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[THE BORGIAS] 104 : Lucrezia’s wedding

Alors ? Comment qu’y vont, nos gentils Borgia, hein ? Toujours occupés à couper les copains en tranches ? Mmmmmoui ! C’est bien, il ne faut pas perdre la main parce que nous avons justement un nouveau candidat dont il serait de bon ton de réduire les ambitions, par exemple en lui coupant la tête avec un couteau de table, mon petit César. Parce que dans le genre pas galant, il se pose un peu là, notre maillon faible du jour !
Or donc, à force on l’aura compris, Lucrèce doit se marier. L’ennui c’est que la chère enfant est quelque peu indisposée par la disparition tragiiiique de son bon ami Djem, emporté comme nous le savons tous par une coquine de fièvre.

Lucrèce : A mosquito killed my Moor.

Oui, on peut dire ça, belle enfant ! En tout cas, s’il n’en a pas la dégaine, il en a la cervelle !

Et ce n’est pas ce moustique-là qui veille l’infante, ça non, vous pensez bien. César ne va pas rater une si belle occasion de lui baiser le front et les mains à tout bout de champ.

Je suis un peu partagée, j’avoue. Est-ce méga-relou, cette proximité – pour l’instant – si pure ? Ou bien est-ce juste trop choupinou ? Me demande.

C’est évidemment tout à l’honneur de César de tenter d’épargner à sa jeune soeur les détails sordides de la mort de Djem, mais la petite n’est pas stupide. Elle a bien entravé que sa dot n’était pas tombée du ciel et elle se pose évidemment les bonnes questions.

Lucrèce : You would not lie to me, brother ?

Nooooon, bien sûr que non, soeurette ! En v’là une idée !
En attendant, si Lucrèce n’a pas la certitude que sa famille a fait assassiner Djem pour palper les bons ducats sonnants et trébuchants, on ne lui épargne strictement rien d’autre, dans cet épisode. D’abord, on interdit à sa mother de venir assister à la noce sous prétexte que jadis, blablabla, peut-être malencontreusement elle a un peu fait le tapin.

Evidemment, le gars qui lui a fait quatre mômes, à la courtisane, ça ne dérange personne qu’il siège sur le trône de Saint-Pierre, ça non.

(Enfin si, un peu, mais c’est forcément la pupute qu’on va sanctionner, tiens.)

Déjà, ça fait chier mum, mais en plus, ça fait pleurer l’enfant. Pffff.

(Zyeutez-moi un peu ces bonnes joujoues.)

Et il ne cèdera pas Rodrigo, ça non, c’est une jolie tête de mule (du Pape). Toujours aussi curieux, ce personnage. On ne sait pas vraiment s’il s’inquiète pour le bien-être de sa fille malade ou pour ses intérêts.

Evidemment, César, lui, boit du petit lait. Ca l’arrange bien qu’on remette en question les choix de Saint-Papa. Comme ça, il a moins l’air d’un gros rebelz.

(Les costumes, dans cet épisode, c’est dément. Surtout du côté des mecs. La cape de Rodrigo, la tenue limite SM du fiston, wouhouhouh !)

Alors oui, c’est vrai, Lucrèce, c’est une ingénue de premier ordre. En même temps, elle a 14 balais. En même temps, c’est Holliday Grainger, faut y aller pour qu’elle ait l’air d’autre chose qu’un mignon lapinou tout innocent. Pourtant, sa lucidité sur le sort qui l’attend, sa curiosité de certaines choses et sa détermination montrent déjà qu’elle va évoluer, la belle enfant. Par exemple, elle pose quelques questions assez pointue à la Farnese qui élude habilement, comme tout le monde. Et finit quand même par se faire embrasser, keuquinette !

(Ca va vachement lui servir quand elle va se faire violer, tiens.)

Bon, mais tout ça, en fait, on s’en fout un peu. C’est très joli, mais moi, ce qui m’intéresse surtout, ce sont les dessous politiques de toute cette affaire et hélas, ils passent un peu à la trappe. Notre bon ami le Cardinal Della Rovere, après être allé se faire faire un soin du visage à Naples, est remonté jusqu’à Florence pour une pédicure histoire d’aller draguer outrageusement les Médicis et… Machiavel ! Non mais imaginez ma fustration !!! Machiavel et on le voit genre trois secondes et demie, quoi ! RAAAAAAH, je veux mon Nico, moi !

(Vu ses liens avec César Borgia, je ne doute pas qu’on le reverra très prochainement, mais quand même.)

