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203 : An inconvenient lie

Oui. Bon. Il ne vous aura pas échappé que j’ai toutes les peines à rester à jour, ces derniers temps. Je ne parle même pas de la pauvre Laura Palmer ni de la vieille Mama Soprano qui a cassé sa pipe sans même que j’en aie parlé. J’ai honte, mais voilà, il y a des choses en ce moment qui me pompent toute mon énergie, notamment une certaine série documentaire que Madame Chéché elle sait de quoi je parle.
Ca devrait s’arranger la semaine prochaine, sauf que la semaine prochaine, j’ai la fiesta du siècle (modeste, avec ça) à organiser. Ca va être très drôle, environ un million de meufs pour trois mecs, étant donné que ce sont les papas qui vont garder les enfants, quand papa il y a. Ahum !
La semaine d’après, pareil, je serai aux abonnés absents ou presque vu que je bosse toute la semaine dans les entrailles de l’Enfer. Non, vous ne voulez pas savoir.

Enfin !

Malgré ce train de vie tout à fait passionnant, quoique légèrement usant sur les bords, j’ai quand même réussi à me regarder le dernier Dexter, méchamment coupé en deux par mes obligations professionnelles. Eh bien même coupé en deux (sans compter les fréquentes interruptions visant à intimider les voisins du dessus en contre ut), le salopard a quand même réussi à me faire battre le coeur. D’importance.

J’ai donc été très séduite par cet épisode. Je l’ai trouvé certes tout aussi moite que ses petits frères, mais néanmoins beaucoup moins froid. Et si comme toujours, j’ai souri du cynisme de Dexter dans certaines scènes, j’ai surtout aimé le voir se poser toutes ces questions sur sa nature profonde, et surtout sur ce qu’il ressent. Notamment pour Rita.

L’ironie suprême, c’est que finalement, c’est un tueur et probablement une tueuse (who else ?) qui l’ont mis sur la voie. C’est quand même dingue. Et pourtant, quand le vendeur-tueur lui fait remarquer qu’il voit déjà les enfants de Rita à l’arrière de la voiture et que la brune vénéneuse lui sort le fameux : « You’re lying to yourself if you think you don’t care », ça paraît une telle évidence.

Quelle jolie histoire, quand même, que celle de ce tueur et de sa blanche et blonde amie… Et comme j’ai trouvé ça superbe (et romantique !) le coup de surin donné à sa victime lorsque celui-ci ose suggérer que Rita soit une « bitch ».

Le plus étonné étant bien sûr notre intéressé.

Excellent.

« I’m Dexter and I’m not sure what I am. »

Honnêtement, à plusieurs reprises, depuis le coup du psy dans la saison dernière, je me disais que ce serait marrant si Dexter faisait une démarche thérapeutique. Du coup, je trouvé cela absolument excellent que pour ne pas perdre Rita (je n’en reviens pas d’écrire ça), il accepte de déballer ses sentiments devant un parterre d’autres accros, probablement beaucoup plus inoffensifs que lui.

Excepté peut-être celle-ci qui me fait absolument froid dans le dos.

Bref, Dex qui va à la rencontre de sa vraie personnalité profonde, je trouve ça passionnant. Et le fait qu’il se retrouve quelque part pris à son propre piège avec Rita, qui n’était, à l’origine, qu’un prétexte, une sorte de couverture, c’est un peu ce que j’espérais également. En fait, c’était surtout totalement inévitable.

Rita, d’ailleurs, qui va peut-être laisser sortir la tigresse qui est en elle.

C’est sûr que vois Dexter traîner avec Morticia, aussi brune que Rita est blonde, c’est assez rigolo. Je ne sais pas ce que cette gonzesse va apporter à l’affaire, mais j’ai un peu peur qu’après avoir aidé Dex à passer le cap du grand déballage, elle ne l’entraîne vers le bas.

A part ça, j’ai absolument adoré les interventions du nouveau flic. Alors, déjà, grand grand GRAND moment quand Dex entre dans SA morgue.

Dans son cimetière. Ptain.

Enorme !!!

Et à la fin, la dialogue qu’il entretient avec l’homme qui pourrait l’envoyer sur la chaise est absolument phénoménal. Tout en sachant qu’avec ça, c’est tout de même cette nunuche de Deb qui trouve le « pattern ». Son mode opératoire.

