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206 : Spin

Oh misère. Même quand il commence à me fatiguer, il y a toujours un truc qui arrive à me faire rouler par terre. C’est con, mais juste après le générique, l’épisode commence sur un baillement complètement surréaliste, un truc énorme, avec un petit son tout mignon qui va pas du tout avec. Je crois que je me le suis repassé dix fois. Et deux ou trois fois en français, complètement différent, version wookie, mais tout aussi tordant. Ptain. J’adore quand il se fait chier, ce mec, il est fabuleux. Là, le défi du jour, c’est faire une jolie réaction en chaîne avec tous ses CD, waouh.

Aloooors. Patient du jour, je vous prie. Jeff Forster, coureur cycliste, tombé au champ d’honneur, ou presque.

Première rencontre entre le psychopathe et le malade : un truc de ouf. Alors que le patient lui fait la liste de toutes les merdes qu’il prend pour se doper, House lui fait les gros yeux, dégoupille son flacon de codéine, et s’en envoie deux derrière la cravate, à sec.

L’alcool, non, l’eau férugineuse, OUI !

En plus, faut bien le dire, House n’est pas sage, dans cet épisode. Je dirais même qu’il est en train de glisser de son of a bitch à sick bastard. D’abord, il continue à martyriser le pauvre Wilson, notamment à la cantine, où il fond à une vitesse hallucinante sur le paquet de chips acheté par son pauvre ami.

Wilson : Is there a light somewhere that goes on when I have food ?
House : Green for food, orange for beverages, red for impure thoughts. That bulb burns out every two weeks.

On le sent déjà très en forme, mais on n’a pas encore vu le meilleur. Vla-t-y pas que le ménage Warner débarque, elle poussant amoureusement le fauteuil roulant, lui, déjà prêt à dégainer ses répliques les plus aimables.

House : How’s your recovery going ? Got around to the small muscles yet ?
Mark : It’s not the size of the muscle… it’s where you get to put it.

Etc, etc, etc.

Pour se la jouer bon prince, House se pointe à la thérapie de groupe de Mark, traînant plus que jamais la patte… Vous imaginez la scène, hein, pas la peine que j’en rajoute. Mais cela nous vaut une crise de furie de la part de Stacy qui débarque en pleine consult’ et lui balance les torgnoles les plus inoffensives et les plus adorables que j’aie jamais vues !

Réponse de l’intéressé :

N’empêche, comme je le disais, je trouve qu’il s’enfonce un peu dans la bêtise, le père House. Il est temps qu’il lui arrive une bonne saloperie sur la tronche, que ça le rende définitivement méchant pour méchant, parce que là, il fait tourner tout le monde en bourrique, tel un gamin de 13 ans hyperactif, et c’est pas super flatteur. Même si c’est drôle.

Enfin, tout cela va aboutir à une conversation pas inintéressante entre lui et Stacy. C’est vrai, ça repose quand il fait pas l’abruti.

House : Do you hate me or do you love me ?
Stacy : I hate you, and I love you. And I love Mark.
House : And you don’t hate him.
Stacy : No.

Tout ceci devrait partir rapidement en javel car je vois mal Stacy résister davantage. Il n’a pas tort quand il dit à Wilson qu’il la voit devenir « pissy », c’est clair qu’elle perd de plus en plus sa superbe classe du début, elle en chie un max. Elle lui retombera dans les bras avant longtemps. Qui résisterait, sincèrement ?

En parallèle à cela, on a quand même Cameron, dont le passé semble se dévoiler à la vitesse de l’éclair. Alors que Wilson découvre qu’elle est prête à déballer le pot aux roses aux médias concernant le dopage éhonté du patient, il parvient à lui poser quelques questions intéressantes sur les conséquences de cet acte, si elle le commet. Des questions qui ne manquent pas de semer le trouble dans son cerveau monobulbe.

Un peu plus tard, elle lui confie que lorsque son mari était mourant, elle est tombée amoureuse du meilleur ami de celui-ci…

Mais Wilson, passé maître dans l’art de tromper ses épouses (pas par malice, le pauvre, ça semble juste être dans sa nature) se met à rire de la plus adorable manière qui soit.

Et réalise que Cameron n’a jamais assouvi son fantasme avec ce mec, parce qu’elle n’aurait jamais pu vivre avec cette culpabilité, dit-elle.

