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[DOWNTON ABBEY] 103 : Episode three

Bon, allez hop, c’est pas tout ça mais moi, je plaque tout pour aller vivre à Downton !
En ce moment, ce n’est pourtant pas facile de me tirer de « A dance with dragons », hein. (Je frise l’obsession, d’ailleurs.)
Mais « Downton Abbey » s’en tire vraiment bien, surtout pour un deuxième visionnage.

Alors, aujourd’hui, au menu, nous avons des choses très intéressantes. Je dirais même exotiques. Voilà que Lady Mary a invité un copain de jeux à la baraque et tout le monde ne parle plus que de ça ! (Par contre, personne ne tique rapport à ce qu’il a un prénom de gonzesse et que du coup, j’ai cru que c’était une copine.)

Tout le monde est presque content à l’idée de voir débarquer un prétendant parce que c’est pas tout ça, mais si ça continue, Mary va coiffer Sainte-Catherine. Il n’y a que la vieille qui se dit que oui, ce serait bien de la marier avant qu’elle ne se défraîchisse (toujours sympa !), par contre…

Violet : I don’t want Robert to use a marriage as an excuse to stop fighting for Mary’s inheritance.

Pas con.
Histoire de lâcher un peu la pression, elle profite de sa visite à Downton pour balancer quelques scuds à la tronche de sa belle-fille, c’est toujours ça que les Allemands n’auront pas !

C’est donc toute frétillante que Lady Mary se prépare à aller chasser avec ces messieurs… dont Evelyn Napier, son copain de jeux, et un dignitaire turc, enfin quelque chose du genre, qui tape tout de suite dans l’oeil de notre délurée héritière.
Moi, je dis : malgré les torgnoles que j’ai envie de balancer à Mary, toute cette scène de chasse, elle est trop sublaïme. J’ai rarement vu une scène de ce genre aussi bien filmée, avec les canassons, les cabots et la grosse bicoque en guise de décor. Chapal, les amis.

Par contre, ces malheureuses qui galopent en amazone mit corset. J’en ai eu mal au cul pour elles !
Enfin bref, pendant que Lady Mary drague outrageusement le touriste, il se passe des choses.
Cet épisode, c’est l’occasion d’évoquer le cas de Lady… rah putain, son nom, je l’ai même oublié tellement la pauvre gosse est insignifiante ! Euh, Lady… non, Sybil, c’est la plus petiote… nan mais c’est pas possible… EDITH ! Roh putain, le trou !

(Edith n’est pas moche : elle n’a pas un physique facile !)

La pauvre Edith a donc le malheur d’occuper le statut de fille cadette chez les Crawley de Downton et ma foi, c’est une position bien ingrate pour une jeune fille qui peine à s’affirmer face à l’écrasante présence de son aînée.

Plus jolie, plus sûre d’elle, plus affirmée… tout ce qu’Edith n’est pas, tandis que Sybil, la benjamine, présente déjà certains intérêts dont nous reparleront plus tard.
Du coup, entre Mary et Edith, ce n’est pas le grand amour, loin de là. Pendant que l’une s’étourdit à la chasse, c’est un tout autre gibier que Lady Edith s’en va traquer. Sa soeur aînée méprise l’héritier légitime de Downton ? Grand bien lui fasse. Edith, elle le trouve pas si mal et entame une opération séduction… quelque peu bancale, pauvre enfant.

Eh oui, Matthew est gentil mais il ne voit strictement rien venir. C’est donc sans penser à mal que ce gros lourdaud-là parle de Mary, Mary… et encore Mary.

Pauvre Edith.
Et du côté des domestiques, c’est un véritable séisme ! Imaginez un peu le scandale : une des bonniches, Gwen, mignonne comme un coeur au passage, rousse et avec un accent impossible (tiens… on cherche une rousse avec un accent impossible, dans GoT, faites tournez, s’il vous plaît !), planquait dans sa chambre… non mais tenez vous bien… UNE MACHINE A ECRIRE ! Non, non, même pas un vibro ou une paire de menottes en fourrure, une machine à écrire.

