de pingouins qui s’agitent dans tous les sens dans leurs petits couloirs étroits. Argh.
J’aime bien la manière dont cette saison est construite, entrelaçant deux, parfois trois intrigues, jonglant entre les différentes localisations. C’est épuisant, mais très osé.

Toujours est-il que lorsqu’un épisode se passe entièrement à la Maison Blanche, on s’ennuie un poil, même si la troisième guerre mondiale n’est jamais très loin. Et pourtant, pour cet épisode, on a mis les petits plats dans les grands. Je vous le donne en mille : d’abord le retour de Lord Marbury, l’inénarrable ambassadeur britannique qui a des mains pleines de doigts (qu’il aimerait bien appliquer sur le corsage de la First Lady, d’ailleurs), et ensuite, Miss Monde, rien que ça. Mieux encore, Miss Monde qui rencontre Toby Ziegler. Arf arf arf, forcément, ça vaut le détour.

Lord Marbury, donc. Je n’osais y croire. Eh bien si.

Ce qu’il y a de bien avec ces séries au long cours, c’est que du jour au lendemain, paf, on peut vous ressortir un personnage qu’on croyait enterré depuis des lustres, un personnage qui autrefois vous fit rire aux larmes (entre autres, car je me souviens encore de la discussion très sérieuse de Lord Marbury avec Toby), et ça, c’est toujours une super surprise.

D’autant plus quand on a oublié la très forte relation qui lie ce bon Lord à Leo.

Lord Marbury : GERALD !

Le regard de bête traquée du pauvre Leo, c’est jouissif.

Alors pourquoi on nous sort Lord Marbury de l’anti-mites, je vous prie ? Eh bien parce qu’un avion commercial britannique a été descendu par les Iraniens, par « accident », et ça, Margaret Thatcher (or so), elle n’est pas contente du tout. Tellement pas contente qu’elle irait bien leur répondre à grand coup de bombes dans le cul.
Tout l’intérêt de la chose étant que les Américains ne font pas les fiers car ils soupçonnent que les Iraniens aient pu confondre cet avion avec un de leurs appareils espions. Oups.

A part ça, grande nouvelle : la Biélorussie veut une constitution à l’image de celle des Etats-Unis ce qui inquiète fort Toby. Nous avons donc l’occasion d’assister à un débat passionnant à ce sujet, avec un monsieur tout aussi passionnant, le professeur Lawrence Lessig.

Vous apprendrez que ce monsieur, faiseur de constitutions, existe vraiment. Seulement là, il est joué par un autre monsieur, qui sous ses airs d’Hervé Decharrette, ressemble bougrement à un certain Doc, inventeur fou de son état.

« Nom de Zeus ! »

(Et pour ceux qui n’auraient toujours pas capté, il s’agit bien évidemment de Christopher Lloyd. Gnihihihihi !)

Venons-en au cas C.J. Cregg.

C.J., c’est sans doute le premier personnage qui m’a tapé dans l’oeil, au début de la série. Aussi brillant ait-il été, à mon sens, il fut aussi le premier à tomber dans la routine. Je crois que la tentative de sauvetage a eu lieu trop tard. J’aime beaucoup les dilemmes auxquels le personnage est confronté et le fait est qu’en reprenant les fonctions de « Chief of Staff », il nous montre bien à quel point ce poste est peu enviable. Mais je crois que C.J. est meilleure dans des situations que je qualifierais de plus légères. Pour moi, elle est inoubliable dans la scène de la dinde, par exemple. Avec la bobine à la Droopy qu’elle se traîne, en rajouter dans la compassion, ça fait beaucoup.

Car comment ne pas plaindre cette pauvre nana, propulsée à ce poste impossible, avec un président malade sur les bras, ce leader du monde libre qu’il ne faut réveiller sous aucun prétexte parce qu’il a besoin de dormir, même quand les Britanniques et les Iraniens sont sur le point de s’écharper, au risque de se manger les réprimandes de la First Lady qui contrôle montre en main les heures de sommeil de son mari.

Bref, joyeuse Saint Valentin, C.J.. Décidément, t’as vraiment pas d’bol.

En comparaison, le revival de Josh est mille fois plus dynamique et fascinant. Malgré la tronche de zombie qu’il se traîne au début de la saison 7. Un vrai Leo en puissance. Brrrr…

To be continued. L’épisode suivant est… rah, je n’ai point de mots pour le décrire.

Posted by on Déc 23, 2007 in The West Wing | 6 comments

6 Comments

  1. Le plus grand fan de TWW de ma ville n’a qu’un mot à te dire : MERCIIIIIII.

    N’oublions pas qu’en plus de gérer un Président malade, C.J. s’inquiète aussi fréquement de la santé de son père !!!

    Et on ne peut pas dire que sa vie sentimentale respire la joie et le bonheur absolue.

    Cette fille n’a que son job pour s’éclater et en ce moment c’est pas franchement l’allégresse.

  2. Malheureusement, j’ai de plus en plus de mal à la plaindre, même si elle me fait un peu pitié. J’ai un peu de mal avec les vieilles filles workoholiques…

    (Hum. On se demande pourquoi.)

  3. La Jalousie ? Super LOL

  4. Pas vraiment, non. Tu serais pas un peu nouveau, dans le coin ? Parce que je n’ai jamais cache mes journées de quinze heures de boulot…

  5. Nouveau , moi tu me flatte, ça fait longtemps que je te lis.

  6. Hihi, difficile de savoir quand les gens ne commentent pas souvent. 😉 C’est vrai, mes lecteurs me connaissent mieux que je ne les connais !

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