Categories Menu

205 : Daddy’s boy

Nom d’une pipe, ça, je l’avais pas vu venir du tout !

House a une mère !
Je vous jure, ce démon est VRAIMENT né d’une femme !

Enfin, du moins, c’est ce qu’on essaye de nous faire croire, mais moi, ah ah, je ne suis point si naïve !

Tout ça pour dire qu’en fait, je crois qu’il était impossible de caster des acteurs assez crédibles pour jouer les parents de House… et que c’est pour ça qu’on nous déballe monsieur et madame tout le monde.
Franchement, je veux bien être pendue s’il n’a pas été adopté, celui-là.

Bref. Je n’en reviens toujours pas. Brrrr…

Enfin, patient du jour, Carnell, la petite vingtaine, fraîchement diplômé, qui après avoir dîné avec son très fier papa pour fêter l’évènement…

… s’en va faire la grosse fiesta avec ses potes. Seulement arrivé là-bas, le malheureux commence à ressentir un truc affreux : ça lui fait des chocs comme s’il était électrocuté. Inutile de dire que c’est une vraie torture, de le regarder se tordre de douleur…

Tout ça n’empêche pas House de flamber avec sa bécane… voir la scène que j’ai postée hier.

Quel gamin !

Justement, en parlant de ça, alors que House et les Kids sont plongés dans leurs réflexions pour tenter de trouver de quel mal souffre Carnell, le téléphone sonne.

House : Hi mom !

A mon avis, eux non plus n’imaginaient pas que House puisse avoir une mère, même si de l’avis de Foreman, seule une mère pourrait faire autant de dégâts.

Dernières nouvelles, donc, House doit dîner avec ses parents. Mais voilà, il n’en a pas du tout envie, donc il fait tout pour se trouver une bonne raison d’être occupé ce soir-là, il serait même prêt à faire des consults de nuit… dommage, mais ça n’existe pas. Alors il demande à Wilson de l’inviter à dîner.
C’était sans compter Cameron, qui en plus d’être très curieuse, estime que c’est mal. Alors elle s’en va tout répéter à Wilson qui se fait un point d’honneur à inviter les vieux à ce fameux dîner.

Même plus le droit de détester ses parents tranquillement, avec des amis comme ça !

Une scène que j’ai trouvé extrêmement intéressante, également, c’est celle entre Wilson et House. Je commence à me poser des questions quant à ce qui attend leur amitié. Je ne doute pas de leur profond attachement l’un envers l’autre, mais je me dis qu’ils ont (enfin, surtout House) une drôle manière de le gérer.
Je m’appuie bien entendu sur la scène où Wilson reproche plus ou moins à House de lui avoir tapé 5000 dollars pour s’acheter une moto, et où House, par provoc’, lui répond qu’il les avait, ces 5000 dollars, mais qu’il voulait juste voir si Wilson les lui donnerait.

House : I’ve been borrowing increasing amounts ever since you lent me 40 dollars a year ago. A little experiment to see where you draw the line.
Wilson : You’re… you’re trying to… objectively measure how much I value our friendship ?!

Gloups !

Ce à quoi House lui répond qu’il lui rend les 5000 s’il dîne avec lui, lui évitant les parents. Wilson s’empare du chèque…

Wilson : Thanks. Now, be a grown-up and either tell mommy and daddy you don’t want to see them, or I’m picking you up at 7 for dinner.
House : What do you mean ? You just said that…
Wilson : I lied. I’ve been lying to you in increasing amounts ever since I told you you looked good unshaved, a year ago. It’s a little experiment, you know, see where you draw the line.

Ouf. Heureusement qu’il a un minimum de répartie, Wilson. Ptain, des fois j’ai peur que ça vole en éclats, cette affaire.

Bon, tout ça tout ça, examens, machins et autres trucs. Au détour d’une conversation avec Cuddy, on découvre quand même que ce n’est pas après sa mère que Greg en a, mais après son père.

House : I don’t hate her. I hate him.

Wohooo ! Je veux TOUT savoir !

On apprend aussi, côté patient, que le papa est bien gentil, mais qu’il a longtemps menti à son fils concernant la mort de sa mère, pour le préserver. Et que le fils a menti à son père sur ses occupations des vacances. Bref. Tout le monde ment.

Tout le monde ? Non. Une personne ne ment pas, dans cette histoire, et cette personne, c’est papa House.

Evidemment, c’est avec des yeux ronds comme des soucoupes qu’on voit Greg embrasser sa mère…

Mais le rire reprend bien vite le dessus quand Cameron débarque et que la maman lui propose de se joindre au casse-croûte, à la cantine. La gueule de House est à inonder le parquet.

Elle est brave, cette petite, elle s’éclipse poliment. Non sans observer de loin la scène insolite.

Et c’est vrai que papa House, il n’a pas l’air méchant, mais il assène quand même quelques vérités douloureuses.

