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219 : House vs God

Bon… aujourd’hui est une journée coupe-pattes. Je n’arrive absolument pas à boucler cette note, j’ai trop trop de trucs qui me polluent l’esprit. Je vais donc expédier la fin, vu que… enfin bon, voilà, quoi. C’est le billet maudit, désolée pour ceux qui l’attendaient, je vais essayer de me reprendre pour les prochains. Pas la joie.


A plusieurs reprises, dans cet épisode, je me suis dit que le plus trippant, c’était le titre. Mais bon.

Patient du jour : Boyd, quinze ans, guérisseur.

Forcément, quand on a vu Carnivale, difficile de ne pas verser une larmichette en repensant à un guérisseur, un vrai, qui avait autrement de la classe, lui. Mais on sait bien que ce n’est pas le propos. Quoique Nick Stahl en guest de House, waouh, ça, ça aurait de la gueule !

Bref. Boyd, lui, fait partie de ces guérisseurs qui causent beaucoup, chantent des cantiques d’un air inspiré et prennent les gens à témoin. Beurk. Heureusement, la foudre divine ne tarde pas à s’abattre sur ses maigres épaules de grenouille de sacristie.

Calmé net.

C’est rare, mais intrigué par ce patient auquel Dieu s’adresse directement, House va le voir d’entrée de jeu.

Mais enfin, ce qui est intéressant dans cet épisode, c’est que House prend ça de manière très très personnelle. Et que ça lui fait perdre toute mesure. Notamment avec Wilson qu’il dérange en pleine consultation.

Wilson : Can this wait five minutes ?
House : Is she dying ?
Wilson : Yes…
House : Before the end of this consult ?
Wilson : They could build monuments to your self-centeredness.

Joli.

Il faut dire que Wilson, à sa manière très wilsonienne, semble très concerné par la santé d’une de ses patientes, Grace, qui ne va pas bien, mais alors pas bien du tout.

Un peu trop concerné, d’ailleurs. Trop pour être honnête. Pire encore, alors que Boyd erre dans les couloirs en proie à un délire, il croise Grace et lui fait le coup de la guérison miraculeuse.

Ce qui met le doux Wilson en rage.
Le problème, c’est que très vite, Grace se sent mieux.

Autre souci, Boyd lance de ces affirmations qui laissent à réfléchir. Du genre « Dieu m’a dit que vous deviez inviter le Dr Wilson à votre soirée poker » à House. Et c’est vrai que Wilson se montre extrêmement vexé de ne pas être invité.
Du coup, House reste bouche bée.

Evidemment, on connaît l’animal. Son objectif, c’est surtout de trouver COMMENT Boyd peut savoir ça, et la fameuse soirée poker va l’aider à le découvrir.


Ici, votre servante s’est retrouvée traumatisée par deux mauvaises nouvelles. J’expédie la fin.


A retenir, donc, l’excellente conversation de House et Wilson, après que House ait établi que si Wilson a déménagé, c’est parce qu’il s’est trouvé une copine, et que cette copine, c’est Grace, la cancéreuse.

House : Half the doctors who specialize in oncology turn into burnt-out cases but you… you eat neediness.
Wilson: Lucky for you !

Wilson : And that’s why religious belief annoys you. Because if the universe operates by abstract rules you can learn them, you can protect yourself. If a Supreme Being exists he can squash you any time he wants !

Et surtout, Wilson lui balance dans la face que si House est en colère, ce n’est pas parce qu’il lui a menti sur sa relation avec Grace, mais parce qu’il a menti et que House ne s’est rendu compte de rien.

C’est superbe d’assister à cette engueulade de deux êtres qui se connaissent aussi bien mais n’en laissent, la plupart du temps, rien transparaître.

A part ça, tout s’explique au final, y compris la guérison miracle de Grace. L’herpès (!) que lui a refilé ce petit coquin de Boyd a bouffé sa tumeur, lui offrant quelques mois de sursis. La voici partie à Florence. Bon débarras murmure la Sorcière qui n’aime pas bien ce genre de souris aux épaules en dedans et à la mine de petit chat souffreteux.

Mine de rien, pour une fois, ce n’est pas désagréable de voir House un peu baladé. Par Wiwi qui le mouche, et par Boyd qui le mouche aussi à la fin.

Boyd : You go through life with the certainty that what you do is right. I know how comforting that is. Good luck.

C’était également sympa de la part de Chase de noter les points de manière anonyme, même s’il n’est pas aussi doué que Wilson pour la dissimulation.

Au final, égalité entre House et Dieu.

Et puis dernière petite scène mignonne. House s’enquiert quand même de la suite des évènements pour Wilson, qui va redéménager. Pas avec House, cela dit.

House (adorablement) : But we’re okay… ?
Wilson : House, you are… as God made you.

Allez. J’espère que Euphoria me changera les idées ce soir… Pfffff…

Posted by on Août 31, 2007 in House M.D. | 9 comments

9 Comments

  1. o_O Ben qu’est-ce que tu lui reproches à cet épisode ? Il est très bien !

  2. Merci d’avoir pondu cette note dans des conditions difficiles…

    Un épisode auquel j’ai un peu moins accroché. Le côté mystique du gamin m’a très vite énervé…

  3. Pareil que Ginzou… Surtout que dès le début, on se doute que c’est de l’esbrouffe. Et j’ai peut-être été un peu sèche dans mon commentaire à cause de ma vilaine journée. Mais j’ai admis qu’il était super intéressant concernant House et Wilson.

  4. La tronche du gamin me dit quelque chose… Mais où est-ce que j’aurais pu le voir ?

    (checke imdb)

    C’est Thomas Dekker ? Tu m’étonnes qu’on se prend pour Dieu quand on s’appelle John Connor…

  5. Pour moi, c’est surtout le pote de Claire Bennett… 😉

  6. Oui, j’y ai pensé en premier et j’ai hésité à le mentionner aussi, mais "pote à Claire Bennet", ça fait moins bien comme excuse (pour se prendre pour Dieu).

  7. Oué, m’enfin dans le genre John Connor, entre Edward Furlong et Nick Stahl, y a déjà du monde !

  8. pauvre petite sorcière, j’espere que tes ennuis vont cesser!! bon courage!!
    merci quand même pour cette critique 😉

  9. Hey, "every cloud has a silver lining" qu’ils disent 😉

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