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[FRINGE] 319 : Lysergic acid diethylamide

Le propos de cet épisode a beau être sérieux au possible (a.k.a. : « Oh mon Dieu, il faut récupérer l’esprit d’Olivia sinon Belly qui est dans sa tête va l’écraser de toute sa conscience et on ne la retrouvera plus jamais ! »), franchement, ce fut une rigolade comme jamais.
Petite mise en jambe avec une tentative de transfert de la conscience de Pépé Bell dans un gras-du-bide en mort cérébrale. J’avoue honteusement avoir étouffé un gloussement.

Ensuite, pour la PREMIERE FOIS depuis trois saisons, Astrid se rebiffe.

Walter : Astro, are we ready ?
Astrid : Just about, Wally !

Grand rire hennissant.
Puis, c’est au tour d’Anna Torv de briller en nous servant un DOUBLE effet de sourcils tout à fait spockien.

Roulades hystériques par terre.
Et après ça, nous avons Peter sous acide qui nous met en condition en frottant le crâne du pote Broyles.

Peter : You’re bald. I think he is an Observer !

Puis le même Broyles qui se met à to-ta-le-ment délirer après avoir sucré ses céréales au LSD. Honnêtement, suivre l’intrigue de cet épisode entre deux crises de rire s’est avéré particulièrement éprouvant !

Le clou de l’épisode :

Mais bien sûr !

Par chance, l’intrigue, finalement, se réduit à la recherche d’Olivia dans la Matrice… enfin, dans son esprit à elle. Et là encore, ce ne sont pas les scènes désopilantes qui manquent.

On pense avoir tout vu sauf que non. Vous n’êtes pas sans ignorer que notre pauvre vieux Leonard n’est pas au mieux. Et qu’il est fort probable que j’aie été présente lors de sa dernière intervention sur un tournage. (Sauf surprise de fin de saison, évidemment, mais cet épisode ne semble pas nous mettre dans la direction idoine.)
Histoire de contourner cette difficulté, une fois de plus, « Fringe » a recours à un stratagème quelque peu lourdingue mais qui a le mérite de permettre aux scénaristes de se lâcher et ce sans forcément compter les billets verts nécessaires à la réalisation de leurs délires : le cartoon.

Walter : Belly… why are you a cartoon ?

Bon, après, je n’ai pas trop accroché au trait et j’ai trouvé que les personnages n’étaient pas super ressemblants, heureusement que Leonard Nimoy a quand même pu prêter sa voix à son personnage. En revanche, c’est l’occasion de claquer quelques scènes d’action irréalisables autrement, faute de moyens, et de repousser un peu les limites de la série.

Et surtout, de claquer… du zombie. Alors là, pour le coup, c’est… c’est… Euh, c’est, quoi.

Ca a au moins le mérite d’être drôle, me direz-vous. Et quand on y réfléchit bien, trouver ça dans la tête d’une petite fille traumatisée, ce n’est pas si surprenant que ça, finalement.

Nous sommes dans l’esprit d’Olivia et ce n’est pas inintéressant de constater le sentiment d’insécurité qui y règne. Le petit test qu’elle fait passer à Peter lorsqu’il la retrouve est quelque peu facile, mais bon.

Ca m’a quand même un peu troublée qu’on zappe entre l’animation et les acteurs en chair et en os pour ensuite revenir au dessin une fois Peter réveillé et Belly de retour…

En tout cas, voir Olivia affronter ses démons, cesser d’être la petite fille qui s’enfuit pour redevenir l’adulte sûre d’elle, c’était quand même assez fort.
Toujours est-il qu’on la récupère, la chère enfant.

Hélas, j’ai bien peur que nous n’ayons perdu définitivement Belly qui s’est sacrifié au profit d’Olivia.

Pauvre Walter.

Dommage. J’avoue que ça me plaisait beaucoup, ce trio infernal entre lui, Wally et cette vieille rouée de Nina. C’était sympa qu’il puisse quand même dire à Walter qu’il n’a plus besoin de lui et qu’il est capable de fonctionner seul, maintenant.

Belly : Walter, when we were young and foolish, with too much power and too many dreams that no one could stand in the way of… we needed each other.
Walter : I don’t understand.
Belly : We needed each other then, to check and balance.
Walter : And now ?
Belly : Now you possess the wisdom of humility. We didn’t back then. The decisions you make will be the right ones. The direction you choose to take will be just.

Posted by on Juil 10, 2011 in Fringe | 7 comments

7 Comments

  1. Walter : Astro, are we ready ?
    Astrid : Just about, Wally !
    ————
    que ça m’a fait rire. Elle est toute discrète et a parfois de bonnes piques, mais celle là m’a fait hurler de rire. Surtout la réaction de Walter, un brin déconcerté

    Anna Torv est excellente et les deux loulou sous LSD sont pas mal. Nan mais quand Astrid prend gentiment la main de Broyles en lui disant que ça va allé, je n’en pouvais plus.

    c’est dommage pour Nimoy, mais ça fait une belle sortie mour Belly et surtout pour aider à grandir ce grand gamin de Walter. Olivia y gagne au passage plusieurs années de psychothérapie et confirme sa confiance en Peter

    J’ai bien aimé le cartoon. Je n’avais pas vu ça depuis Farscape ^^

  2. Y a aussi la réplique bien WTF d’Olivia…"I don’t know, but I think he’s going to kill me"

    🙁

  3. J’ai beaucoup trop pensé à Farscape, je crois. 😉

  4. Je ne suis pas suffisamment avancée dans Farscape pour voir la référence mais je crois que c’est pas plus mal !!!

    Sinon en effet, cet épisode est à mourir de rire. Moi le nec plus ultra est (aussi) le sourire de Broyles totalement inattendu !!! Je ne pensais même pas qu’il avait des dents ce type ! 😉

    Le côté dessin-animé m’a surpris mais pas plus gêné que ça parce que je trouve que c’est plutôt pas mal fait.

    Tu sais, Sorcière, ça a du bon de "revoir" grâce à toi les fins de saisons à 1 mois ou 2 de la reprise, ça remet des petits trucs en place, il y a tellement d’indices laissés ça et là !

  5. Ah ben si en plus je peux servir à quelque chose… LOL

  6. Quand j’avais vu l’épisode, je n’avais pas capté le look Neo de Peter !

  7. Pour moi, le cartoon est une référence a "A Scanner Darkly", un roman de PKD qui à été adapté avec exactement ce type de dessin, et qui parle justement de la drogue, tout en suivant la scission de la psyché du héros en deux identités qui se combattent.

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