[MERLIN] 401 : The darkest hour

Ouuuuuh, la nervosité en accusant réception de ce premier épisode de saison 4 ! Pensez donc, dix mois d’absence, trois visites à Pierrefonds et un attachement de plus en plus fort à « Merlin », ça n’aide pas à être totalement décontractée du slibard en voyant arriver la chose ! Le pire, c’est que je ne demande même pas grand-chose à « Merlin », moi, si ce n’est de rester fidèle à soi-même. Et on ne voit pas pourquoi ça ne serait pas le cas. D’autant que j’en ai vu, moi, des choses, à Pierrefonds.
Mais voilà, j’ai quand même fait durer le plaisir. C’est que je voulais être sûre de regarder cet épisode au bon moment. Ben super, je l’ai regardé juste avant de voir ma connexion partir en javel ! Ce qui fait que je ne sais rien de ce qui se passe dehors et que je m’arrange pour poster cette review en faisant plein d’acrobaties à coups de clé USB et de visionneuse à captures. Le rêve. J’adore.

(Ce qui vous a valu la review de FNL hier soir au passage, et je vous préviens que les prochains jours risquent d’être chaotiques, à mon grand regret étant donné l’actualité.)

Mais bref.

Nous commençons cet épisode par une… nouveauté ! Forcément, après avoir répété environ quarante fois depuis quatre ans « In a land of myth and a time of magic, the destiny of a great kingdom rests on the shoulders of a young BOY », quand d’un seul coup, le Grand Dragon, il vous dit « of a young MAN », ça vous scie les escourdes et c’est bien normal.
En même temps, c’est qu’à force de sauter un an entre chaque saison, il va finir par avoir quarante-cinq piges, le « young boy ». Il est donc temps qu’il devienne un « young man ». Même s’il semble toujours avoir douze ans.

Là-dessus, nous partons pour une sympathique balade dans une région tout aussi sympathique. Une destination charmante visiblement très prisée par les touristes où nous retrouvons… eh ben la Witch.

Tombée bien bas, traînant tristement ses haillons sur la route caillouteuse, ainsi qu’une mystérieuse charrette à bras bringuebalante.

Hé bé. Ca fait un choc de constater ce qu’est devenue notre princesse à froufrous. Je dois reconnaître que Katie McGrath remplit bien son office en sorcière de grands chemins.
Et puis tiens, comme on se retrouve ! Devinez qui vient faire un coucou ?

Mon épouuuuuuux !

Mais bon, la Lady n’étant pas disposée à taper la discu, elle décide, histoire d’illuminer cette triste journée, de faire voler quelques chevaliers avant de reprendre sa petite promenade.

On remarquera que le Seigneur Léon vole divinement bien.

Hop, on s’en doutait, si Morgana traîne sa charrette avec autant d’obstination, c’est parce qu’elle contient…

La sista.
Et là-dessus, générique. Un générique upgradé, dites donc ! Bien joli, plus complexe, un peu moins carton-pâte.

Voilà qui annonce clairement la couleur !
Elle mûrit, notre petite série, elle se vautre un peu de temps en temps, mais c’est aussi ce qui fait son charme.

Et nous voici donc à Pierrefonds Camelot, à regarder sauter le petit sorcier dans tous les sens. Le châtal est tout effervescence car un banquet se prépare. Ca n’empêche pas Merlin de voler – à la main – quelque victuaille… et de surprendre deux autres chapardeurs en train de dérober quelque rôti.

Non mais regardez-moi ces deux grands cons !
Je savais que Gauvain trouverait le moyen d’entraîner ses petits copains dans des tours pendables. Tsssss.
Là-dessus arrive ce qui devait arriver. A force d’acrobaties, Merlin finit par tremper de vinasse la chemisette d’Arthur.

M’enfin comme le souligne Lancelot, avec les « talents » qui sont les siens, ça ne devrait pas être un souci.

Qu’est-ce qu’on se marre ! Et ce n’est pas tout. Voyez-vous, douze mois ont passé depuis la regrettable affaire du Graal, et Arthur a énormément progressé. Il sait désormais s’habiller tout seul. Je pense que d’ici deux ou trois ans, il devrait être capable de faire ses lacets. Ce n’est pas sûr, mais en tout cas, il semble sur la bonne voie !

