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210 : Bust out

Ben ? Qu’est-ce qu’elle nous fait, Carmela ???

Après avoir fait tout son cirque face à Tony dans le dernier épisode, voilà qu’elle se jette à la tête du beau-frère de Robert Patrick ???

Bon, on ne peut pas dire, c’était rudement bien amené. Les petites étincelles quand Vic vient chercher sa frangine chez Carmela…

Puis le prétexte des travaux… Le papier rayé dans la salle de bains…

… et là, le gros dérapage.

Enorme. Et la mortification de Carmela après ça est géniale.

Le coup de fil d’après aussi ; finalement, après y avoir pensé, et sans doute médité sur les nombreuses infidélités de Tony, elle a dû se dire que…

En parallèle à cela, la faillite de David, le joueur invétéré, aura eu au moins un mérite (si ce n’est celui de m’avoir fait plonger dans les bras de Morphée plus vite que la lumière) : foutre les jetons à Vic qui du coup, pose un lapin à Carmela.
La scène où Dave avoue à son beau-frère qu’il a tout perdu au jeu et qu’il se fait presser comme un citron par Tony et sa bande est flippante à souhaits.

Que ce soit à cause de la tronche du pauvre gars quand son beauf’ lui fait avouer qu’il a perdu tout l’argent des études de son fils, ou par la phrase qu’il lui sort lorsqu’il lui dit qu’on ignore ce qu’est la peur tant qu’on n’a pas eu à faire à la bande à Tony. Brrrr…

A part ça, big menace sur le patron, dans cet épisode. Un témoin oculaire, voyez-vous ça. C’est pas de chance.

Du coup, Tony se rend compte qu’il pourrait bien ne pas être là pour finir de voir grandir son fils, et ça, ça nous donne quand même de bien jolies scènes father/son, même si le jeune AJ est quand même grave dans choux, des fois.

De son côté, ptain, Janice, comment elle abuuuuuse ! Elle se voit déjà calife à la place du calife, celle-là. Et franchement, je ne suis pas certaine que la petite scène hot entre elle et Richie était absolument indispensable, en ce qui me concerne.

L’arrivée triomphale de la vieille dans son petit fauteuil pour descendre les escaliers m’a fait hurler de rire, cela dit.

Bref, cette Janice, moi, je commence à ne plus du tout pouvoir la sentir. Acoquinée avec ce cinglé de Richie (qui a l’air presque normal, à côté d’elle, c’est dire), ça fait un truc très très flippant.

Surtout quand on les voit débarquer bras dessus bras dessous chez l’oncle Junior, avec des gentilles paroles, mais également la ferme intention de faire comprendre au vieux que Tony, ce serait pas mal de le dégager.

Heureusement, sur ce coup-là, Junior, qui n’est pas encore le dernier des abrutis, a bien compris que sa nièce était peu fiable. J’adore l’anecdote sur le portefeuille qu’elle lui avait piqué à dix ans. Richie devrait y réfléchir à deux fois.
M’a l’air quand même bien faiblard, le tonton, en passant.

Puis enfin, le soulagement du boss quand il apprend que le témoin, terrifié à l’idée de vendre le clan Soprano, a retiré son témoignage…

Très chouette « sleep well, my friend » de la part de Paulie à un Tony qui s’en va ensuite étouffer sa joie dans la même salle de bains où sa femme, la veille, s’est jetée sur un autre homme.

Et la dernière scène père/fils, tout puissants à bord de leur bateau, et faisant peu de cas des petites embarcations (vlan, deux hommes à la mer).

A chaque fois, le casting des deux enfants me laisse bluffée. C’est dingue comme ils sont crédibles, en tant que rejetons de Tony Soprano. Ils lui ressemblent incroyablement.

Et décidément, cette série ne nous laisse jamais le moindre répit. Ce sont les cinquante minutes de télévision les plus pleines que je connaisse. Très peu de scènes d’ambiance, énormément de contenu, énormément de choses qui se passent. C’est très bon, très intense. Passionnant.

Posted by on Août 8, 2007 in The Sopranos | 8 comments

8 Comments

  1. Tony est quand même un gros dégueulasse… Parce que l’air de rien, Robert Patrick, c’est son ami d’enfance !… Et il le fout à la rue sans la moindre hésitation, et avec le sourire !…

  2. Mmmmh… en fait je ne vois pas ça comme ça. Il l’a prévenu, averti, il a tout fait pour ne pas qu’il vienne jouer avec les gros bonnets. Le mec n’a rien voulu entendre. Il a des dettes grosses comme lui, maintenant, il doit payer. Et encore, après l’avoir un brin rudoyé, Tony lui lance un encourageant : « You’re doing good, Dave. » Bref, tout cela, c’est du boulot de malfrat, mais si on reste dans cette logique de malfrat, je ne vois pas tellement d’injustice, là-dedans. C’est moche, mais le gars l’a bien cherché tout seul, sans Tony.

  3. Oui mais bon… un vrai ami n’aurait pas prêté d’argent au gars…
    D’ailleurs, d’ici quelques saisons (je ne sais plus laquelle), il y aura un autre excellent épisode sur la question de savoir si on peut faire du business sur le dos de ses amis… Thème très intéressant…

  4. Mmmmh… je suis pas super d’accord, encore une fois. Même hors business… un ami a besoin d’argent, Tony lui en prête… évidemment qu’il ne va pas lui effacer son ardoise parce que c’est un vieux pote. En plus, il est dit que David a arrêté d’aller aux réunions de joueurs anonymes. Enfin bref, le gars, il s’est creusé sa tombe tout seul. Et ce n’est pas faute d’avoir été prévenu, que ce soit par Tony ou par son beau-frère. Cela dit, le coup de la bagnole du gamin, ça, c’était abject. Mais dans l’histoire, je crois quand même que c’est David qui me dégoûte le plus. Pas Tony. La scène où il est allongé sur le billard, en train de jouer avec son flingue. Brrrrr… :-/

  5. Oué, sur ce point je suis plutôt avec toi Sorcière… Ca faisait longtemps que Tony lui disait de se calmer… C’est tout ce qu’il peut faire, vu que s’il passe l’éponge, la mutinerie ne sera pas loin, et déjà que ça complote à plein pot derrière son dos…

    Sinon, moi j’ai toujours dirigé ma haine envers Richie… Les magouilles de Janices, j’ai préféré en rigoler. ^^

  6. Oh la scène d’amour entre Richie et Janice, le long plan qui tourne autour et paf, on voit le flingue, mais j’ai cru que j’allais mourir de rire ! 😀 Complètement jetés ces deux-là ! 😀 Je me demandais quand Richie allait vouloir rendre la monnaie de sa pièce à Tony pour la veste (entre autres), je vois que ça prend tournure???

    Sinon, pour la question des dettes du pote, je suis assez d’accord : le vrai salaud dans l’histoire c’est davantage le père qui joue l’avenir de sa famille et pique la bagnole de son fiston sous un prétexte à la con pour rembourser ses dettes.
    Bon, cela dit, Tony Soprano est un truand, je crois que ça ne fait pas de doute ! 😀

  7. Et sinon, welcome back, Alex ! Ca faisait un bon moment qu’on t’avais pas vue ! 🙂

    (Le flingue, brrrr… Un peu plus tard, Janice en parle avec Carmela, j’étais là : euh, oui, mébiensûr !)

  8. Merci 😀 De longues vacances bien reposantes, ça fait du bien, même s’il faut se passer d’internet 😉

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