211 : Resurrection Ship 1

Believe me or not, j’avais totalement oublié que cet épisode était en deux parties. Je m’attendais déjà à voir Lee partir en live, zut zut, va falloir attendre un peu, pour ça.

Si c’est pas une merveille, ça ?

Si, trop beau, vraiment. Et légèrement creepy. Moi je dis que Kara Thrace, elle en a pour aller se frotter d’aussi près à une chose aussi terrifiante. Ouais, elle en a grave.

Youhouh !!! Apollo a un compte MSN !!!

(J’espère qu’il a aussi une webcam… )

« We’re all friendlies ! »

Si on m’avait dit que ce serait Starbuck qui éviterait une guerre entre le Pegasus et le Galactica, j’y aurais pas cru. Et pourtant si.

Bon, malheureusement, et je pense que c’est ce qui va précipiter la fracture entre la famille Adama et Kara, il y a quand même une grande compréhension et de nombreuses ressemblances entre les deux nanas.

Et malheureusement aussi, Cain parle un langage que Kara comprend très bien, et c’est même celui-là qu’elle comprend le mieux : récupérer les résistants de Caprica, buter les grille-pain jusqu’au dernier, reprendre les douze colonies.

J’ai ri comme une bossue quand Roslin dit à Bill l’air de rien : « Ben ouais, on avait raison, ça va pas bien se passer, va falloir que tu la tues. »

Non mais sérieux, vas-y, toi, tue-la ! Arf, elle est pas possible. Pis comme ça genre y a même pas d’autre option, quoi.

N’empêche que si l’espace d’un instant on se dit que Cain a raison de vouloir se battre comme ça, la scène avec Gina la replace tout de suite dans le rôle de la salope.

J’aime beaucoup la manière très nuancée du récit dans ce début d’épisode. Bill découvre que Laird est un civil, et se demande comment il a pu arriver là. Il remonte les infos et décide de lancer Saul sur la piste, avec boutanche à volonté. C’est très suggéré, mais c’est bien. Parce qu’on ne se doute pas tellement de ce qui nous attend, alors que Bill, si. Bref, j’aime bien les méthodes de Bill, le fait qu’il ait capté qu’il peut exploiter le penchant qu’à Fisk de se confier quand il a picolé, et le fait aussi qu’il sait que Saul, même bourré, peut lui rapporter des infos précieuses.

Et pour que Saul face cette gueule-là, mes enfants. J’adore que ce type, à ce stade de la série, puisse encore être horrifié par ce que lui raconte Fisk… qui n’a pas l’air d’avoir la conscience tranquille.

Pareil, en revoyant cet épisode, je me suis rendu compte qu’on n’avait pas à se demander si Fisk est un salaud ou pas. C’est pas justifié. Qu’il le soit ou non, de toute façon, il est obligé d’obéir à Cain et il le sait. Parce que ce n’est pas le trou, qu’il risque, c’est une balle dans la tête. Grave, non ?

Kara en CAG. Ptain, je m’en souvenais plus, mais ça m’a flanqué un coup !

Pauvre Lee, dégradé au rang de lieutenant et sous les ordres d’un de ses pilotes. Ca doit pas être facile. Ce qui est cool, c’est qu’il n’en veut pas du tout à Kara. Heureusement.

Parlons un peu de Gaius. Je crois que c’est dans cet épisode qu’à mes yeux, quelque chose a changé en ce qui le concerne. Voir Gaius Baltar tellement bouleversé par Gina…

Brrrr…

Le voir aussi sincèrement touché et le voir même reléguer Mind!Six pour Gina, ça m’a retournée comme une crêpe.

J’aime beaucoup ce que James Callis et Tricia Helfer arrivent à faire à partir de ce moment de la série avec leurs personnages. La dimension que prend le modèle numéro Six est immense. Et en même temps, le personnage de Gaius prend lui aussi une autre dimension.

Pareil, ptain, rien à faire, les scènes Adama/Roslin…. pfff… Ils ont failli me faire chialer, je le jure ! Y a tellement de choses qu’on sent non-dites mais qui passent quand même entre les deux personnages, c’est génial.

Et on sent que Roslin commence à flipper comme une malade…

Autre belle belle conversation, celle du Chief et de Helo concernant leurs sentiments pour Sharon. Et le fait que Helo reconnaisse qu’il ne peut plus reculer, qu’il l’aime trop, même si ça le fait baliser à mort. C’est bien de l’entendre, parce que parfois, on se demande justement s’il se rend compte de ce qu’il fait.

La scène de fin est énorme, bien évidemment, on se dit qu’Adama ne peut pas plus mal tomber en demandant maintenant à Kara d’éliminer Cain.

En même temps, le fait qu’il le lui demande à elle, c’est très fort, ça en dit long sur la confiance qu’il lui porte. Mais bon. Et pendant ce temps, Cain prononce l’arrêt de mort d’Adama. Quand j’ai vu le to be continued la première fois, j’ai cru que j’allais péter un câble.

Bon, ben j’avais jamais blogué dans un aéroport. C’est fait !

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SCENES COUPEES

Aaaaaaargllll… *trépasse*

Pourkwâââââ ? Pourquoi dès que je mets les scènes coupées je tombe sur Dualla qui fait du rentre-dedans à mon Frufrunet d’amûr, hein ?

(Pis la gueule de martyr qu’elle se traîne, c’est révoltant !)

Pauvre biquet, vlan, il se verse trois verres de tord-boyaux d’affilée et se les expédie aussi sec derrière la cravate. Je l’avais jamais vu picoler comme ça à part ensuite dans Scar, je crois.

Faut dire qu’il est sérieusement déprimé, le lascar. Ca explique un peu le début de l’épisode suivant. S’il croit que c’est avec Dualla qu’il va se remonter le moral, forcément, c’est mal barré. Et en même temps, je commence à me dire que je ne vois pas trop ce qu’il aurait pu faire d’autre. On voit bien qu’il est en train de sombrer et que pour le moment, malgré la présence de Kara-sa-keupine, ça ne change pas grand-chose, et c’est même pas la question. C’est pas une question d’affaires de coeur, c’est une question d’idéaux qui s’effondrent, de trucs en lesquels il croyait et ne croit plus. La vie devient trop moche, pour Lee-le-Pur, elle ne consiste plus seulement à tuer les méchants, et d’ailleurs, c’est qui, les méchants ?

Enfin je crois que je commence à comprendre la philosophie du personnage, et je crois que finalement, le fait qu’il tombe en totale dépression, ça prouve qu’il a compris la situation. Par contre, Dualla, elle, a l’air de croire qu’il picole juste parce qu’il a été dégradé et que le Pegasus lui vole la vedette. Clairement, c’est pas le cas. Pffff, quelle gourde.

Rah, la tape sur l’épaule qui se finit plus ou moins par une caresse. Beeeeeûûûûrk !

Mais bon, je suppose que ça explique plus ou moins le pourquoi du comment de l’explication qu’elle lui demande dans Black Market… que je vais devoir m’infliger sous peu. Uûûûuûûûûûrgh !

Le pire, c’est que pour cet épisode, c’est la seule scène coupée. *gerbe*