Bonjouuuur !

En fait, Merlin adooooore qu’Arthur ait besoin de lui.
Bon par contre, c’est sûr que si le gamin continue à lui faire ses devoirs, on n’est pas sortis de l’auberge ! On pardonnera toutefois au prince parce qu’on sent qu’il fait des efforts pour écrire ses propres discours.

Là où ça va nettement moins, en revanche, c’est du côté du vieux.

Il tremble comme la feuille, on l’a remisé dans un coin, près d’une fenêtre, histoire qu’il ne se flétrisse pas totalement. Par contre, il ne mange pas, il ne cause guère. Bref, le pauvre Uther, il avait un point sensible : ses enfants. Et la Witch l’a brisé. Ca commence donc à sentir joliment le sapin, cette histoire.

Le grand Uther n’est plus que l’ombre de lui-même et Gwen s’occupe religieusement de lui, se disant probablement que ça fait toujours bien sur un CV de future Haute-Reine d’avoir veillé sur les derniers jours du papa de son promis.

Ah oué. Officiellement, elle fait ça pour Arthur, hein.
Pis accessoirement, ça lui permet de servir un peu à quelque chose. Hum.

Etant donné qu’Uther est désormais hors-jeu, eh bien nous vous présentons Tonton.

Tonton, c’est Agravain, si j’ai bien compris le frère de feue la maman d’Arthur.
Comme le Prince-de-mes-Fesses est, il faut bien le dire, le champion du monde quand il est question d’aller chercher la merde, il s’est adjoint les services de ce parent jusque-là inconnu, étant donné que lui-même est infoutu de régner. Oui, à son âge, Arthur n’est pas encore capable de tenir un royaume. Alors qu’à force, ça doit commencer à avoir 25 ans, ce grand machin inutile !
Enfin bref, toujours est-il qu’Arthur, ne voyant pas que mon époux ferait un homme d’Etat remarquable, qu’il a un Merlin quand même pas complètement idiot et un vieux Gaius qui peut encore servir, est allé chercher l’aide de ce type pour régner sur Camelot. Bien joué, Arthur. Comme toujours, bien joué.

(Non pis j’aimerais bien savoir ce qu’il pense de l’affaire Tristan de Bois, au passage, Tonton. Ce serait pas son… frère, à tout zazard ???)

Mais attation. Si à Camelot, à la nuit tombée, les festivités démarrent…

… sur une île étrange, Morgana et sa sista manigancent des trucs pas clairs du tout.

Pour faire court, il suffit de suriner Morgause – qui entre nous semble être sur le point de calancher à tout instant – pour déchirer le voile qui sépare les mondes. (D’ouvrir la faille de Cardiff, en langage moderne.)

Et là, Merlin, toujours aussi fortement relié au monde magique, en plein banquet, eh bien il voit apparaître devant lui Mme Pomfresh, tout droit débarquée de Poudlard, venue lui rappeler que c’est la rentrée et qu’il a intérêt à se grouiller de rejoindre le quai 9 3/4 s’il veut finir par l’avoir, son diplôme de sorcier.

(Merlin est à Serpentard, comme moi. Eh ouais. C’est l’un des premiers trucs qu’on vous apprend quand le ChoixPeau vous envoie chez Snape. D’ailleurs, j’ai mis les devoirs de Merlin de côté, ce sera trois fois rien à rattraper.)

Et là-dessus, notre grand enchanteur s’étale comme une demoiselle.

Il est vraiment ravissante quand il fait ça !

Encore plus que la Lady. Toujours bien de voir à quel point ils sont reliés, ces deux-là.
Pendant que la pauvre bibiche se fait transporter d’urgence dans son plumard et qu’Arthur fait la moue tant qu’il peut…

… Dame Morgane, elle, se fait réveiller par Mme Pomfresh la Cailleach qui lui explique deux ou trois bricoles.

Cailleach : The one they call Emrys will walk in your shadow. He is your destiny. And he is your doom.

