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216 : Sacrifice (ou comment la Sorcière pète un câble)

Bon, voilà, j’ai passé un très sale quart d’heure. Ca faisait plusieurs jours que je reculais le moment de regarder cet épisode parce qu’au fil de la deuxième moitié de cette saison 2, ma patience s’étiole et mon énervement, lui, s’accroît.

Pour commencer, c’est joli, ce parallèle entre cette femme désespérée par la mort de son mari et prête à tout pour le venger et pour éviter que ça ne se reproduise et ce qui se passe dans cet épisode très « couples ».

J’ai tendance à n’avoir que très peu de sympathie pour tous les personnages satellites, trois petits tours et puis s’en vont. Là, c’est pareil, d’autant que je méprise les moyens employés par son groupe.

Mais bon, à l’origine, il y avait ça…

Enfin bref, oublions cette dame un peu désagréable et revenons-en à nos connards de personnages principaux. Hum.

Déjà, la mère Roslin. Ouarf ouarf ouarf. Elle recommence à radoter, Tata ! Ca faisait longtemps qu’elle nous avait pas sorti la menace du bébé tueur !

Ah ben oui, depuis que le fameux bébé tueur lui a sauvé la mise, en fait. Sacrée Roslin.

NANANANANANANAN ! *se cache les yeux*

Billy, ne fais pas ça !!! Ne demande pas en mariage cette moins que rien !!! Aaaaarrrrrrrrrrggggh, il l’a fait !

Mais quelle tarte !

Non, ça désolée, mais les grands yeux innocents, j’achète plus, désolée, faut trouver autre chose, Anastasia…

Pauvre Billy…

Ah, petite parenthèse : voici un des nombreux hommes de mes rêves…

Lee tu es un crétin. Tu cherches la merde ? Tu vas la trouver, oh oui. Puissance cinq mille.

Effectivement, je me rends compte que Dualla est très amoureuse de Lee, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Une vraie fixette, qu’elle nous fait, cette greluche. Et Billy a beau venir lui faire une scène, elle n’arrête pas de regarder du côté de Lee.

Si elle pouvait envoyer dinguer Billy, elle le ferait, mais je pense qu’elle a très peur de passer pour la Thénardier devant Lee alors qu’elle est en plein placement de pions.

De son côté, Lee est terrifié à l’idée d’être le salaud dans l’histoire… C’est ça son souci, s’il n’est pas Mister Right, il est paumé. Pauvre petit con, va.

Ah, Ellen Tigh…

J’adore Ellen. Avec elle, d’un seul coup, même les pires têtes à claques deviennent des anges de pureté !

Bon, l’espace de dix secondes, Lee redevient mon héros grâce à son oeil de lynx…

Ptain, Ellen est au taquet ! Je suppose que de lui avoir tâté le croupion dans la saison 1, ça lui a mis l’eau à la bouche…

Han !

Malheureusement, ça ne pouvait pas durer…

Lee, tu es très con.

Bon, c’est le moment pour Bôpâpâ de sortir son arme secrète et ô combien fatale, toute sapée de satin noir pour aller niquer tout ce qui bouge sur le Cloud Nine (confession Ronnesque du podcast, oui, Kara était en sortie « baise »).

Et ça d’ailleurs, c’est la tête qu’elle fait quand elle apprend que Lee fait partie des otages…

(Comment avais-je pu ne pas voir tout ça ?)

C’est là que la mission s’arrête et que commence l’affaire personnelle. Si Lee n’avait pas été dans le bar, Kara n’aurait pas outrepassé les ordres d’Adama et décidé d’y aller elle-même…

Foutue tête-brûlée.

C’est horrible, il n’y a rien de pire que ça. Je suis sûre que Kara ne se remettra jamais de lui avoir tiré dessus…

Son visage, le « no » silencieux… Brrrr…

Et la chute de Lee, son regard complètement incrédule, braqué sur elle…

On voit bien que tout s’arrête, pour elle, que c’est fini, il n’y a plus de terroristes, plus rien…

Ptain, cet échange de regards, c’est du délire. Et lui qui tourne tant qu’il peut la tête pour ne pas la lâcher des yeux jusqu’à ce qu’il tombe dans les vapes.

Pauvre Kara. Est-ce qu’elle est vraiment vouée à détruire tous ceux qu’elle aime ? Je veux dire, en revoyant cet épisode, tout Unfinished Business s’explique. De tous les personnages auxquels on n’épargne rien, c’est certainement elle qui en ramasse le plus. Pauvre petite fille…

Je suis presque épatée qu’elle ait le courage de le dire à Adama. Ce n’était pas nécessaire mais elle le fait. Respect…

Breeeeeuuh…

(Je peux vous dire que Ron doit aimer ce personnage à la folie pour lui faire traverser des choses pareilles… )

Et pendant ce temps, Lee baigne dans 72 litres de sang et dans à peu près autant de larmes de Dee…

Et Adama et Sharon continuent leur gentil bras de fer.