Dad : You just don’t know how lucky you are.

C’est avec encore plus d’étonnement qu’on assiste au grand déballage… Cameron vient donner quelques infos à House concernant le patient, et celui-ci la remercie… d’avoir décliné l’offre du déjeuner. Et là, vlan, il vide son sac.

House : They seem perfectly pleasant don’t they ? They are. He was a marine pilot. She was a housewife. Married 47 years. They had one child. Mom was just like everyone else, nice enough, great sense of humour, hates confrontation. My dad’s just like you. Not the caring ’til your eyes pop out part, just the insane moral compass that won’t let you lie to anybody about anything. It’s a great quality for boy scouts and police witnesses. Crappy quality for a dad.

Wow…

On a envie de crier : « C’est tout ??? »

Disons qu’on le ferait si de l’autre côté, on n’avait pas ce père au supplice de voir son fils mourir à cause d’un stupide porte-clés qu’il lui a offert, récup de sa ferraillerie… et qui s’avère être radioactif… Les décharges électriques étaient provoquées par une tumeur de la moëlle épinière… Carnell ne s’en remettra pas. Mais jusqu’à la fin, son père va lui mentir et lui dire que tout va bien se passer.

Sans cela, l’histoire de House n’aurait aucun intérêt. Et sans House, le patient du jour ne serait qu’un autre patient du jour.

Et au cas où l’on n’aurait pas encore tout bien compris, Wilson nous apporte son éclairage.

Cameron : Why does he hate seeing his parents ? So his dad tells the truth, he can’t handle that ?
Wilson : He hates being a disappointment.
Cameron : He’s a doctor, world famous ! How disappointed can they be ?
Wilson : You know what I figure is worse than watching your son become crippled ? Watching him be miserable.

Dernière image : celle-ci. House qui se casse à moto, et le gros plan sur le panneau du parking.

Dur dur, hein ? De voir dans les yeux de ses parents le reflet de son propre échec. Qui n’est même pas vraiment un échec.
Encore une fois, l’épisode n’apporte pas franchement de réponse. Mais soulève une réflexion vraiment intéressante, grâce à deux exemples aux antipodes l’un de l’autre.

Je serais très très curieuse de savoir comment ils écrivent ces épisodes. C’est tellement intelligemment écrit, je mourrais d’envie de savoir par quoi on commence, quand on écrit ce genre de scénar. J’imagine qu’il faut partir du personnage principal et de l’aspect qu’on veut mettre en lumière pour glisser sur le cas médical et sur ce qu’on va pouvoir tirer comme parallèle…
Toujours est-il que c’est passionnant.

Par contre, je suis très étonnée que Stacy soit aussi en retrait. Est-ce qu’on va d’un seul coup nous la ressortir et faire pleurer des larmes de sang à House ? Je m’attendais à ce que sa présence soit beaucoup plus exploitée, mais là, cinq épisode, et toujours pas grand-chose.
Il ne va quand même pas s’en tirer à si bon compte après avoir soigné le mari, quand même ?

NON, ne dites rien !!!

Posted by on Août 10, 2007 in House M.D. | 7 comments

7 Comments

  1. sta qui?

  2. OK, je ne dis rien.

    … mais tu n’auras plus à attendre longtemps ! ^^

  3. Teppic, si c’est de l’italien, si sono qua. Seb : pas sûr parce que j’ai décidé que Tony et House me gonflaient, donc pas exclu que je fasse une pause.

  4. Mmmmmm, moi qui avait cravaché dur pour te rattraper… voilà que je te dépasse… 🙂

    C’est vrai que la série change un peu dans cette deuxième saison, mais jusque là (2×10), elle me plait toujours autant.

    J’ai cependant un léger sentiment de claustrophobie (qui n’est pas causé par une tumeur ou une autre maladie Housienne) à voir ces personnages évoluer toujours dans les mêmes murs et la même routine (différentiel,paperasse, examens,IRM …) c’est peut être le genre hospitalier qui veux ça (moi qui déteste ce genre)…

    Heureusement les dialogues sont toujours aussi fort… j’ai déjà beaucoup ri devant cette série et ça continue…

  5. Ton sentiment de claustro vient peut-être du fait que tous les épisodes sont construits sur le même modèle. C’est d’autant plus fort quand un épisode est différent. 😉

  6. La scène Wilson-House sur le parking à propos des 5000$, on se l’est repassée trois fois tellement la tronche de Wilson nous faisait hurler de rire ! 😀

    Mais moi aussi j’en suis restée comme deux ronds de flan que House soit doté d’une mère et d’un père 😀 C’est bien la dernière chose à laquelle je m’attendais !

  7. « Only a mother can do that much damage. » 😀 Avec ça qu’ils ont l’air TELLEMENT normaux !

Post a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top