Il y a quelques *hum* années, à la fac, j’ai eu la bonne idée de me taper deux trimestres d’histoire italienne (en italien) et purée, que ça m’avait passionnée. Tout absorbée par ma très chère Antiquité, je ne soupçonnais pas, à l’époque, que ce qui se passa plus tard en Italie pouvait être aussi passionnant et bourré de rebondissements à la con. Car les puissances qui y évoluent à l’époque sont très diverses et variées et aux différents royaumes, duchés et républiques qui composent alors l’Italie, s’ajoutent encore les velléités françaises et espagnoles. Bref, c’est un très vague aperçu de cela que nous offre cet épisode. J’espère de tout coeur que cela sera davantage développé lors des prochains épisodes parce que c’est à se poignarder avec une saucisse plate tellement c’est un truc de guedin, la politique européenne de l’époque ! En attendant, la petite phrase bien cynique de Machiavel, lorsque Della Rovere évoque l’Italie, m’a comblée d’aise.

Machiavel : Italy ? Is there such an entity ?

*orgasme*

Un peu plus tard, notre cher Saint-Père fait lui-même la leçon à son benjamin, nous présentant les enjeux et les forces en présence.

Evidemment, ce petit rappel m’a fait sourire et j’ai un peu eu l’impression d’être prise pour une gentille neuneue, mais j’imagine qu’il était nécessaire. D’autant que j’aurais très bien pu oublier. Deux trimestres, ça pèse pas lourd, surtout quand on en passe un à se concentrer exclusivement sur les techniques de tortures de l’époque. En italien. J’invente pas. Ils avaient beaucoup d’imagination !
En attendant, c’est difficile de tout à fait détester Papa Borgia quand il a l’air si proche de ses enfants. Parce que c’est quand même très choupi de le voir bisouiller son petit comme ça. Et le môme a l’air d’adorer son papapape.

Geoffroi : I will marry anyone you like if it helps you to sleep.

Entre la poire et le fromage, César envoie quand même un autre criminel sonder un peu le père Della Rovere, histoire que notre cher fuyard ne se ramolisse pas.

On vous rassure, tout va bien, il poignarde gentiment l’espion dans l’oeil !
Evidemment, l’homme de foi se demande s’il est bon de lever une armée pour aller déloger les Borgia du Vatican.

Della Rovere : Can one sin for the greater good ?

Allons, allons, mon bon Giuliano ! Bien sûr que tu peux pécher si cela t’assure la couronne papale. Les autres se gênent, peut-être ?
Regardez notre Rodrigue. Histoire de rester en bonnes relations avec son pays natal, forcément, il va soutenir la conquête du continent américain ! Mais pas à cause des cités d’or, hein, attention, ne confondons pas, (Aaaaaaaaahahahahaaaaah, Esteban Ziaaaaa, Tao les cités d’ooooor !) mais bien parce qu’il y a du monde à évangéliser par là-bas. Voyez plutôt.

Pauvre bougre enchaîné jusqu’aux oreilles et qui a l’air inoffensif comme tout. Je te flanquerais le feu à toutes ces soutanes, moi ! Et puis brouillons encore un peu nos repères, tiens, tant qu’on y est. César vient d’envoyer un espion sanguinaire traquer son collègue Cardinal ? Allons, faisons de lui le seul à tiquer un peu devant le malheureux déraciné qu’on agenouille devant le Pape.

César : What Eden have they torn you from ?

Bon, c’est pas tout ça mais on a une noce sur le feu, nous. Déjà, je trouve cet épisode bien rempli de petites choses dont on ne comprend pas toujours ce qu’elles foutent là, ce qui est un peu incommode. A commencer par notre gentil sauvage évangélisé, alors que merde, il y a un plan de table à composer, mes cocos !

Puis l’arrivée de l’ancienne flamme de Vanozza, évincée par le Pape.

(Bon souvenir de ce gaillard-là qui était mort avec beaucoup de classe, dans « Rome ».)

Sans parler de la recherche de « divertissement » de Jean pour le mariage de sa frangine. Toujours très classe, Jean.

C’est un peu le souci que j’ai eu, avec cet épisode. Trop, trop, trop de choses, beaucoup de nouvelles têtes et des transitions parfois un peu hasardeuses.
On finit tout de même par accueillir le gentil fiancé et comme on s’y attendait, c’est… pas forcément Brad Pitt.

Purée, la gueule que tire Chezzaré sur son canasson, c’est énorme !

Voilà, donc on s’empresse bien vite d’envoyer la vierge à l’échaffaud l’autel, ce qui est très très joli et aussi très drôle.

Entre Rodrigo qui se fait des noeuds au cerveau parce qu’il est en train de vendre sa fille à un monstre…

La gosse qui marche vers son frère… euh, vers son futur époux en priant pour que tout se passe bien…

(Je te prends, César Borgia… )

La mother qui nourrit ses piafs en sanglotant tout ce qu’elle sait…

Et le César qui doit marier la petite à cet individu SIMIESQUE…

Eh bien quelque part, c’est une chance que Jean, lui, se marre.
Evidemment, rien ne m’a plus comblée que François Arnaud arrachant d’un geste rageur et frustré ses frusques d’ecclésiastique, ça… je dois bien avouer que je me suis repassé la scène quelques honteuses petites fois.