Je trouve ça chouette que Saul se rend compte à quel point le point de vue d’Adama a évolué concernant Sharon. J’aime beaucoup Saul, dans cet épisode. Il a bien relevé la tête depuis l’affaire de la loi martiale. Il a retrouvé sa place. Et là, alors que sa femme va peut-être se faire zigouiller (et on sait à quel point il l’aime, cette roulure), je trouve qu’il a de supers réactions.

Bref, je l’adore, mon vieux sanglier. Je trouve qu’il est un excellent soutien à Bill, en ce moment.

Pauvre Kara, pauvre biquette… Elle doit vraiment être dans une détresse terrible.

Je crois que je ne pourrais pas le regarder en face.

Ptain, si seulement le beau-frère de Madame Choucroute avait tiré, quand elle dit : « Kill the girlfriend ».

Bonjour madame !

Quel gâchis… Bon, en tous cas, très propre l’arrivée des marines…

(Hé hé hé, joliiii !)

A un détail près, cela dit…

Oh, oui, c’est ça, pleure, pauvre conne…

Pffff, la scène de la morgue… Terrible. Mary McDonnell a failli me faire chialer. Elle est tellement bonne, dans ce genre de trucs…

Elle joue ça de manière tellement viscérale…

Terrible.

Et voilà ce que j’aurais préféré ne pas voir… Mais en même temps, Kara a eu sa chance…

(Oh, le regard déchirant ! Jamais on ne la voit comme ça !)

Je sais qu’elle déconne à bloc mais je ne peux pas m’empêcher de la plaindre. D’autant que l’autre tarentule squatte grave ! De quel droit elle plante sa tente auprès du lit de Lee ???

Clairement, c’est là qu’Anastasia Dualla se fait passer la bague au doigt. Bravo, parcours sans faute.

Je ne parle même pas de ses répétés : « Lee, don’t leave me, don’t leave me. »

Je pense que s’il existait une discipline olympique pour ce genre de truc, elle serait médaille d’or tous les quatre ans.

Bon, bref. Dur dur ces derniers épisodes, tout de même. Très « personnages », d’ailleurs, celui-ci est super prétexte pour installer une nouvelle dynamique et permettre à Paul Campbell d’aller voler sous d’autres cieux. Mais ce qui m’énerve, dans cette histoire, c’est que tout le monde est minable, si ce n’est le trio des vioques.

– Lee parce qu’on ne comprend plus quel jeu il joue et parce qu’on ne reconnaît plus dans ce roquet territorial le blanc-bec mignon et légèrement tarlouze sur les bords auquel on était bien habitués. Et cette fois, à vouloir jouer les chevaliers blancs, il se plante, baisse son pantalon en moins de dix secondes pour ne pas que sa nouvelle meuf risque de froisser sa robe, et dans un suprême effort pour sauver l’univers entier, se prend une balle ridicule de sa meilleure copine. *head => desk*

– Dualla parce que saturation. Son arme fatale *je fais mes yeux de biche parce que je ne sais plus comment expliquer à Billy que c’est un mauvais coup et que je préfère me taper le CAG, c’est plus meilleur pour ma carrière* commence à être plus qu’éventée. Elle fout la merde et y en a marre. Mine de rien, elle vient de ruiner un paquet de trucs, dans cet épisode.

– Billy parce que clairement, c’est le dindon de la farce et qu’on est toujours très mal à l’aise face à ce genre de personnage.

– Kara parce que rien à faire, elle ne comprend rien, et elle n’apprend rien. Il faut qu’elle désobéisse à Bôpâpâ, qu’elle sauve Lee des griffes des méchants parce que c’est l’occasion de sa vie de sauver enfin un des hommes qu’elle aime (sinon LE homme qu’elle aime), de se racheter, d’obtenir le pardon universel. Moralité, elle fonce et elle se ramasse la gueule. Ironie suprême et punition presque méritée : au lieu de sauver Lee, elle le tue. Son intention est louable, mais pathétique. Donc précipitée. Donc foirée.

Bravo les gars, vous êtes tous des grands nullards ! *lève son verre*

Et pour finir, j’adore. Pourquoi ? On sait pas…

Oh, serait-ce le bout du tunnel que j’aperçois tout là-bas ? Après « Captain’s hand » ?. Ouiiiii, je vais bientôt pouvoir respirer, c’est pas magnifique ???

Je hais cette série.

17 Comments

  1. J’adore la scène de la morgue. Je l’avais oubliée depuis ma première vision à l’époque, mais c’est un vrai miroir à celle de Bill au début de la saison… Et toujours la question : "Why ?"
    Terrible.