Le fameux dialogue, donc. Dans la morgue. Au milieu de ses corps.

Le dialogue qui nous donnerait presque espoir. Qui donne presque envie que Dex s’écrie que c’est lui qui a tué ces fumiers pour les empêcher de tuer d’autres gens, qu’en tuant ceux-là, il en a épargné des dizaines d’autres.

En tout cas, ce nouveau flic, il est mons-tru-eux.

D’autant qu’avec cet abruti de Doakes qui pense avoir découvert le secret de Dex (oh my god, j’ai fait un bond de douze mètres de haut quand je l’ai vu se pointer chez les addicts anonymes), et qui repart tranquillou bien content en lui conseillant de rester clean ( ), ça va sûrement nous donner l’occasion de voir davantage cet agent de folaïe. Enfin quelqu’un qui risque d’être à la hauteur du génie de Dex.

J’ai bien aimé également les informations sur le passé de Dex (des études de toubib ! Du jujitsu !) et il m’a effleuré également qu’en faisant la démarche de parler de sa vie cachée à des gens, il puisse avoir envie, quelque part, de se faire prendre. Il en parle tellement souvent que ça devient presque louche. Enfin je pense que cette saison, tout va se passer sur le fil du rasoir, et qu’on n’a pas fini de faire des bonds de douze mètres. Je pense aussi que Dex va jouer à fond ce jeu dangereux. Pour quelqu’un d’aussi méticuleux et qui maîtrise aussi bien les double-talks que lui, je pense que c’est un défi qu’il va embrasser avec ravissement. Quitte à se faire choper.

Bref, après l’épisode de la semaine dernière que j’avais trouvé plus mou, là, c’est bon, je l’aime plus que jamais, mon serial killer.

Posted by on Oct 18, 2007 in Dexter | 7 comments

7 Comments

  1. Et le Dark Passenger…

    J’avais pas vu Morticia en tueuse… Pas con, mais je sais pas… En même temps je me suis dit qu’elle devait sans doute être une sex-addict aussi ! 😀 Mais bref, ça a encore moins de sens…

  2. J’ai pensé au sexe, aussi…

  3. Je veux bien combler le déficit en mecs pour la fiesta…

    Je me pointe ou à quelle heure?

  4. Ca fait un peu loin pour rencontrer des gens que tu ne connais ni d’ève ni des dents. 😉

  5. Je me disais aussi… j’étais déçu de ne pas avoir ton opinion sur la saison 3 des Sopranos…

    En tout cas, j’ai bien entendu acheté le coffret de la saison 2 de Rome, et c’est toujours aussi bien.

  6. Je n’ai juste pas reviewé le dernier que j’ai vu… qui était très bizarre. Je me suis arrêtée à celui-là à cause de la rentrée des séries et de mon emploi du temps très chargé, mais je me la garde sous le coude, naturellement. 😉

  7. ah lala!! j’adore dexter car on l’aime tellement ce pauvre tueur en série!! et on se demande vraiment ce qui se passe dans sa tête!! on a envie de l’aider à comprendre!!!
    sérieusement, quand il est avec les Addicts, c’est très étrange, surtout avec la Dark passangeuse plus sombre que tout!! j’avoue ne pas trop savoir à quoi m’attendre avec elle… un pendant féminin à Dexter?? une sex addict comme on pourrait le penser??
    et sa "detox" lui permet en même temps de se débarasser de Doakes (assez étonnement quand meme) et aussi de reconquérir Rita, qui lui est de plus en plus importante!!

    après, de l’autre côté, on a un flic qui est quand même surpuissant!! il sait ce qu’il fait, et en employant Deb, il montre son niveau impressionant!! et il a raison…
    les scènes dans la morgue géante, où Dex voit pour la première fois son oeuvre réuni, et qui ensuite se fait "interroger" par son possible executeur… et il comprend aussi qu’il n’est pas forcément un tueur tout court!! il sélectionne pour sauver, et le flic lui donne quand même matière à se justifier

    bon, vous l’aurez compris, comme ma petite sorcinou, j’ai aimé cet épisode…

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