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208 : Shibboleth

Enfiiin rentrée ! J’en profite pour vous reparler d’un épisode que j’ai vu il y a deux jours, mais dans lequel j’ai noté des trucs trop marrants ! Et avec des vrais morceaux de bons sentiments dedans, dignes de WW.

Petite parenthèse avant tout pour dire que ce très bon épisode a été réalisé par Laura Innes, la casse-couille boîteuse et bi d’Urgences. Chapeau madame, vous êtes une très bonne réalisatrice.

Alors en fait, c’est notre épisode de Thanksgiving. Et à Thanksgiving, la tradition veut que le président gracie un dindon. Déjà rien qu’en imaginant la chose, j’ai dû faire pause le temps de m’esclaffer à loisir. Non parce que là, tout de suite, j’imagine trop Bush en train de gracier un dindon. C’est formidable. Ca au moins c’est une mission à la hauteur de ses capacités. Ouuuh, la maissante !

Bref, un dindon donc. Et notre ami fermier éleveur de dindons d’arriver à la Maison Blanche, avec deux dindons. Et lorsqu’il s’agit de stocker les bêtes, bien entendu, nos amis Josh, Sam et Toby envoient ce brave homme enfermer les dindons dans le bureau de C.J.. Tsss…

Il faut bien sûr imaginer cette pauvre C.J. débarquant très en retard, et tombant nez à nez avec ces impressionnants bestiaux.

Ptain, c’est juste à mourir de rire !!

La mission de C.J. étant de choisir lequel des deux dindons est le plus photogénique et mérite d’être gracié par le président. Ouarf !

C.J. : « Okay, I have actually a Masters degree from the University of California at Berkeley. »
Donna : « That’s a good school. »
C.J. : « Yeah. »

Le problème du jour, à la Maison Blanche, c’est le débarquement d’une centaine de clandestins chinois en Californie. En temps normal, ce serait retour à l’envoyeur. Seulement voilà, ils se disent chrétiens, demandent l’asile religieux, alors forcément, les représentants religieux des States y vont de leur couplet : on peut pas les renvoyer parce qu’en Chine, les chrétiens sont persécutés. Problème. Parce que Bartlet, il leur donnerait bien l’asile. Mais d’une part, faut être sûr qu’ils sont bien chrétiens, sinon ça la fout mal. D’autre part, déjà qu’avec la Chine, c’est pas le grand amour, si en plus on accepte des chrétiens chinois sous prétexte de leur filer l’asile, c’est reconnaître ouvertement les persécutions, et c’est un sujet plutôt délicat. Alors Bartlet décide de recevoir l’un de ces clandestins, et explique à Charlie qu’il a un test imparable pour reconnaître un vrai chrétien, voir s’il est capable de prononcer correctement le mot « shibboleth ». Perso, je suis une mauvaise chrétienne. Je ne sais même pas ce que ça veut dire…

Franchement, j’étais pas très à l’aise. Et quand le gus arrive, déjà, il parle bien anglais, c’est un prof, en fait.

Bartlet lui pose des tas de questions, sur sa paroisse, sur les conditions des chrétiens en Chine, sur les apôtres… et le type de tous les citer…

Jhin-Wei : « Mr. President, Christianity is not demonstrated through a recitation of facts. You’re seeking evidence of faith, a wholehearted acceptance of God’s promise for a better world. ‘For we hold that man is justified by faith alone’ is what St. Paul said. ‘Justified by faith alone.’ Faith is the true… uh, I’m trying to… shibboleth. Faith is the true shibboleth. »

Vlan ! La tronche de Bartlet…

Hé hé hé. N’empêche qu’il est bien emmerdé… Comment faire ?

Alors Leo lui suggère que peut-être bien que le camp de réfugiés surveillé par la garde nationale n’est pas si bien surveillé que ça… Uhuh… Et à la fin de l’épisode, on apprend que les 83 réfugiés se sont « évadés ». Yiiihaaaa ! Sérieux, c’est très émouvant. Et tellement mignon… snirfl. Love Bartlet.

Pendant une bonne partie de l’épisode aussi, le président a soûlé son Charlie parce qu’il voulait un super couteau pour découper la dinde. Après lui avoir fait essayer tous les couteaux de la création, Charlie finit par lui demander ce que c’est son problème avec les couteaux, par tous les saints !
Alors le président, il lui explique qu’un couteau pour découper la dinde, c’est super important, que c’est un truc qui se transmet de génération en génération. Alors Charlie lui demande pourquoi il n’en a pas un, dans ce cas. Et Jed de lui répondre qu’il en a un, qu’il le tient de son père qui le tenait de son père qui l’avait fait fabriquer lui-même par un joallier tout ça tout ça… mais qu’il est sur le point de s’en séparer. Et ce monumental casse-couille, rah je vous jure, à vous en mouiller les yeux de tendresse !

Barlet : « I’m proud of you Charlie… »

Beuhaaaahaaa !