Ce fameux Emrys va se mettre à hanter les rêves de la Witch sans même qu’elle sache de qui il s’agit réellement.

Un Merlin vieux, une Morgana tendant la main, un Arthur trépassé ? (Est-ce lui dans l’armure ? Mort par Excalibur ?)
Les théories peuvent commencer. La dernière en date, pour moi, aussitôt que j’ai su que Colin Morgan allait ressortir son Dragoon the Great, c’est que Merlin, à un moment donné, pour une raison ou une autre, va vieillir un grand coup, en vrai, et probablement rester comme ça. C’est ainsi qu’on pourrait rejoindre la légende du vieil homme sage à barbe blanche.
J’avoue que cela ne me plaît que modérément, mais comment expliquer cette vision, alors ?
Brrrr, honnêtement, je n’ai vraiment pas envie de la voir se réaliser, celle-là.

En plus, il y a un corbeau. Est-ce que ça veut dire que l’hiver vient aussi sur Camelot ???

Enfin, pour l’instant, Merlin est toujours bien là, tout petitot, tout fragile, et il en a pris un méchant coup dans les babines.

Allez, c’est l’occasion de reprendre gentiment nos vieilles habitudes. Ca me manquait, ces scènes de conciliabules entre Pépé et son petit protégé.

Et c’est que le lendemain, il faut reprendre le boulot et aller secouer sa Sinistre Majesté ! Ah la la, Arthur, tu m’agaces, mon bonhomme !

On remarquera que mon mari, lui, est levé et vêtu depuis ce qui semble être des plombes, et que le Prince-de-mes-Fesses trainaille au lit ! Arthur mon ami, va falloir te dépêcher d’être formidâble parce que sinon, je vais m’énerver comme la saison dernière !

Heureusement, pour se rattraper, Arthur se montre très gentil avec la jeune pécore qui vient pleurer parce que son village a été mis à sac par une entité surnaturelle qui lui a fait très très peur.

On ficelle donc prince, sorcier et chevaliers sur leurs montures et en avant pour l’enquête.

Ah ben c’est officiel, je connais désormais suffisamment bien les arbres de Pierrefonds pour les reconnaître, dites donc !

Et vu le temps que j’ai passé en live à les regarder peiner pour se mettre en selle et y rester, ma foi, je ne peux plus m’empêcher de me marrer quand je les vois chevaucher. Irf irf irf.

La valeureuse petite troupe débarque donc dans un village qui ressemble un peu trop à Ealdor, ce qui donne à Arthur l’occasion de passer un peu de temps avec ses copains chevaliers.

Qu’est-ce qu’ils ont dû se marrer, tous ensemble, ces cons, je vous jure, je les vois d’ici.
Tiens, par ailleurs, je pense que Gauvain a arrêté de boire et qu’il compense par la bouffe, parce qu’entre les volailles chipées en cuisine et la pomme qu’il estime bon de croquer en pleine enquête… apparemment, un an de dressage, ce n’est pas encore suffisant pour Sir Gwaine !

Et pour en revenir à Merlin, voilà-t-y pas qu’en tentant un bête Lumos…

… il se rend compte que sa magie ne fonctionne plus. Ah ben on fait moins le malin, tout de suite !

Il s’avère donc que Morgane a fait sortir de l’ombre des espèces de crânes fantômatiques qui vous transissent de froid aussitôt qu’ils vous touchent.

(Un peu comme sur la Plaine des Trépassés, pour ceux qui ont un peu de culture. Dans ce cas, pour qu’ils vous foutent la paix, il suffit de les ignorer et ils vont se vexer.)

Bon mais bref. C’est moche car voilà que les Trépassés s’en viennent hanter Camelot et butent à tout va.

Il n’y a que la lumière qui peut les faire fuir.
Au surplus, voilà que le châtal grouille de réfugiés.

Et je peux vous dire que sans sa magie, le Merlin, ben il n’en mène pas large du tout.

Une bien mignonne petite scène entre les deux héros. Rah. Oui, ils m’ont vraiment manqué.

Et pis dites donc… qu’il est bon, ce Perceval. Sûrement pas très très futé, c’est sûr, mais vraiment gentil comme tout.

