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204 : Commandatori

Encore une fois, je ne suis pas très fan des épisodes où Tony et la clique quittent le New Jersey. Mais bon, pour une fois, cela permet aussi de s’intéresser un peu aux femmes, dans les Soprano. Aux femmes de manière général.

On suit donc un peu les états d’âme de Mme Bompensiero, et par effet miroir, ceux de la veuve Aprile et de la Signora Soprano. Et encore par ricochet, ceux de Janice qui tout en critiquant copieusement la vie de ses copines, tombe dans les mêmes travers en se maquant avec Jackie Aprile, comme le lui fait vertement remarquer sa belle-soeur.

Et c’est vrai qu’elles font bien pitié, les gonzesses. Oh oui, elles ont une belle baraque, des ongles impecs (*jette un coup d’oeil aux siens* hum !), elles n’ont rien d’autre à foutre que déjeuner avec les copines, faire les boutiques et torcher les mômes… Eh ben… les malheureuses.

La première à péter un câble, c’est donc Mme Pussy. Tentative de suicide, dépression…

Sous le regard effaré des autres femmes qui préfèrent probablement faire comme si cela ne les concernait pas. Mais bien sûr.

C’est vrai qu’il est lourdaud, le gars Pussy. Et c’est sûr que les mafiosi, c’est pas franchement des gars super attentionnés envers leurs petites épouses.

C’est quand même une drôle de relation que ces messieurs entretiennent avec les femmes. Mères, filles, maîtresses, épouses… tout est bien rangé et dès que cela se bouscule un peu, ils ne comprennent plus rien à ce qui se passe.

Exemple en Italie où Tony est parti avec ses lieutenants, pour affaires.

J’en profite d’ailleurs pour remarquer que Christopher est de plus en plus à la dérive…

Bref, c’est curieusement sur le vieux continent que ces valeurs machistes entretenues par nos ritals d’Amérique volent en éclats. Le tout incarné par la fille du parrain local, lui-même impotent.

C’est donc elle qui mène les affaires, avec force gestes et hauts cris parce qu’elle est Italienne, faut pas déconner.

Ca, ça lui coupe, au petit Tony.

Amusant aussi de remarquer que sans être là, Melfi trouve quand même le moyen de s’infiltrer dans l’épisode. Tony trouve qu’Annalisa lui ressemble beaucoup, à sa psy.

Bref, si cet épisode n’avait pas été aussi riche en symboles, je pense que je ne l’aurais pas aimé du tout.
Au final, c’est tout de même un état des lieux magistral.
La preuve avec la dernière scène. Le grand « I’m home ! » de Tony, chargé de cadeaux, et l’indifférence de Carmela, presque dégoûtée de le voir rentré à la maison.

Brrrr…

Posted by on Juil 16, 2007 in The Sopranos | 2 comments

2 Comments

  1. Ben et alors ?… Furio Giunta, c’est pas ton style d’homme ?…

  2. Quelle horreur.

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