Et j’adore la phrase que Wilson lui dit à ce moment-là.

Wilson : You’d be surprised what we can live with.

J’adore ! C’est tellement vrai.

Bon, mais revenons-en au patient du jour, parce que là, c’est joliment arrangé, aussi. Donc ce garçon ne cache pas (du moins aux médecins) qu’il se dope allègrement à l’hémoglobine bien claire, etc… Après tout, il fait ce qu’il faut pour être le meilleur dans sa discipline… *oeillade à House*
Malheureusement, nos amis ils ont bien du mal à déterminer la cause de ses malaises, de ses difficultés respiratoires, de ses faiblesses musculaires.

Au bout d’un moment, son agent, très joli requin, se rend compte que ça ferait drôlement bien, qu’il ait un cancer. Genre s’il en revient, waouh, c’est la gloire assurée.
Ce qui ne nous rappelle rien du tout, à nous, qui côtoyons chaque année le Tour de France. Non, rien du tout.

Bon, bref, House l’accuse de lui avoir filé de l’EPO en douce, elle claque la porte, tout ça. Et pis d’un coup, le flash, l’illumination. Ce bon monsieur souffre d’un truc au thymus (je sais, je suis nulle, en médecine) et en fait, il se soignait tout seul sans s’en rendre compte en s’injectant du sang propre régulièrement. Donc une fois à l’hosto, sachant qu’il ne se dopait plus, ben son état s’est dégradé.
House lui fait une superbe démonstration de son diagnostic en lui enfonçant une aiguille dans la cuisse, en le faisant lever, comme si rien ne lui était jamais arrivé.

Avant de le regarder s’effondrer. Ben oui, c’était juste un diagnostic, les effets durent quelques minutes… parfois moins. Oups.

House : This is exactly why I created nurses. Clean up on aisle three !

Arf !

Le sous-titrage français est pas mal : « Patient à ramasser ! »

Bref, on va finir sur une note mitigée : le cycliste a maintenant l’ordre de se doper pour être en bonne santé. Si c’est pas chouette, la life, dites ?

Dernière séquence, nous suivons le pauvre Wilson qui de toute évidence pieute maintenant au bureau parce que bobonne est fâchée. Ca sent grave son troisième divorce, ça, mon ptit Wilson.

Pendant ce temps, Alliiiiisoooon soupire après ses photos de mariage…

Et Stacy ayant eu la très mauvaise idée d’évoquer son psy devant House, celui-ci s’en va en mission archéologique…

Alerte rouge ! Alerte rouge !
Ptain, quand Stacy va se rendre compte qu’elle se fait fourber de la sorte, je sens que ça va lui plaire.
Je pense que la phase d’attaque housienne devrait avoir lieu dans l’épisode suivant, ou celui d’après.
Je ne veux PAS ! Elle est trop bien pour LUI !

(Et également mille fois trop bien pour son mari, mais bon… Elle devrait aller faire un tour du côté des 4400, parce qu’avec Billy Campbell, ça faisait un joli couple.)

Bref, bref, bref ! Comme ces gens sont gentils et paaaas du tout dysfonctionnels !

Posted by on Août 11, 2007 in House M.D. | 15 comments

15 Comments

  1. Ah ben si tu attends qu’il arrive une "bonne saloperie sur la tronche" à House, la saison 3 devrait te faire plaisir…

  2. Ouééééééé ! Cet enfoiré le mérite, je veux le voir pleurer like a little bitch !

  3. Je dis ça, pis je remonte le post, et je retombe sur la capture d’écran du baillement, et je me marre comme une bossue. Damn, am I OWNED !

