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7 – Jaynestown

Eh bien il semblerait que la série s’envole à partir de cette mi-saison (ou plutôt mi-série, dirons-nous… bouhouh… ). Franchement, les quelques quatre ou cinq épisodes qui suivent la grande rigolade de Mrs Reynolds sont absolument excellents. Les personnages trouvent une véritable profondeur grâce à des épisodes qui s’attachent tour à tour à chacun, sans jamais oublier les petits copains.

Celui-ci est encore un grand grand moment de rigolade. Et il se focalise sur probablement mon deuxième personnage préféré après Malcolm et ses bretelles : le sieur Jayne Cobb. Le gros bourrin blindé de flingues, pas très futé et auquel il vaut mieux ne pas faire confiance étant donné que la seule chose qui l’intéresse à part ses flingues, c’est son portefeuille. J’en parlerai plus tard mais dans un flashback, on voit la manière dont Malcolm le recrute et c’est à hurler de rire.

Dans cet épisode, nos amis de Serenity arrivent sur une planète sous un prétexte que j’ai légèrement oublié, une fois de plus… Et Jayne n’en mène pas large car il se souvient y avoir commis un fameux hold-up des années plus tôt. Moralité, il enfile tout l’attirail possible pour passer inaperçu…

Sacré Jayne.

A peine arrivée, la petite équipe tombe sur un article assez inattendu…

Simon : « This is what going mad must feel like. »

Kaylee : « Everywhere I go, his eyes keep followin’ me. »

Il se trouve que pour une raison inconnue, Jayne est considéré presque comme un Dieu sur cette planète. Et bien entendu, les habitants ont tôt fait de découvrir qui se cache sous la casquette et les lunettes.

Mais avant ça, histoire de bien comprendre à quel point Jayne est adulé sur la planète, un petit concert folk dans le tripot du coin nous montre l’étendu de la catastrophe :

Les paroles de la chanson :

Jayne
The man they call Jayne
He robbed from the rich, and he gave to the poor
Stood up to The Man and he gave him what for
Our love for him now ain’t hard to explain
The hero of Canton, the man they call Jayne
Our Jayne saw the Mudders’ backs breakin’
He saw the Mudders lament
And he saw the Magistrates takin’ every dollar, and leavin’ five cents
So he said, « You can’t do that to my people »
He said, « can’t crush them under your heels »
Jayne strapped on his hat
And in five secons flat
Stole everything Boss Higgins had to steal
He robbed from the rich, and he gave to the poor
Stood up to The Man and he gave him what for
Our love for him now ain’t hard to explain
The hero of Canton, the man they call Jayne
Now here is what seperates heroes
From common folk like you and I
The man they call Jayne he turned ’round his plane
And let that money hit sky
He dropped it onto our houses
He dropped it into our yards
The man they call Jayne he stole away our pain
And headed out for the stars
He robbed from the rich, and he gave to the poor
Stood up to The Man and he gave him what for
Our love for him now ain’t hard to explain
The hero of Canton, the man they call Jaaaaayne !

OH… MY… GOD !

Simon : « No, THIS must be what going mad feels like ! »

Bien évidemment, connaissant Jayne, il n’a jamais voulu rendre ce fric aux malheureux. C’était un accident, et il n’aurait jamais cru que ces braves gens penseraient qu’il l’avait fait exprès. C’est qu’il en chialerait. C’était le casse de sa life. *s’essuie les yeux*

Mais finalement, il s’y fait vite, à cette célébrité !

De son côté, chargée de dépuceler le fils d’un notable, Inara apprend la nouvelle : celle d’un grand messie revenu à Canton après des années d’absence, un Robin des Bois moderne, un immense bienfaiteur…

Tout attendrie, elle se met à évoquer ce grand homme, généreux sous ses airs de sauvage…

Le gars : « What, you know Jayne ??? »
Inara : « Jayne ? You mean Jayne Cobb ??? »

Cette couillonne pensait bien entendu parler de Malcolm ! Si c’est pas trop mignon.

Au final, après moult rebondissements, Jayne se voit bien entendu obligé d’avouer qu’il voulait vraiment garder ce fric pour lui…

C’est plutôt marrant de voir ce gros machin bouffé de remords sans bien comprendre ce qui lui arrive.

