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101 : Pilot

Ouh la la, c’est du bon ! C’est du très bon ! Alors oui, vaut mieux avoir le coeur bien accroché, mais ptain, les personnages sont aux petits oignons, impossible de ne pas les aimer d’emblée, du moins la famille proche, car les autres, j’ai un peu du mal à les différencier, ils se ressemblent tous !

Mais gros gros coup de foudre pour ce coquin de Tony Soprano. Oh, cet air sublime de mauvais garçon qu’il se traîne.

Voilà, quand un parrain de la mafia se rend chez le psy, ça donne un truc assez spécial. Je plains la pauvre psy qui doit se rendre compte assez rapidement qu’elle n’a pas tout à fait à faire à un conseiller en retraitement des déchets.

Fabuleuse, d’ailleurs. Elle a un sacré truc, cette nana. Méga crédible, tout en nuances, leurs face-à-faces sont extraordinaires. J’aime beaucoup la manière qu’il a de raconter sa vie en déguisant la vérité. Genre quand il va tabasser un mauvais payeur, il dit qu’ils ont pris un café !

En tout cas, au bout de deux minutes, l’animal me fait rugir de rire. Le coup des canards, merde alors !

Voir cette terreur s’émerveiller devant les canards qui ont fait des petits dans sa piscine, c’est grandiose.

La famille, ensuite. Sa femme, excellente aussi. Pas franchement cliché, en plus, ce qui est très bon.

Par contre, absolument explosée de rire lorsqu’entendant un bruit suspect, elle va direct dégainer la grosse artillerie !

Ah non, ça c’est fabuleux, quand même !

Les gosses sont à tuer, naturellement, ados, en plus, on n’a pas fini d’en baver, avec eux.

Et la mère. Ptain, la mère de Tony. Oh my God !

Tatie Danielle italienne, en pire !

Donc au milieu de ce petit monde, il craque, le père Tony. D’où la psy, les anti-dépresseurs et tout ça. Je suis vraiment curieuse de voir comment il va concilier son désir de conserver une famille unie, les menaces qui semblent peser sur son statut de parrain (on sent bien qu’il n’a jamais franchement été prévu pour ça, à l’instar d’un certain Michael Corleone, d’ailleurs), et ses crises d’angoisse.

En tout cas, acteur extraordinaire. Son craquage quand il raconte que les canards sont partis est génialement fait. On y croit tellement fort, à ce personnage.

Et encore une fois, la psy, en miroir, est excellente.

Bon, je ne peux pas m’empêcher de mettre cette caps ; il fait tellement bien le geste de Vito Corleone que je ne résiste pas !

Alors voilà, on s’attache d’emblée à ce gros lourdaud, qui tue comme il découpe le poulet du dimanche, et sans aucun remords… Malgré ça, sa détresse nous touche… Je ne sais pas pourquoi.

Un petit mot sur ceux qui l’entourent. L’oncle Junior est fabuleux. Le neveu, Chris, est pas mal non plus.

Mais lui, il m’a l’air vraiment dangereux.

C’est marrant qu’il ait sorti la phrase fétiche du Parrain (« Luca Brasi sleeps with the fishes ») à ce bonhomme là précisément.

Je trouvais justement qu’il ressemblait à Luca Brasi !

Bref, c’est très très savoureux, tout cela. J’ai hâte de voir la suite, d’en apprendre plus sur Tony, et surtout, je veux PLUS de face-à-faces avec la psy !!!

Posted by on Mai 9, 2007 in The Sopranos | 8 comments

8 Comments

  1. Bien sûr la série est pleine de références aux grands films de gangsters. La plupart du temps d’ailleurs de façon tout à fait volontaire de la part des personnages.
    Silvio Dante cite souvent Le Parrain, pour Christopher c’est plutôt Scarface (question de génération), et les plus pointus des spectateurs apprécieront une phrase de Paulie Walnuts faisant référence à une réplique très célèbre de Little Caesar (1921, avec Edward G. Robinson).

    D’ailleurs, en y repensant, c’est aux Soprano que je dois mon goût pour les films de gangsters. Avant, j’en connaissais peu. Juste Les Affranchis et Casino quoi… et puis un des épisodes de la saison 3 fait beaucoup référence à Public Enemy. Alors j’ai voulu voir ce film, et je l’ai tellement aimé que je me suis acheté le coffret de films noirs avec dedans Public Enemy justement, Little Caesar, et les merveilles que sont The Roaring Twenties, White Heat et Angels with Dirty Faces… Et donc je suis tombé amoureux de l’immense James Cagney.
    Franchement, ce type, il te bouffe De Niro et Pacino au petit déj’ !!!

    Say hello to my little friend !!!

  2. Et bien, c’est dingue que tu aies accroché si vite, du coup je me demande qi je suis pas passée à côté de quelque chose quand j’avais vu les débuts, bizarre ….. note pour moi-même, réessayer les sopranos.

  3. En tant qu’inconditionnel des Soprano, je me permet de rétablir la vérité; Tony n’est pas le parrain de la mafia du New Jersey dans le pilote, il n’est qu’un des capo de Jackie Aprile. Voila, c’est tout. C’était vraiment très interessant.

  4. Ca y est, j’ai zappé qui est Jackie.

  5. Pour ta défense, on peut dire que Jackie n’apparait pas dans le pilote 😉
    Il est par contre présent dans le 2nd épisode.

  6. Hanlala, mais ils ont tous la même tête de truands !

  7. Moi ce qui m’épate, c’est qu’ils sont tous gros !… Est-ce parce que ce sont des mafiosi ou bien simplement parce qu’ils sont américains ?

    Cela dit, n’aie pas d’inquiétude. Tu ne seras pas ensevelie sont un tas de gangsters graisseux. Très rapidement, l’histoire se centre sur Tony et son équipe, en particulier son neveu Chris Moltisanti, Paulie Walnuts et Big Pussy Bompensiero.

  8. Ben en même temps on les voit toujours en train de becter, de picoler, de se faire des barbecs… Pis c’est des méditerranéens, ça aime la bonne chère, ça, monsieur.

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