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110 : The hitchhiker

Très honnêtement, je n’ai pas trop trop aimé cet épisode. Atlantic City, 1997, deux jeunes cons qui veulent devenir les maîtres du monde… d’entrée de jeu, ça sent le meurtre par le cousin dont le rire hennissant est bien trop nerveux pour ne pas être suspect.

(Lilly est de mon avis.)

En plus, on nous embrouille notre race avec cette histoire de tueur en série, auquel finalement le meurtre du jour n’est pas lié, mais qu’on finit quand même par arrêter… bref, c’est un peu dense. Surtout quand comme moi, on aime regarder ce genre de trucs à minuit passé. (Vous avez le droit de penser que je ne suis pas nette.)

Mais bon, deux prétextes intéressants, ici, et joliment liés. D’abord, Scotty qui fait une bourde grosse comme lui.
Le voilà maintenant à la crim’ comme chez lui, et il veut que ça marche, il veut qu’on le remarque, il veut qu’on le félicite. Alors il pousse un suspect, autrefois braqué par la victime, à bout, recueillant une confession qui n’en est pas une, seulement parce qu’il a menacé le type de lui enlever son fils.

(Excellent personnage, très complexe, très difficile à cerner… Malheureusement pas exploité à sa juste valeur, mais la maladresse est intéressante limite on se demande si ce n’est pas fait exprès pour troubler le spectacteur.)

Enfin, tout cela sous l’oeil impitoyable de Lilly et du chef. Qui le cueillent tout de suite à sa sortie, encore tout fier de son coup. Pour lui expliquer, mon petit gars, qu’il faudrait peut-être y réfléchir à deux fois avant de menacer un immigré Russe de ressortir les bonnes vieilles méthodes du KGB.

Mouché, le Scotty.

Voilà. Cette petite fenêtre ouverte sur la Russie, je l’ai trouvée excellente. Ce n’est pas grand-chose, mais c’est clair que c’est le genre de choses qu’il faut savoir quand on fait ce boulot. Et pour ça, Scotty est encore un peu jeunot.

(Je sens que l’apprentissage va être passionnant. )

Pour le reste, une fois de plus, la reconstitution du meurtre est grandiose d’horreur et de tension dramatique. Et triste, contrairement au reste de l’épisode, en fait. Parce que voir la mort arriver comme Matt Mills la voit, de la main de son propre cousin, c’est atroce.

Bien aimé la petite scène de fin où Scotty, embrassant cette humilité qui lui fait habituellement tant défaut, s’en va s’excuser auprès du Russe.

Et peut-être même encore plus celle où Jeffries et Vera se tapent un carton dans les bureaux déserts, et font signe à Lilly de les rejoindre…

C’est le genre de petits trucs sympas. Qu’on apprécie quand on commence à aimer une série et ses personnages. Et qu’on a envie de voir plus souvent.

Posted by on Août 15, 2008 in Cold case | 0 comments

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