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208 : A necessary fiction

Mais comment ils font, dites ? Sérieusement, comment ils font pour me faire tomber à la renverse à chaque fois ? Ah on la sentait monter, la pression, ces derniers épisodes. Cette fois, ce sont des putains de scènes familiales gran-dioses ! Du drama à faire pâlir tous les RDM de la création ! Du Shakespeare ! (Quoique la mort de Servilia dans le dernier épisode était extrêmement shakespearienne.)

Et pour commencer, ce discours vibrant d’Octave, en hommage aux femmes de Rome, si courageuses et vertueuses, sans lesquelles les Romains ne seraient rien.

(Pourquoi suis-je étonnée de découvrir à quel point tout le monde semble s’arranger du mariage d’Octavie avec Antoine ?)

Quand je disais que Jocasta ne faisait pas une si mauvaise affaire, en se faisant marier à Posca…

Et puisque cet épisode est placé sous le sceau de la femme… La voilà, celle que j’attendais depuis longtemps, cette taupe de Livie.

Ah ça, c’est une jolie toupie, celle-là !

Et le pauvre Pullo. Merde alors, je ne pensais pas qu’on nous occirait Eirene !

Vraiment, ça m’a sciée, pour le coup ! Je regrette presque d’avoir dit des méchancetés sur elle.

Eh bien voilà nos deux gaillards veufs, ma foi. C’est plutôt ironique de voir que finalement, ce qui arrive à Pullo, c’est un peu ce qu’il a fait à Eirene, qui avait un mec à une époque. Et qui a été tué par Pullo, fou de jalousie. Episode que je viens de revoir d’ailleurs, et qui marquait le début de la descente aux enfers de Pullo. Là, il semblerait que malgré un grand chagrin, le bonhomme soit relativement épargné… étant donné la scène d’anthologie qui va se dérouler chez son copain Vorenus.

Car sur fond de vol d’or (l’or d’Octave, que Mécène avait prévu de barboter, d’ailleurs, le salaud), Vorenus, qui n’est pas plus bête qu’un autre, va réussir à remonter les indices, jusqu’à sa fille, indic’ de son « third man ». Et là, mes enfants, aux abris. Je n’en revenais pas ! Et elle y va, la petite Vorena, elle lui en balance, à son père. Ah ça, il fait peur, quand il est en pétard, le gars Vorenus, mais elle n’a pas peur. C’est plutôt elle qui ferait peur. Grandiose, la petiote.

Et en plus, ça lui va super bien, cette rage.

Elle a de qui tenir…

Mais Vorenus ne fera pas l’erreur de la tuer, elle aussi.

Et voilà comment retenir son souffle pendant plus de trois minutes. C’pas difficile.

Dans le même genre, nous avons Octave qui découvre le joli petit cirque qui se déroule dans sa famille… en résumé : qui nique qui ? Merci Mécène.

Et avant d’aller faire le ménage là-dedans, Octave annonce à sa future épouse qu’il risque d’avoir à la frapper de temps en temps parce que ça le fait bander. Hin hin.

En même temps, c’est pas comme si on était surpris. Octave, il a des pulsions de cruauté depuis le début. C’est subtilement suggéré, mais c’est acquis. Qui plus est, étant donné comment Livie est supposée avoir les dents qui rayent le parquet (ce qui est le cas, du moins au sens premier de l’expression), ça ne la dérange pas.

C’est donc parti pour la grande scène du quatre. Femmes cloîtrées, Antonius envoyé dans ses terres orientale, grande leçon de morale…

Ca s’annonce drôle, tout ça. Enfin, pour ce qui est d’Antoine, je gage qu’il va bien s’amuser… en orient. Uh uh uh.

Heureusement qu’Agrippa fait mine de faire croire à Octave que c’est lui qui a séduit Octavie (ce qu’Octave ne croit pas un instant, bien entendu) parce qu’étant donné la pathétique rupture qui va suivre, j’aurais été super déçue.