(L’arme du crime.)

Ah ah ! Prise la main dans le sac ! En effet, la petite impertinente prétend vouloir quitter la maison pour devenir – on aura tout vu – secrétaire. SECRETAIRE ! Cette enfant a perdu la raison.

C’est vrai. On n’est-y pas bien, là, à récurer les casseroles et à savonner les culottes de ces dames ? Franchement, mais quelle idée de vouloir s’élever à bosser comme secrétaire. Et pourquoi pas brûler son soutif, tant qu’on y est ???
Du coup, la pauvre Gwen qui prend des cours du soir pour réaliser son rêve (on lui prêtait une correspondance amoureuse, pensez-donc… secrétaire !) se dit qu’elle n’y arrivera jamais et que le monde entier est contre elle.

Il y a un peu de ça.
D’ailleurs, c’est un évènement tellement incroyable que l’on en arrive même à en parler à la table des maîtres, le soir, en présence des invités. Tout de même, quoi.
Entre temps, Lady Mary est donc rentrée de la chasse et j’avoue avoir trouvé extrêmement réjouissant de la voir rayonnante, échevelée et tout éclaboussée de boue. Pour Mary, les sensations fortes, il n’y a que ça de vrai.

Bon mais pour l’instant, il faut bien le dire, la dame n’a d’yeux que pour le Turc, c’en est presque indécent.

Au point que le Kraken commence un peu à tirer la gueule. S’il y avait le moindre doute concernant les sentiment de cousin Matthew, ils sont définitivement balayés.

Edith profite bien de la situation pour tenter de se faire enjôleuse, mais… hem. C’pas gagné, ma petite Edith.

(Non mais en même temps, l’autre grande nouille qui se tord le cou pour regarder par dessus le chignon de la malheureuse histoire de voir ce que glande Mary, c’est quand même pas super élégant.)

Ce qui est amusant, c’est que toute frétillante soit Lady Mary, quand son galant devient entreprenant, elle est sincèrement choquée.

Et voilà. Suffit que tu te marres un peu aux blagues d’un bellâtre pour qu’il se croit autorisé à te sauter sur le râble. Nan mais on croit rêver, ma pauv’ dame !
Enfin voilà, ça, c’est Mary tout craché. Pas allumeuse, juste naturelle… et irrésistible.
Et alors là, je peux vous dire que ce qui va se produire, jamais un Cousin Matthew n’aurait eu le culot ne serait-ce que de l’envisager : profitant d’un gros dérapage de Thomas, le valet-de-pied (qui est vraiment con comme ses pieds, pour le coup), Mr Pamuk se fait indiquer le chemin vers la chambre de la belle dame, et là… eh bien comme qui dirait qu’il lui propose de faire plein de choses très cochonnes tout en assurant qu’elle n’en restera pas moins vierge pour son futur époux. Oh ben dites donc, en voilà un qui ne manque pas de souffle !

Mary : You and my parents have something in common. You believe I’m much more of a rebel than I am.

Et il se montre tellement insistant que ma foi, au bout d’un moment, Mary se dit soyons fous.

On n’en saura pas plus sur le programme des réjouissances. En effet, scène suivante : Mary va réveiller Anna, la femme de chambre en chaif.

Pour lui expliquer qu’il y a eu un petit accident. Oh, rien de grave. C’est juste que euh… Mr Pamuk est… comment dire… légèrement décédé sur les bords.

Et comment elle le sait ? Eh bien… c’est un peu délicat, mais n’allez pas vous faire des idées. Ca s’est passé comme qui dirait… un petit peu dans son lit à elle. Et le bougre, eh bien… il pèse un âne mort !

