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108 : Caesarion

Ah, l’Egypte, son Sphynx, ses pyramides, ses pharaons… Cet épisode, c’est probablement l’une des pages de l’Histoire que l’on attendait avec le plus d’impatience. Alors malgré quelques défauts et menues trahisons envers certains détails historiques, on se régale quand même tellement c’est grandiose.

Déjà, son Ptolémée XIII, qui n’est pas sans évoquer Augustus Gloop…

Et la manière dont Jules le remet à sa place, ce minus mal mouché…

Faut dire que le coup de la tête de Pompée présentée sur un plateau n’a pas l’heur de plaire à son Excellence…

Dans la foulée, j’ai trouvée sublime la crémation de la pauvre tête du défunt P., et la larme de César, sans doute gage de respect et d’hommage à leur ancienne amitié…

Pour sûr, Julius aurait préféré lui offrir une mort digne.

Moralité, ça va chier pour le galopin…

D’autant que Steve MacQueen est sur le coup pour trouver la Cléopâtre.

Flanqué de son fidèle Mister Big.

La fameuse Cléopâtre qui, dans cette version de l’histoire, a légèrement tendance à abuser du chichon.

Ce qui lui met furieusement le feu au derrière et nous gratifie par là même d’une scène d’anthologie dans laquelle notre Vorenus, outré par les attouchements princiers, est bien incapable de tirer partie de la chose.

Cléo : « This insect refuses me ! »

Moralité, c’est ce grand pendard de Pullo qui aura l’honneur d’honorer sa majesté.

(Eh ben moi, je ferais pas la fine bouche, surtout quand il a cette dégaine-là… Miam miam.)

Moult cinoche plus tard, la princesse fait une arrivée remarquée auprès du Jules…

Et se le tape dans la foulée, naturellement, sinon, à quoi ça sert d’arriver à moitié dépoitraillée en faisant des grâces…

(Quelle comédienne ! )

Forcément, même un vieux machin comme ça, ça l’émeut.

Pendant ce temps, à Rome.

Fabuleuse scène entre Antoine et Cicéron ! Où le jeune loup promet à son vieux copain de lui clouer les paluches sur la porte du Sénat s’il ne se tient pas à carreau !!! Evidemment, quand on a vu la saison 2, cette scène résonne d’une manière particulière.

Tandis qu’à Alexandrie, le jeune Augustus fait une petite indigestion d’eau croupie.

Et que César se la pète avec un marmot qui n’est peut-être (sans doute) pas de lui.

We wants more, preciousss !!!

Posted by on Mar 11, 2007 in Rome | 5 comments

5 Comments

  1. Tiens, j’ai trouvé l’extrait de La Guerre des Gaules où César parle de Vorenus et Pullo… bien sûr, il y a des choses qui ne correspondent pas à la série (Pullo est centurion par exemple), mais sinon, on imagine bien nos deux personnages bien connus dans le rôle…

    Il y avait dans cette légion deux centurions d’une grande
    bravoure, qui approchaient des premiers grades, Titus Pullo et
    Lucius Vorénus. C’était entre eux une perpétuelle rivalité à qui
    passerait avant l’autre, et chaque année la question de
    l’avancement les mettait en violent conflit. Pullo, au moment où
    l’on se battait avec le plus d’acharnement au rempart, s’écria :
    « Pourquoi hésiter, Vorénus ? quelle autre occasion attends-tu de
    prouver ta valeur ? c’est ce jour qui décidera entre nous. » A ces
    mots, il s’avance hors du retranchement, et choisissant l’endroit
    le plus dense de la ligne ennemie, il fonce. Vorénus ne reste pas
    davantage derrière le rempart, mais craignant l’opinion des
    troupes, il suit de près son rival. Quand il n’est plus qu’à peu de
    distance de l’ennemi, Pullo jette son javelot et atteint un Gaulois
    qui s’était détaché du gros de l’ennemi pour courir en avant ;
    transpercé, mourant, ses compagnons le couvrent de leurs
    boucliers, cependant que tous à la fois ils lancent leurs traits
    contre le Romain et l’empêchent d’avancer. Il a son bouclier
    traversé d’un javelot qui se plante dans le baudrier de l’épée : ce
    coup déplace le fourreau, et retarde le mouvement de sa main qui
    cherche à dégainer ; tandis qu’il tâtonne, l’ennemi l’enveloppe.
    Son rival, Vorénus, accourt à son aide. Aussitôt, toute la
    multitude des ennemis se tourne contre lui et laisse là Pullo,
    croyant que le javelot l’a percé de part en part. Vorénus, l’épée au
    poing, lutte corps à corps, en tue un, écarte un peu les autres ;
    mais, emporté par son ardeur, il se jette dans un creux, et tombe.
    C’est à son tour d’être enveloppé ; mais Pullo lui porte secours, et
    ils rentrent tous deux au camp, sains et saufs, ayant tué beaucoup
    d’ennemis et s’étant couverts de gloire. La Fortune traita de telle
    sorte ces rivaux, qu’en dépit de leur inimitié ils se secoururent
    l’un l’autre et se sauvèrent mutuellement la vie, et qu’il fut
    impossible de décider à qui revenait le prix de la bravoure.

  2. Waouh, bravo pour avoir trouvé ça, c’est génial, je ne pensais pas que Pullo et Vorenus avaient vraiment existé !!!

  3. je me souvenais avoir lu qui’l s’était inspiré de la guerre des gaules pour les noms, mais pas pour leur complicité/inimité ainsi que pour le fait qu’il se connaisse et soient de grands guerriers!!
    et là, Cesar parle de "fortuna", ce qui va bien avec nos deux loustics!!

  4. Tiens moi non plus je ne me doutais pas que Vorenus et Pullo avaient existé réellement !
    Bon, j’imagine qu’ils sont exactement ce genre de figurants de l’histoire à qui on peut facilement inventer une histoire qui se mêle à la grande sans créer de situations gênantes???

  5. Pfiou, j’ai passé ce jeudi la saison 1 de Rome à mon frangin et il me l’a rendue… hier en me pressant de lui filer la saison 2. o_O

    Il ira loin ce petit.

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