Et LA scène de cet épisode, ultimate !! Collector ! Alors C.J., au final, elle est très triste qu’un seul de ces dindons soit gracié, alors elle implore le président de gracier aussi le second, vite fait en passant…

Alors j’adore, le petit éleveur qui est là avec son dindon, Bartlet débarque l’air de rien…

C.J. : « Morton, this is president Bartlet. »
Bartlet : « Hey, Morton ! »
Morton : « Wow. »

Bartlet : « Is this the turkey ? »
C.J. : « Yes. »
Bartlet (à la dinde) : « You’re pardoned. »
C.J. : « Sir ! »
Bartlet (à la dinde) : « By the power vested in me by the Constitution of the United States, I hereby pardon you. »

looooooool !!!!!!

Et à la fin, c’est vachement mignon de voir Bartlet découvrir le discours que lui a écrit Sam pour l’occase, avec plein de doubles sens, alors que lui et Josh viennent lui dire que les réfugiés se sont « évadés ».

Aaaaargh, ils m’énervent, tous, à être aussi parfaits !!

(Je dis ça pis en fait, j’adore… )

Bon pis zut, l’épisode de Nowail est super dramatique, fallait bien que celui de Thanksgiving soit un minimum cucul, tout de même. Cela dit celui de Nowail dans la saison 1, purée, il m’avait vraiment foutu les larmes aux yeux. Très émouvant. C’est là que j’ai commencé à adorer Toby… C’est bien, cette sériiiie !

Posted by on Juin 7, 2006 in The West Wing | 9 comments

9 Comments

  1. Je ne sais plus de quelle saison date cet épisode, mais il y en a un qui m’avait bien plu, et qui se passe aussi vers Thanksgiving.
    Dans cet épisode, chaque conseiller doit rencontrer des représentants d’associations qui normalement n’ont pas accès à la Maison Blanche. C’est une tradition qui remonte à je ne sais plus quel président, mais c’était il y a longtemps.

    Et C.J. se retrouve à discuter avec les gens d’une assoce genre "les géographes pour l’égalité entre les peuples", qui essaient de la convaincre d’imposer dans l’éducation nationale un système de représentation du monde sur une carte qui soit respectueux de la taille réelle de chaque pays, ce que ne fait pas l’habituelle projection mercator.
    C’était assez rigolo comme épisode, et notamment parce que les géographes en question avaient parfaitement raison.

    Je ne sais pas si j’ai été clair, mais tu comprendras quand tu verras l’épisode…

  2. Arf, effectivement, ça a l’air assez marrant ! J’aime bien comme cette série arrive à jongler entre l’humour et l’émotion. C’est assez réussi… Par contre, plus ça va plus je me rends compte qu’ils n’ont vraiment AUCUNE vie privée, les malheureux… Ca me rappelle l’épisode où après avoir été touché lors de la fusillade, le président attend le feu vert de madame Bartlet pour pouvoir reprendre une activité conjugale *ahum* normale. Et pendant tout l’épisode il chercher une demi-heure d’intimité entre les différents rencards et les obligations de madame. J’ai trouvé ça très drôle.

  3. Sur le coup de l’emploi du temps du président, il y a un truc assez marrant dans le tout dernier épisode.
    Le président Bartlet et sa femme attendent le nouveau président élu à la Maison Blanche. Un conseiller vient leur annoncer que ce dernier est en retard.
    Bartlet dit alors à sa femme:
    – C’était quand, la dernière fois que quelqu’un a été en retard à un rendez-vous avec moi ?
    – Il y a 8 ans, jour pour jour…

    Eh oui…

  4. C’est trop mignon… 🙂 Tiens tiens, me demande qui ça va être ce nouveau président !

  5. My god, la Sorciere a raté un détail qui tue!
    Le couteau n’a pas été fait par un joaillier mais un orfevre, le petit plus est qu’il ne s’agit pas de n’importe qui. Paul Revere est un héros de la guerre d’indépendance américaine. Ce couteau est un pur trésor de la famille Bartlet.
    en.wikipedia.org/wiki/Pau…
    La tete de Charlie tout séché quand il réalise le cadeau énorme alors que des le début de l’épisode, il sous entend que Barlet les lui broute avec son couteau. Cette scene est fabuleuse ^^

  6. Si si, je l’avais lu quelque part, après coup ! 😉 Tu sais, moi, les bijoux, j’en ai vraiment rien à secouer, à la base ! 😀

  7. Dommage moi qui habite au pays des souks de l’or ^^

  8. Que veux-tu, je préfère collectionner les baguettes magiques de Harry Potter (celle qui fait de la mumière !!!) ou Jack Skellington grandeur nature à accrocher derrière ma porte… gnugnugnu…

  9. La signification de Shibboleth n’a aucune importance, c’est la façon de le prononcer qui est importante. Si tu fais partie du groupe, tu le prononces juste, sinon tu es un intrus. Bref c’est le mot de passe parfait.

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