Categories Menu

110 : Histories

Par tous les démons de l’enfer, mes pauv’ z’amis… C’te tuerie de guest star qu’on se tape encore dans cet épisode !

TERI BAUER herself ! MADAME JACK BAUER, s’il vous plaît !!! A genoux, tous !!!

Oui, je sais, celle-là même qui a enfanté l’infâme Kim Bauer, mais enfin tout de même ! TERI BAUER !

Et attention, Jean-Claude ! Elle est VACHEMENT douée, la madame ! Elle nous fait une composition, je ne vous raconte pas. Non sérieux, moi, j’adore, j’adule. C’est une putain d’actrice.

Donc là-dedans, Teri Bauer, enfin, Leslie Hope, incarne une SDF pas très en forme. A vrai dire, elle délire grave… Et ça clignote méchamment, à l’intérieur.

Ouhlala, comme c’est pas bon, ce genre de court-circuit, ma pauvre Mme Bauer !

Alors, une fois à l’hosto, si comme Laurel, Foreman est d’avis de prendre cette petite dame et de la renvoyer dans sa rue avec un coup de pied au derche car il croit qu’elle simule, Wilson, lui, se montre d’emblée beaucoup moins catégorique. Pour lui faire plaisir, et surtout parce qu’il est intrigué par l’intérêt de Wilson (comme souvent), House accepte de se pencher de toute sa hauteur sur ce cas. Et là où Foreman avait refermé le sac de la dame en fronçant un nez dégoûté, House, lui, brandit un pull plein de vomi et pire encore… se pourlèche les doigts pour délivrer un premier diagnostic. Eeeeeew !

Jusqu’où ce mec est capable d’aller dans la provoc’, je l’ignore, mais ça marche super bien à la fois pour son image et pour son boulot, alors pourquoi s’arrêter ?

Après ça, les scènes spectaculaires s’enchaînent… Foreman (clairement dans le collimateur du patron, sur ce coup-là), se fait mordre la main par la patiente qui ensuite montre une étonnante peur de la lumière et de l’eau… Et lorsque pour lui faire plaisir (oui, cet homme ne vit que pour faire plaisir à ses co-détenus), House envoie Foreman enquêter sur l’environnement de la patiente et que celui-ci découvre des chauve-souris dans son carton, votre Sorcière a délivré son premier diagnostic. La rage, mes bons amis. Waouh, je suis trop douée !!! D’autant qu’eux ont bien mis vingt minutes supplémentaires à en arriver là.

Allez, hop, mon pauvre Eric. Viens chercher ta piquouze !

Oh, mais c’est qu’on est douillette, dites-moi !

Enfin, outre cela, cet épisode, c’est aussi l’énième confirmation que notre ami House est soit un gros tordu, soit un génie, ou les deux. La manière qu’il a d’observer ce qui l’entoure est fascinante. Certes, il prend forcément un pied formidable à déjouer les maladies les plus sordides, mais ce n’est pas tout. Il a une manière de vouloir toujours trouver le pourquoi du comment qui est limite pathologique mais qui rend le personnage d’autant plus hypnotisant.
Là, il voudrait bien savoir pourquoi Wilson tient tant à ce cas, et pourquoi Foreman le rejette.

Foreman : Okay. Even if she’s not faking, what’s so fascinating about this case ?
House : At the moment, how much you don’t want me to take it. That’s pretty fascinating

En fait, ce bâtard passe son temps à les jauger, à les observer, et à rire sous cape. C’est révoltant. C’est brillantissime !

D’ailleurs, certains ne sont pas dupes.

Mais subissent.

Ce qui m’amène à penser que si Foreman n’a pas vu les chauve-souris lui voler à la gueule dans le carton de la brave dame, c’est tout simplement parce qu’il ne voulait pas. Ce garçon, très brillant, au demeurant, est aussi une grosse tête de mule. Dès le début il avait décidé que cette patiente n’en valait pas la peine.

Une dernière rigolade avant de passer au mélodrame :

Atchaaaa !

Voilà comment House se débarrasse d’une consultation de famille nombreuse.

Pauvre Cuddy. Blasée.

Pour finir, la pauvre Mme Bauer, on s’en doute, ne se remettra pas de sa rage… D’ailleurs, la maladie passe presque au second plan quand les toubibs se mettent à enquêter sur ses proches. Nous aussi, on est suspendus aux résultats de leurs recherches. Comment en est-elle arrivée là ? Eh bien ils avaient dès le début toutes les réponses en main. Un accident de voiture dans lequel son morts son fils et son mari. Et la lente descente aux enfers.
Très triste. Mais remarquablement joué.

Enfin, il reste une réponse à trouver. Pourquoi Wilson était-il si attaché à ce cas ? Et il faudra que House le piste pour apprendre la vérité. Wilson a un frangin SDF qu’il n’a pas vu depuis neuf ans…

Voilà. C’était un épisode qui racontait beaucoup de choses. Comme l’indique son titre.

Le suivant est… oh, merveilleux.

Posted by on Juil 22, 2007 in House M.D. | 7 comments

7 Comments

  1. petite aparté sur les "guest" qui foisonnent dans les séries US.
    Il faut voir la composition de Forest Whitaker ( Academy Winner tout de même) dans ER.
    Il avait déja fait un joli numéro, bien barré dans la The Shield.

    A quand une aparition de Michel Bouquet (non pas Gégé Depardiou, please) dans Plus Belle la Vie ? Hein ? !!!

  2. En fait, les guests, c’est pas tout. Ce qui est intéressant, ce n’est pas juste « oh, la femme de Jack Bauer » ou « oh, la copine de Veronica Mars ». Ca, toutes les séries le font. Ici, c’est la manière dont ils sont utilisés qui est formidable. Chaque rôle est un véritable écrin, pour ces acteurs. Ou au contraire, ils sont éhontément sous-utilisés, ce qui est hyper gonflé ! Bref… une vraie science que maîtrisent visiblement à la perfection les auteurs de « House ». J’ai beau chercher, pour le moment, je ne vois pas de faille.

  3. Il y a méprise, je ne critique pas , au contraire je suis admiratif de l’humilité qu’ont toutes ces stars à faire des petites ou grandes apparitions dans des séries TV. Je suis friand de çà.
    Ce que je critique au contraire c’est que du côté gaulois, nos "stars" ne sont pas plus capable d’en faire de même.
    Grand pardon si mon post a pu laisser penser le contraire.

    Oh vénérée petite sorcière.

  4. Pas de souci ! Surtout quand on me parle comme ça… 😉 En France, déjà, il n’y a pas de séries, donc bon. Et quand les guest stars s’appellent Véronique Genest ou Corinne Touzet… bof…

  5. Vu Forrest dans ER, assez énorme effectivement, pourtant la saison d’ER est à pleurer d’ennui.
    Ce qui est bien chez House c’est que les guests ne sont pas du tout dans le créneau attendu, on sait leur faire refaire de la composition nouvelle bien que leur popularité vienne d’un rôle très étroit et spécifique.

  6. Sinon pour parler de l’épisode c’était quand même la première fois que ça se termine par la mort du patient. Hourra, tout n’est pas rose et "happy ending" dans House!!

  7. Ouais, juste histoire de dire que House ne ressuscite pas systématiquement les morts. Bel épisode, franchement… Au poil !

Post a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top