Categories Menu

104 : Pigeon

Qu’est-ce que c’était con !
Non mais sérieux, cette histoire de pigeon voyageur retapé avec l’aile empaillée d’un perroquet, mais y a que dans cette série qu’on voit ça !

Bien plus intéressant que cette histoire à dormir debout d’oiseau miraculeusement ressuscité, la jalousie qui commence à piquer à certains endroits. Car si Ned a tout du prince charmant, surtout depuis qu’on l’a vu manier le fer dans l’épisode précédent, il a aussi de très gros défauts. Jusqu’à présent, le principal d’entre eux, c’était sa mufflitude (un mot qui mériterait de figurer dans le Robert) face à cette malheurette d’Olive, qui est certes affublée d’un prénom ridicule, mais qui n’en mérite pas moins un peu de gentillesse et d’humanité de la part des autres gens. Notamment du grand dadais qui semble prendre un malin plaisir à l’ignorer et à la traiter comme une servante. Bref, il fallait bien cela pour que Ned échappe à la perfection. Et pourquoi je vous prie, en a-t-il si peur, de cette Olive, au point de la rejeter dès qu’elle s’approche d’un peu trop près ? Parce qu’elle représente la chose qui lui fait le plus peur : la vraie vie. Celle qu’on vit en couleurs, et les deux pieds sur terre. Celle où on chante, où on porte des décolletés ravageurs, où on pelote, embrasse, fait des folies de son corps etc etc etc.
Et maintenant, voyez-vous cela, Ned est jaloux. Comme tout cela est contradictoire. Preuve que cela progresse ? Parce que c’est tout de même quelque chose que l’on peut comprendre quand on ne peut pas poser la main sur sa bien-aimée… quand d’autres le peuvent, eux.

Même quand ce n’est pas fait exprès. Et c’est là que je me dis que cette petite fable sur l’amour platonique est quand même très intéressante. Même dans le monde de Pushing Daisies, même chez Ned, le grand gamin qui à mon avis ment comme un arracheur de dents quand il parle de ses anciennes copines, il y a un moment où cette perfection d’amour platonique, eh ben on a un peu envie de la jeter par la fenêtre. Alors forcément, quand les paluches d’un autre s’égarent sur sa chérie qu’il n’a pas le droit de rattraper quand elle trébuche, c’est dur, très dur.

Ca nous le rend grognon, notre Ned, surtout quand sa douce, tentée de prendre la main de l’intrus en imaginant que c’est celle de Ned, se laisse aller à cette petite fantaisie.

Vas-y, Ned, lâche la bête qui est en toi !

Enfin, tout cela finit par s’arranger, bien entendu… Mais c’était sympa de voir un peu d’eau dans le gaz, même si ça ne dure pas très longtemps.
Je crois tout de même que lorsqu’il a ressuscité Chuck, c’est aussi lui que Ned a ressuscité… Cela promet beaucoup de choses, vu sous cet angle.

A part ça, laisser-moi vous dire que j’ADORE ce chien.

Il est très très drôle, il a une tronche à tomber, des yeux qui donnent envie de le gaver de susucres, bref, c’est le clébard que tout le monde a envie d’avoir chez soi, même si comme tout bon clébard, il doit atrocement refouler du goulot.

A part ça, plus ça va, plus je trouve l’intrigue des tantes excentriques en plein deuil agréable. Et je trouve très sympa qu’Olive soit catapultée dans leur quotidien. Ca fait un trio complètement loufoque et improbable (déjà que les deux taties, c’est le jour et la nuit) et j’avoue qu’elles me font franchement marrer. J’ai beaucoup aimé qu’Olive, pourtant pas super copine avec Chuck, fasse l’effort de cacher le fait que celle-ci soit toujours vivante aux deux malheureuses. Ca donne une scène très sympa.

Enfin, je suis toujours particulièrement séduite par les cadavres de Ned !!!

Par contre je suis très fâchée. Il y a ENCORE la rouquine qui bouffe à tous les râteliers !

Même s’il faut bien reconnaître qu’elle sert une intrigue complètement farfelue mais rigolote. Au fond, malgré le peu de sympathie que j’ai pour elle, elle a tout à fait sa place dans cet univers. Tout autant que dans celui d’Ugly Betty.

Et puis pour finir, la petite danse sur le toit en costumes d’apiculteurs était tout simplement divine.

En fait, je ne pensais pas avoir tant de choses à dire sur cette série… Et pourtant, si. Comme ça fait quelques jours que j’ai vu ces épisodes, et avec un certain détachement, je n’en ai gardé que les grandes lignes, et c’est pas mal. Quand je pourrai faire des reviews chaque semaine, je suppose que ce sera différent.

En attendant, si vous le permettez, j’ai rendez-vous avec un astronaute.

Posted by on Déc 1, 2007 in Pushing Daisies | 7 comments

7 Comments

  1. J’adore cette histoire de cimetière des moulins à vents, c’est tellement nawak mdr !

    Et une des tantes, c’était la moman de Sylar je crois.

  2. Le cabot est super bien dressé en effet… Même si je l’échangerai pas contre mon gueulard.

    Un jour, abc donnera peut-être une série à la rouquine, qu’elle arrête d’aller phagocyter les autres… Mais ceci est une autre histoire…

    (Sinon… Tu parles de John C. ? 😉 )

  3. Yep… 🙂

  4. Bah moi j’en ai un chien comme ça !! Okay le miens est moins orange et plsu gros et crade … mais il est tout aussi sympathique ^^.

    Et sinon oui il refoule du goulot !

    Par rapport à cette série, je dois dire que j’ai été séduis dès le premier zode … une série si décalé, par disney en plus, on en voit pas des masses !

  5. Moi, c’est simple, j’ai rien compris du tout à l’enquête de cet épisode mais c’est l’épisode de Pushing Daisies que je préfère pour l’instant.

    En tout cas, la série a toutes les cartes en main, surtout au niveau de la réalisation, il faut juste qu’elle soit moins cul-cul.

  6. Alors, parlons-en de ce côté cul-cul ? Cul-cul dans quel sens, en fait ?

Post a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top