Alors oui, super romantique, les deux amoureux qui se retrouvent dans les cuisines grâce à Atia… Mais bon, on se doute bien que ça ne va pas pouvoir durer et que non, Agrippa ne va pas enlever Octavie loin loin loin de Rome. Arf.

Pauvre biquette. Un amant qui se dégonfle (a-t’il vraiment le choix, cela dit ?), un mari aux abonnés absents et un polich’ dans le tiroir…

Contre toute attente, j’ai bien aimé la scène d’adieux entre Atia et Antoine… Je me rends compte que vraiment, il tient à elle. Sinon, pourquoi venir brailler son nom dans la rue et lui promettre de revenir la chercher ?

Je crois que c’est juste ce qui lui fallait pour ne pas se laisser crever de désespoir, cette vieille rosse.

Enfin, j’ai bien peur quand même que malgré cet élan de tendresse, Marco ne vienne jamais la chercher…

Et pour finir, rah. Franchement, ces deux-là, ils me…

Je le savais (et le redoutais) qu’on nous les sépareraient. Voilà donc Vorenus sur le départ, suivant Antony, tandis que Pullo va s’occuper de la petite famille. Argh, les couillons…

Ils reviennent de loin, quand même, ces deux-là.

Ca commence à sentir fort la fin, tout ça. Et quand je me souviens de la saison 1 et de la montée en puissance des quatre derniers épisodes, j’ai peur peur peur… Surtout que là, ce sera FIN. F.I.N. Plus rien, nada.

Posted by on Mar 13, 2007 in Rome | 18 comments

18 Comments

  1. Ouaip… et on entend parler d’un certain Tiberius, le fils de Livie, un petit garçon sans nul doute promis à un grand avenir…
    Excellent épisode, qui finit sur un Pullo qui fait enfin ce qu’il aime vraiment, massacrer ses adversaires !…

    Sinon, quand Octave partira en égypte mettre la patée à Marc Antoine, qui se retrouvera face à face sur le champ de bataille ?… Hein ?… Je vous le demande…

  2. Quelle horreur… Je ne m’étais pas projetée aussi loin… 🙁

  3. J’ai beaucoup aimé aussi le crieur public et son: "La semaine prochaine, grande vente d’esclaves chez Marcellus. Des jolies vierges germaines, des grecs érudits… chez Marcellus, des esclaves pour tous les budgets !"…
    Il ne manquait plus que "Elu produit de l’année" pour être complet.

  4. Il avait fait le coup de la pub dans la première saison, ça m’avait fait hurler de rire, d’autant qu’il avait l’air consterné de ce qu’il racontait !

  5. Octave est encore une fois splendide dans cette épisode (m’étonne pas qu’il s’appelle necessary fiction, parce qu’il y a quand même pas mal de trucs rajouté, je crois)!
    la scène avec "just family" est impressionante!! il impose son autorité quand même!! et Mecene qui arrive à se démarquer hop comme ca!
    j’ai aussi été étonné par Marc Antoine, qui vient dire au revoir (finalement, Adieu…) à Atia, qu’il aimait vraiment!!
    de l’autre côté, on a Vorenus qui découvre que sa propre fille est celle qui les a vendu, pour un type répugnant qui plus est!!
    la petite Lidia, assez étrange!! très frele, et elle va surement se prendre des coups… un peu surpris par Octave qui avoue ses tendances SM, même si son côté violent ressort parfois (ne serait ce que dans le premier épisode, quand il bastonne à mort un des types qui l’a capturé!)

    il me manque les dernières minutes de ma "location", donc com à finir.