Globalement, je trouve quand même ces chevaliers formidables !

C’est là, au coeur de l’angoisse, que nous découvrons une petite chose très intéressante : le brave Tonton est TOTALEMENT à la botte de Morgana !

Ou l’inverse. Croit-il. Je ne sais pas quels sont les termes de leur alliance mais je ne doute pas un instant qu’ils en viendront à s’entre-écorcher le jour où il faudra décider à qui revient Camelot.

Tonton, lui, deviendrait de droit le roi du patelin. Et la Witch, elle ? Est-ce qu’elle épouserait l’oncle ? Est-ce qu’elle n’essaierait pas un petit peu de refaire valoir ses droits en tant que fille naturelle d’Uther ? Pour résumer, j’ai bien peur que Tonton soit un abruti ! Mais avant de dire du mal, attendons d’en savoir plus. (Toujours est-il que Nathaniel Parker, lui, est un monsieur délicieux !)

Bon, maintenant, soyons un peu sérieux. C’est bien gentil, mais dites-moi… un an est passé. Je comprends bien qu’Arthur renifle toujours quand il faut dire au revoir à Papou, mais…

Un an, putain… est-ce qu’au moins ça couche, depuis tout ce temps ???

Oué, bof. M’étonnerait.

Arthur : Do you remember the first time I kissed you ?

(Oui, Arthur, on s’en souvient. D’ailleurs on en rigole encore.)

Après avoir fait ses adieux à sa fiancée, cette grosse nouille s’en va donc tendre à Tonton le sceau royal, lui offrant ainsi Camelot sur un plateau. Purée, mais ARTHUR-EUH, arrête d’être con, merde !

Pendant ce temps, Lancelot regarder arrive de loin son aimée en se régalant à l’idée qu’elle va forcément le supplier de faire attention à lui, pour l’amour d’elle.

Que dalle. En fait, elle vient juste le prier de veiller sur Arthur, si c’est pas trop demander.

Euh, hello, elle pouvait pas demander ça à mon mari, par exemple, ou bien à son propre frère plutôt que venir enfoncer le mec qui est fou d’elle ??? Pas très sympa, ça, ma petite Gwen ! T’as sous la main quatre autres chevaliers qui sont tout aussi doués à l’épée que Lancelot, quand même.

Perso, j’aurais un peu l’impression qu’on me prend pour une truite, mais bon. (Foutre-au-cul. Je vais finir par réellement le plaindre !!!)

Et voilà tout le monde parti pour essayer de régler le petit problème du jour, ce qui est un prétexte merveilleux pour passer des moments sympathiques entre couilles autour d’un feu de camp.

Et ce dans un décor exotique. Je vous jure, ces chevaliers, ils ont tout capté à la vie !
C’est encore plus pratique quand tu as sous la main l’homme-silex.

Tellement plus facile.

Bon pis pareil, c’est un super occase pour qu’Arthur et Merlin se retrouvent ensemble en mauvaise posture et regrettent de façon extrêmement sonore de ne pas être de vrais amis.

Merlin : I always thought if things had’ve been different, we’d have been good friends.

Tellement que lorsqu’Arthur s’apprête à se sacrifier, paf, qui prend sa place ?

Pauvre choupi.
Tellement vulnérable, sans sa magie.

Il va être question de nous le dégeler, et vite !

Bon, je n’évoquerai pas la bande-annonce de la semaine prochaine car je sais que certains préfèrent ne pas la regarder. Mais ça m’a l’air très prometteur, tout ça.
J’ai évidemment passé un chouette moment devant cette reprise. Je me suis tellement attachée à cette série… je crois que je pourrais tout lui passer. Mais pitié. Faites qu’Arthur devienne bien vite un grand grand roi. Et pas seulement un prince à peu près potable une scène sur trois. Il est vraiment temps qu’il se sorte les doigts de son royal fondement. Je compte sur lui, moi.

Et pour finir… ben la chemise violette de Merlin m’avait déjà choquée sur le tournage et je me disais que peut-être, par quelque tour de magie télévisuelle elle apparaîtrait bleu à la télé. Ben non. Violette, quoi. Faut s’y faire.