  4. Au fait tu l’as finie la saison 3 des 4400 ?

  5. Nan. Abandonné en cours de route. J’y pense, mais Iseubwelle m’a trop gavée.

  6. J’adore ce baillement de House ! Très… House en fait !

    Et comme je n’ai pas vu tous les épisodes, tes commentaires me permettent de suivre l’histoire, sans devenir hypocondriaque ^^

  7. Le pire c’est qu’il me fait rire et bailler en même temps !

  8. Quel homme !

  9. J’ai pas aimé le coup du dossier chez le psy moi, il est allé trop loin, ce mec est parfois une enflure.

    Je crève d’envie de savoir ce qui est arriver a ce gars pour qu’il finisse comme ça, j’suis sur que c’est pas du à sa patte ou a son père, il a du faire un truc horrible un jour et depuis il se hait comme c’est pas permis a cause de ça, c’est la seul explication plausible. C’est pour ça que j’m’avale les épisodes les uns après les autres, j’ai trop envie de savoir alors que j’aurais sans doute pas la réponse a la fin de la saison 3…

  10. Moi aussi, je trouve ça dégueulasse. Je ne pense pas qu’il ait fait un truc horrible en particulier. Il en a fait plein, en fait, je pense. C’est un peu le souk, en ce moment, j’ai du mal à le cerner… je l’ai paumé en route, je crois…

  11. On en rediscutera quand t’auras un peu plus avancé, ya un épisode qui m’a fait beaucoup réfléchir sur House mais tu l’a pas encore vu, c’est en voyant cette épisode que j’ai eu l’impression que yavait encore plus que ce qu’on savait déjà.

    Ca m’a fait penser a un mec qui lit ton journal intime tu vois, c’est vraiment salaud.

    Trop complexe comme personnage pour tout comprendre d’un coup, a mon avis faut assimiler les infos petit à petit et se refaire l’intégrale de temps en temps pour réussir a se faire une idée précise du personnage.

  12. "C’est con, mais juste après le générique, l’épisode commence sur un baillement complètement surréaliste, un truc énorme, avec un petit son tout mignon qui va pas du tout avec. Je crois que je me le suis repassé dix fois." : Pareil ! Le genre de scène sortie de nulle part, et qui met bien l’ambiance pour commencer l’épisode… Et le baillement de 5 secondes est réellement énorme 😀

    Dans chaque scène y’a toujours deux ou trois répliques ou métaphores à la con… au début c’est marrant, mais y’en a tellement qu’on n’y fait même plus attention…
    "Stacy : We need to talk.
    House : Oh god, are you pregnant ? Because I really want to finish High School."
    Ou encore :
    "Cuddy : We just admitted a world class cyclist.
    House : You gotta fire Stacy."
    Et bon, j’arrête là, ou il faudrait réécrire la moitié de l’épisode 😀

    Marc est vraiment l’un des seuls à avoir du répondant vis-à-vis de House. Dès la première scène où ils se rencontrent dans le restaurant, on le sent très chaud et très joueur le Marc… Quand Cameron, Chase, Foreman ou même Cuddy essayent de répondre, House les remet vite fait à leur place. Mais Marc ? Non, Marc il tient toute la conversation ! Et House semble vraiment aimer ça.

    En tout cas, encore un très bon épisode plein d’originalités de la part de House… I want moar !!

    PS : Si ton billet retrace l’épisode dans l’ordre chronologique, il semble que j’ai vu une version un poil différente de celle que t’as vu (la plupart des scènes sont dans un ordre inversé). Tu les regardes sur quel support les épisodes, DVD Zone 2 ?

  13. Non non, je ne relate pas forcément dans le bon ordre, parce que sinon, il y a de quoi devenir épileptique à lire ça, après ! 😀 Quand je tiens une ligne narrative, souvent, je continue dans la foulée. C’est plus simple pour moi, les transitions sont moins lourdaudes, et j’imagine que pour les coquins qui lisent sans regarder la série (il y en a !!!), c’est plus facile à suivre. Sinon, DVD zone 2, en effet. 🙂 Donc non, je confirme, c’est rarement chronologique.

  14. Bon evidemment, cet épisode m’a rappellé Lance Armstrong. J’ai trouvé très intéressant d’imaginer qu’Armstrong, qui nie toujours se doper (de toute façon, que peut-il faire d’autre ?) réagisse devant des médecins comme ce cycliste et avoue tout si facilement lol
    Et j’ai adoré le parallèle entre ces deux hommes qui se dopent pour être les meilleurs dans ce qu’ils font. Et je ris en imaginant que de nombreuses personnes qui adorent House sont les premières à taper sur les vrais cyclistes qui se dopent.

  15. Oui, mais House, il est drôle. Et il a une vraie excuse pour se doper, puisqu’il souffre. Et puis c’est un personnage de fiction, alors on lui pardonne tout.

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