  6. C’est « Livia ». Une vraie taupe historique. Sinon, on se montre étonnés par Marc Antoine, mais à la fin de la saison 1, il supplie presque Octavie de demander à sa mère de revenir vers lui. Il lui confie qu’il ne peut pas vivre sans elle…

  7. j’ai vu les cinq dernières minutes, et Pullo m’a presque fait peur avec ses yeux de tueurs!! c’est impressionant!!
    et pour finir, Marc Antoine et Cleopatre… très bien faite leur retrouvaillles!! toujours aussi "saloppe", la petite cléopatre…

  8. Euh, j’ai pas vu ça, moi !!!

  9. moi non plus, la première fois, mais parce que le fichier que j’ai "loué" était pas complet (vérifie la taille!)

  10. Merde !!!

  11. Episode époustouflant du début à la fin. Je ne m’attendais pas à la mort d’Eirene… je suis tout triste moi je l’aimais bien…
    Quand même l’esclave qui tue la femme de Pullo qui lui-même a tué le mari de sa femme, si jamais ils se mettent ensemble, c’est un sacré couple. La rage qu’elle met dans le dernier combat me le laisse présager…
    Quant au reste, magnifique ! Je trouve grandiose Octave. Le départ de Vorenus est dans la continuité des choses, sa scène avec sa fille est vraiment superbe.
    Brrr vivement la suite. C’st vraiment du grand art cette série.

  12. Ah si, on revoit Cléo, même que je ne m’y attendais pas dans ce zode… Et pis le coup du remix Ptolémée du générique, et le p’tit blanc, uhuh !!

    Comme Arnaud, moi aussi je pressens l’affrontement sur le terrain pour nos gaillards… En fait, je m’y attendais déjà en début de saison pour tout dire…

    Et alors qu’Octave me scie en s’enfonçant encore et toujours plus loin dans le rôle du sombre connard, Marco a failli me tirer une larmichette avec Atia…

  13. Bon, comme je n’ai pas vu la fin, ne vous précipitez pas pour tout me raconter, merci.

  14. Oula, encore une épisode puissant ! J’ai a-do-ré la grande scène du II "just family", organisée en sous-main par un Mécène vachement calculateur (il me plait de plus en plus, celui-là ! 😀 ) : "viens donc voir Livi comment c’est dans notre famille", ben elle n’a pas dû être déçue du voyage ! 😀 Par contre Antoine expédié en Egypte sans Octavie ? Qu’est-ce à dire ? c’est pas logique, même si ça lui laisse les mains libres pour aller les mettre sous la fine tunique de Cléo, qui sait très bien comment accueillir le Marco 😀
    Formidable aussi la scène entre Vorenus et sa fille. Je regrette juste que le Roméo soit mort avant qu’elle ait pu réaliser à quel point elle s’est fait avoir, ça aurait pu lui ouvrir les yeux sur son père. J’espère vraiment que la petite famille finira bien, ça me rend triste qu’ils soient tous si malheureux, snif. En plus on nous a séparé Astérix et Obélix, je suis triiiiiiiste ! 🙁
    Très très bien, sinon, la baston finale. Quand le truand dont je ne retiens pas le nom s’avance vers Pullo en lui proposant la paix parce que ce gros con de Vorenus, en gros, bla bla bla, j’ai bien cru que Pullo allait charger directement, mais non, c’était encore mieux ! 😀 J’ai cru un moment que Gaïa n’allait pas survivre à la bagarre, en expiation, mais non??? J’attends de voir, mais ça me ferait mal qu’elle se tape encore Pullo après ce qu’elle lui a fait ! Gaïa delenda est !

  15. Très angoissant le départ de Vorenus, on sait bien ce qu’il va en rester des amis de Marco….
    ça va pas méga bien se finir à Alexandrie normalement, donc j’avoue que ça m’inquiète au plus haut point, je l’aime bien quand même…

  16. Oui, effectivement, l’inquiétude monte et on commence à se demander qui va en réchapper…

  17. Ben normalement Octavie, Octave, Agrippa, Mécène….
    Et c’est tout!
    Ah si et cette punaise à grandes dents de Livie… bouark!

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