Voilà qui est bien ballot. On peut dire qu’il a choisi son moment, le touriste !
Bon, évidemment, on ne va pas aller réveiller toute la baraque. Anna décide donc que le mieux, c’est de demander à Lady Mum de venir prêter ses biceps de confiance. Oh, la pauvre Cora quand elle découvre le truc. Pas tant le fait qu’il y ait un cadavre à évacuer que… le fait que sa fille ait fauté avec. J’ai bien cru qu’elle allait tourner de l’oeil.

Mais nom d’un chien, c’est du solide, ces gonzesses !

Les voilà donc en train de remuer l’engin dans les jolis couloirs de la baraque, mais sans réaliser que…

Aïe.
J’avoue qu’elle m’a fait de la peine, Mary, beaucoup. Le gars lui plaisait, même s’il n’était pas un prétendant sérieux. Et surtout, devoir affronter la déception de sa mère…

Voilà. Mary s’est offert un coup d’un soir qui a mal tourné, c’est quand même couillon. Quelques minutes sympathiques (enfin, j’espère pour elle) qui pourraient coûter cher à sa famille s’il venait à se savoir qu’un homme même pas épousable se trouvait dans sa chambre cette nuit-là.
C’est tout de même énervant. T’es pleine aux as, t’as pas le droit de te taper qui tu veux sinon ta vie sociale est ruinée… t’es fauchée, t’as pas le droit d’être secrétaire sinon on te jette des pierres ? Pauvres nénettes.

Heureusement, Gwen, l’aspirante dactylo, s’est trouvée une alliée de poids.

Lady Sybil qui entame ainsi le début de sa grande croisade sociale.
Ce qui est terriblement mignon, c’est que si Sybil manifeste ici un soutien aussi inattendu que précieux à une de ses femmes de chambre, quelques instants plus tard, on a la scène miroir de celle-ci avec Carson et Mary.

Carson : We’re all behind you, my lady. The staff. We’re all by your side.

Oh, l’émotion qui se lit sur le visage du maître d’hôtel quand Mary se met à pleurer.

Carson : Even a butler has his favourites, my lady.

Lord Grantham lui-même est très attentif au bien-être de ses domestiques, cet épisode le prouve encore.

Il ne lui a pas échappé que Bates avait un gros souci, le pauvre garçon. Cette brave Mrs Hughes a donc recours à sa remarquable ténacité pour lui faire cracher la pilule. Pauvre Bates.

Jolie scène que celle où ils vont tous les deux se débarrasser de l’objet de torture censé l’aider à ne plus boiter.

Bon. Mary en a chié. C’est évidemment le moment idéal pour que Cousin Matthew vienne lui manifester son soutien. Smart boy.

Méfiance, toutefois. Entre Thomas qui a conduit Pamuk chez Mary, Daisy qui a autant de cervelle qu’un poisson-lune et O’Brien qui est aussi méchante que futée… j’ai bien peur que ce ne soit qu’une question de temps avant que la chose ne s’ébruite.

En fait, j’aime bien qu’il y ait des méchants.

Posted by on Août 3, 2011 in Downton Abbey | 4 comments

4 Comments

  1. oh God! une machine à écrire!! mais que l’on appelle Pendragon père et que l’on fasse bruler cette intrigante sur l’heure !! pauvre enfant… tout comme pauvre Edith… elle me fait de la peine, cachée dans l’ombre de Mary! et j’ai hate de voir davantage Sybill, elle semble prometteuse la petite !! et Violet me fait toujours autant mourir de rire " Un anglais ne se permettrait pas de mourir dans la maison d’autrui" mouahaha

  2. Et aussi : « Peuh ! On ne risque pas de me prendre pour une Américaine, MOI ! » (Je veux être comtesse douairière, quand je serai vieille. Je commence l’entraînement dès aujourd’hui !)

  3. Ne me dites pas que je suis le seul à trouver que Edith a la même tête que Michael Cera !!!

  4. Et merde, maintenant, je ne vais plus penser qu’à ça ! LOL

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