Heureusement que le captain est un peu là pour lui expliquer.

Il y a une chose que j’adore, dans cette série. C’est que les « back to normal » ne sont jamais bâclés. On prend le temps de finir les épisodes. Ce sont des moments vraiment très agréables où les personnages en profitent pour remettre les choses à plat, et c’est nécessaire étant donné la promiscuité dans laquelle ils vivent. Et c’est ça que j’aime aussi, le fait que Serenity soit un si petit vaisseau. Avec une cabine de pilotage grande comme un mouchoir de poche, des chambres toutes petites et une cuisine que tout le monde doit partager. Et le fait aussi qu’il n’y ait pas de but particulier à ce voyage. Si ce n’est naviguer et aller toujours un peu plus loin. C’est une jolie philosophie, je trouve. Et finalement, tous ne font ce boulot, honnête ou pas, que pour aller un peu plus loin et mettre de l’essence dans le réservoir. C’est chouette.

Posted by on Fév 5, 2007 in Firefly | 4 comments

4 Comments

  1. Bon, faut bien que j’avoue que j’adore cet épisode. Déjà Jayne emmitouflé sous 3 tonnes d’habits !!!!!!
    Ensuite, la tête de chacun quand ils découvrent la statue ! Un grand moment !
    Tout comme dans le bar, quand ils écoutent la chanson !!! Et la chanson !!!!!!!!
    Je me tords de rire sur ma chaise en y repensant. D’ailleurs, je crois que je vais me refaire cet épisode et le précédent, avec Saffron !!!!!

  2. Trois supers épisodes d’affilée, y a pas à tortiller. Quoique Ariel et l’épisode dans l’hosto sont géniaux aussi.

  3. suis un peu moins emballe par cet episode meme si la chanson est un moment ulmtime ….peut etre aussi parce que c est le doc qui revalorise jayne…et ca ca a du mal a passer mais quand je pense a la suite …je me dit que en fait c est bien ammener …
    un vrai duel enfin… entre jayne et un de ces anciens collegues…
    et puis quand je repense a lka suite l attitude de j ayne est vraiment pas tres tres coiol mais j avoue ne pas avoir ete alerte tout de suite …comme quoi ca a bien pris…

  4. Et bien ca y est, j’ai maté ce fameux épisode, et je dois avouer que c’est franchement jouissif du début à la fin. Adam Baldwin me troue le cul un peu plus à chaque épisode !!!

    Non mais franchement, déjà le voir se camoufler en homme des sables, c’est fort. Ensuite quand on voit la statue, j’ai eu la même réaction que le doc, what the fuck ? Son of a b…!
    La tête des tous les persos quand on découvre que Jayne est un héros, tout simplement énorme. Ils sont tous autant en admiration devant cette statue, qu’en train de se demander tout béats comment le Jayne qu’eux connaissent puisse avoir une statue à son nom.
    Mal n’en revient pas. Jayne, celui qui ne pense qu’à sa gueule et à son fric, un héros.
    Juste énorme.

    Baldwin joue vraiment très bien le héros au grand c? »ur, sur le cul quand il découvre qu’il est un héros malgré lui, et encore plus quand il comprend où a fini l’argent. C’est à mourir de rire !!!

    "To Jayne !!!
    – To me !!! " 🙂

    Le doc, démoralisé en train de s’apitoyer sur son sort devant les beaux yeux d’une Kaylee toute admirative de son gentil petit docteur, c’est très bon aussi.

    Mais aussi bien remplie soit leur mission, ce n’est finalement pas un happy end.
    Jayne le mercenaire, ne comprend vraiment pas comment des gens peuvent le considérer comme un héros au grand c? »ur. Il est vrai qu’après tout il ne l’a pas mérité, sa réputation n’étant que le fruit du hasard. Mais dans une vie aussi misérable que la leur, ces boueux comme on les appelle se sont crées l’espoir dont ils avaient tant besoin pour survivre à leur misère.
    Tout comme toi sorcière, j’aime beaucoup cette manière de conclure l’épisode, c’est vraiment très particulier. On s’est bien marré, on a bien picolé, mais maintenant c’est le retour à la réalité. 🙁

    Je n’ai pas encore vu les autres épisodes, mais j’imagine que celui-ci restera sans doute un de mes préférés !! Jayyyyne !

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