  2. Perso Sacrifice est l’épisode que je ne pourrais jamais regarder à nouveau.
    Ton dernier paragraphe résume assez bien mon impression sur le zode, les persos étaient tellement pitoyables d’humanité pas belle dedans que ça m’a presque dégoûtée de BSG. Je me rappelle que paniquée, j’étais même allée demander à Répli si les zodes suivants étaient tous comme ça…

    P’tain, mais il m’a vraiment fait chialer l’épisode hein. La mort de Billy est ultra-absurde et fout en rogne contre tout le monde (et pis, oui, Mary McDonnell était dingue dans cette scène… pfiou), à partir de ce zode je peux plus blairer Lee (désolée ma belle), Dee… bon on va pas en rajouter une couche après c’que t’as dit hein 😉 ! Et puis Kara, je veux bien la réconforter d’abord parce qu’elle a tiré sur Lee, mais ensuite je lui foutrais deux tartes pour la secouer, et surtout qu’elle arrête de tout faire foirer…

    Heureusement et comme toi, à partir de Downloaded on se prend à nouveau des gifles… Des gifles agréables à prendre, je dis bien!

  3. Hum, moi aussi je hais Lee… Je peux presque (je dis bien presque) comprendre ses réactions mais je n’aime pas sa manière de subir et de se faire manipuler par tous les jupons qui passent. Le pire c’est qu’on dirait qu’il ne demande que ça. Kara, on dirait qu’une force supérieure la pousse à tout faire foirer, c’est impressionnant, comme une main divine qui la détourne du droit chemin…

  4. Je trouve que cet épisode vaut le détour pour 2 choses, et uniquement 2 :

    – Ellen qui s’imagine toute émoustillée qu’elle va enfin se faire le charmant petit garnement sur lequel elle lorgne depuis son retour (oui, je me rappelle avec un sourire la fameuse "je tâte la marchandise", lol.
    – Laura qui se met à pleurer d’une façon extrêmement douloureuse au point de ne pas tenir debout sans le mur à côté d’elle (et si tu a "failli" pleurer, Sorci, moi je l’ai fait, et en beauté, tiens).

    Voilà. A part ça, même moi la fan de Lee et de Kara, je ne peux pas. Tiens, je vais me refaire UB. Ca ira mieux après !

  5. Intéressant la main divine… Parce qu’immédiatement je pense évidemment à l’ami Gaïus, qui est manipulé par ce qui prétent être un ange envoyé par Dieu…
    Tain, si les dieux existent vraiment…

  6. M’étonnerait pas que Kara ait un rapport avec ce fameux dieu parce que vraiment, elle en chie trop pour que ce soit humainement normal.

  7. J???aime bien cette idée de main divine.
    Si on considère (comme c???est mon cas) que BSG est avant tout une tragédie grecque moderne, alors il est normal que les héros ne puissent pas avoir un contrôle total de leur action et de leur destin.
    Celui-ci dépend à la fois de forces extérieures qui les dépassent mais aussi (et paradoxalement) de leur propre volonté.

    Dans cet épisode, le personnage de Kara est dans la position typique de celle du héros tragique.
    Elle a agit volontairement (et tiré sur Lee) , pourtant elle n???est pas totalement responsable de ses actions car ce qui l???a poussé à agir la dépasse.
    Le drame du personnage est qu???elle doit pourtant payer le prix maximum pour l???acte qu???elle a commis
    (ici, on peut considérer qu???une des rares occasions d??? établir enfin une relation amoureuse avec Lee s???envole – c???est-ce que suggère la dernière scène).

  8. Tout à fait d’accord avec toi, Emy ! Merci pour cette analyse !

  9. Zut, j’ai jamais pensé à ça pour mes copies de philo… Et maintenant c’est trop tard !!

  10. N’empèche, si Billy est mort, c’est quand même un tout p’tit peu à cause de Dualla.
    Si elle n’avait pas été dans le bar, je suis sûr que le gars Keikeya serait resté bien peinard avec les autres otages.
    Mais comme elle était là, Billy a voulu lui montrer aussi qu’il était un dur, un vrai, un tatoué… et qu’il valait bien l’autre CAG propre sur lui de Lee…
    Et donc… il est mort…

    Qu’est-ce qu’on ferait pas comme bétise pour impressionner les filles !!!!

  11. C’est clair. Si Dualla n’avait pas eu les fesses qui lui démangent, Billy serait bien gentiment auprès de sa vieille Roslin.

  12. *se demande si c’est pas mieux comme ça vu les sales habitudes de Tata*

    (Désolé, il faut que je trouve des excuses pour avaler la chose)

  13. pffff… tous des boulets!

  14. Sauf Dualla ! (Non, je déconne… )

  15. Die, die, die !

  16. Waouh, la scène où Roslin pleure à la morgue au-dessus du corps de Billy est très prenante… Très impressionnant.
    Et Dualla qui squatte à côté de Lee à l’hôpital alors que Kara sort discrètement, non sans un regard en arrière… Et quels regards entre Kara et Lee alors qu’elle vient de lui tirer dessus…
    Sinon, il est évident que certains se trimballent un karma de boulet en ce moment !
    Ah si, un petit moment marrant (si, si ), lorqu’Ellen pense que Lee l’a entraînée dans les toilettes pour… Arf, cette Ellen !

  17. Oui, il y en a au moins une qui ne perd pas le nord… pour l’instant.

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