Categories Menu

The lost warrior

Surprenant. Très suprenant. Un épisode bourré de poncifs mais j’ai marché, même si tout du long j’ai gardé le recul nécessaire pour me dire : « Cliché, cliché, cliché. »

Et pourtant donc, j’ai marché, j’ai été séduite. Je crois que c’est en grande partie (voire totalement) grâce au personnage d’Apollo qui se révèle dans cet épisode où il est à l’écart du reste de l’équipage. Et c’est là qu’on se dit qu’Apollo I et Apollo II ont plus en commun qu’on ne le croit. Ce qui arrive au personnage de Richard Hatch dans cet épisode aurait totalement pu arriver à Lee. Et je pense que beaucoup de ses réactions auraient été les mêmes.

Et pourtant, encore, cet épisode s’annonçait comme l’épisode « planet of the week ». Pour commencer, en revanche, une super tactique made in Adama and son pour éloigner les toasters de la flotte. Tout en roublardise comme on aime, tellement bien que même les autres pilotes marchent à fond. En faisant croire aux toasters qu’ils vont pouvoir se payer la fiole d’Apollo.

Malheureusement, il s’avère qu’ils vont y arriver et Apollo se retrouve échoué sur une planète inconnue alors que les autres le croient mort.

S’ensuit une scène plutôt gênante où Starbuck et papy Adama font croire à Boxey que tout va bien. Mes fesses, oui. Et d’abord que fait ce mouflet au CIC, je vous prie ?

Surprise encore, j’ai trouvé Dirk Benedict adorable… Vachement mignon et tout.

Pareil, lorsque Adama lui attrape la main pour le remercier de jouer le jeu pour Boxey, c’est trop chouette. Et ça m’a rappelé plein de trucs…

Bref, notre Apollon se retrouve échoué sur une planète… Et il faut le voir onduler et glisser hors de son viper, c’est… *chpomf*
Je dis que dans BSG, tous les pilotes devraient descendre de leur coucou comme ça. Surtout Lee, si possible.

Voyez-vous, cette planète est habitée. Et devinez par qui ? Des bouseux !!! Vous imaginez ma joie. Donc, Apollo se retrouve chez des lointains cousins de la famille Ingalls, plus précisément une veuve et son fils. Et figurez-vous que la ville (ou plutôt la bourgade) de ces braves gens est terrrorisée par une sorte de parrain donc le bras droit, un certain Red Eye, n’est autre que…

(Et là, je vous jure que j’ai juste imaginé un centurion nouvelle génération monté sur un canasson, et que j’ai dû faire pause pendant au moins dix minutes le temps de m’esclaffer tout à loisir.)

Bon, alors oui, la personnalité d’Apollo est géniale. Parce qu’à la fois, il a pour souci de ne pas trop s’impliquer dans la vie de ces gens, et en même temps, c’est plus fort que lui, il s’en mêle. Et à côté de ça… Oh my Gods !!! Richard Hatch est… subliiiiime !

Pendant ce temps, à bord du Galactica, le genre de truc qui n’arriverait jamais à bord de notre « Bucket »… D’ailleurs je pense que c’est pour ça que les scénaristes ont préféré enterrer définitivement Boxey, du moins jusqu’à ce qu’il ait mué…

Les pilotes qui jouent aux cartes en pariant des bonbecs. Et qui naturellement se font plumer par le morveux.

Apollo, de son côté, montre à son petit monde qu’il est un mâle, un vrai, en se baladant la chemise ouverte. Rahslurp.

(J’en rajoute pas, hein, je jure qu’il est à tomber… Malgré le kitsch impérissable, c’est un des plus beaux mecs que j’aie vus.)

De son côté, Papa Adama pense à son fiston.

Et là, je me dis que notre Adama à nous, il aurait eu aussi la photo de son fils Zak, là-dedans. Ca m’a peinée qu’elle n’y soit pas… En plus, ce sont les pilotes qui viennent lui dire que quoiqu’il arrive, ils vont chercher Apollo. Et Adama se fait limite violence pour accepter.

Au final, Apollo défie Red Eye en duel, lui met la patate qu’il mérite, fait fuir l’infâme parrain, rétablit l’ordre et la discipline chez tout ce petit monde, et réussit à faire le plein de carburant (puisque c’était là le souci) grâce à Madame Ingalls dont le mari disparu n’était autre que lui aussi un pilote des Colonies perdu. Et c’est là qu’au moment de repartir, notre héros, tout juste veuf, mais néanmoins homme, a cette phrase magnifique envers son hôtesse : « If it weren’t for Boxey… « 

Ni plus, ni moins, juste bien. Grande classe. Et le voilà reparti. Bref, c’était super sympa, assez mystérieux parce qu’on se demande vraiment ce que fout un toaster ici (en fait il pourchassait le futur mari de la nana, ils se sont écrasés ensemble et sont restés), assez révélateur sur la nature des centurions (aussitôt arrivé, il s’est cherché un chef à qui obéir, en l’occurrence le parrain), et ça éclaire superbement la personnalité d’Apollo. J’ai été très agréablement surprise.

Le seul truc qui m’a vraiment gavée, c’est qu’il y ait d’autres humains dans l’univers en plus des coloniaux et des terriens, et que ceux-là n’aient aucun rapport avec les 13 colonies. Ca, ça me gêne sérieusement aux entournures. Bon et maintenant, quand est-ce qu’ils trouvent le Pegasus ???

Posted by on Déc 23, 2006 in Battlestar Galactica 78 | 6 comments

6 Comments

  1. Je ne savais pas que Dark Vador faisait de l’équitation, moi 😀

  2. Uh uh !!! C’est clair !

  3. Je sais bien que tu n’en rajoutes pas et qu’il est à tomber mon Apollounet d’Amour. Continue à reviewer BSG 78, please. J’adore.

  4. Je viens de revoir cet épisode sur SciFi et c’est vrai que c’est l’une des plus réussis de cette première version !
    Alors oui, nous avons droit aux clichés inhérents au genre (et à l’heure de diffusion, grand public), mais le déroulement narratif ne subit aucune longueur et l’interprétation est vraiment réussie.
    Bien sûr, 30 ans après, tout cela possède un côté kitsch, mais les vaisseaux et les chasseurs sont magnifiques et le travail de John Dykstra témoigne d’un savoir faire qui fait défaut aux productions d’aujourd’hui qui usent et abusent du fond vert.
    Il est vraiment dommage que la série ait été annulée au terme de sa première saison, car la profondeur de sa relecture du XXIème siècle transparaît dans certains des derniers épisodes.
    J’aime la version actuelle et je suis reconnaissant à Ron Moore de ne pas avoir trahi le concept d’origine, mais je continue à lui préférer celle produite en 1978, à commencer par le casting et la musique symphonique de Stu Phillips.
    L’effet nostalgie joue beaucoup (car je suivais déjà GALACTICA entre 1979 et 1982 sur TF1, puis en 1987 sur Antenne 2 et 1988 sur La 5), mais celle-ci a de réelles qualités qu’il est de bon ton de dénigrer…

  5. Oui, c’est vrai, cette simplicité, ces clichés, c’était reposant, pas à dire… Je ne nie pas le charme de la chose, mais franchement… c’était quand même très bêbête, hein ? Je ne parle même pas de l’approche des personnages qui était…. inexistante.

  6. Pal mal, je me suis bien marré en voyant ton article!

Répondre à Brrr Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top