Pauvre chouchou, il endure mille morts !
Du coup, pour se remonter un petit coup et marquer son désaccord face à tout cela, le voilà qui va provoquer un scandale. Alors là, mon joli si tu savais ce que ça va coûter à ta frangine, ce petit coup d’éclat, je pense que tu te serais bien abstenu. Hum hum. On va espérer qu’il ne l’apprenne pas. (En gros, c’est comme si c’était fait, quoi.)

Donc ça commence à guincher, tout ça, ce qui est super joli et super sympa et purée, trop j’adore quand ça danse, moi.

Et là, le Pape, il se met à tirer une tronche de trois pieds de long.

Deux claques, oui !
Par chance, la Farnese calme un peu le jeu et voilà cette triple nouille de César présentant fièrement la belle-doche au Sforza. Ravi, on s’en doute.

(Sacrée Farnese, elle est douée, quand même.)

Perso, j’ai adoré les scènes de danse. Déjà, honnêtement, la tenue de François-chou, c’est que du bonheur et ensuite, réussir à aligner tous ces pas complexes en récitant son texte et en jouant comme il faut… ça m’épate à chaque fois, dans les fictions historiques. Surtout que c’est François-chou qui se tape un peu tout le taf, quand même.

(Franchement, tous les autres gars ont l’air d’épouvantails à moineaux, à côté, non ?)

Là où ça devient franchement gavant, c’est quand on se met à introduire la nouvelle future conquête de César. Alors là, franchement, je suis pas d’accord !

Ok, c’est hilarant de voir le cardinal draguer la seule autre blonde de la fête, mais honnêtement, Ursula Bonadeo est moche et on ne veut pas d’elle ici. Allez, hé, casse-toi, tête de thon !
Mais évidemment, César est tellement discret que le mari, tout aussi disgracié que Madame, vient cash le traiter de fils de pute.

Et la blondasse de s’envoler en lâchant un pathétique : « Liberate me. »

Auquel je répondrai simplement : crève, charogne.
Enfin comme vous le voyez, c’est fou comme les femmes sont heureuses, dans cette série. Ca fait plaisir ! Heureusement que la Farnese s’éclate. Ah. Par contre, non, je me goure. Elle a le bourdon parce qu’elle repense à son mariage à elle. Hem ! Bien, bien, bien.

Le dîner ? Eh bien le dîner, au poil ! Avec un spectacle frais et de super bon goût spécialement choisi par Juan. Clap clap.

Nous remarquerons d’ailleurs que les mariés s’amusent beaucoup.

Tain mais juste… rah. C’est tellement romantique le frangin qui vient enlever sa soeur parce qu’elle roupille le nez dans l’assiette. Faut arrêter, quoi, c’est insoutenable.

(J’adore la composition de cette scène. On dirait un tableau de la Renaissance.)

Allez, j’avoue, j’ai eu assez peur, sur cette scène. La musique n’est vraiment pas rassurante et on se demande bien ce qui peut passer par la tête de César quand il allonge la gosse sur la couche nuptiale.

Ouais, non, en fait, j’ai une idée assez précise de ce qui lui passe par la tête. Le fait d’aller raconter au jeune marié que bon, ce serait sympa de ne pas la sauter tout de suite vu qu’elle est fatiguée, bon.

Ouais, ben pauvre gamine, quoi. La voilà exilée sur les terres de son époux. Et accueillie par le pire des losers qui soit.

Non, Lucrèce chérie. Pas Freddie de Skins. Mauvais plan. Très. TRES ! J’insiste.
Enfin de toute façon, tout flaire le mauvais plan. Les servantes qui racontent que le maître les frappe, ça met tout de suite à l’aise en vue de la nuit de noce.

Non mais pauvre gosse qui se fait toute belle et tout, ça rend dingue.

La dernière scène est atroce et franchement, je ne mettrai pas de captures. C’est déjà assez pénible d’y repenser.
En tout cas, en une semaine, qu’est-ce qu’elles mangent, les femmes de mes séries du moment ! Trois nuits de noce, trois blondes malheureuses dont deux qui se font carrément violer… ça fait beaucoup ! Vivement que les têtes tombent.

Posted by on Avr 19, 2011 in The Borgias | 12 comments

12 Comments

  1. C’est vrai que les scènes de danse sont délicieuses dans cet épisode. Et un peu rigolotes aussi.
    Juan n’a vraiment aucune classe, c’est navrant quand on voit Cesar 😀

  2. " Là où ça devient franchement gavant, c’est quand on se met à introduire la nouvelle future conquête de César. Alors là, franchement, je suis pas d’accord !
    […] Ursula Bonadeo est moche et on ne veut pas d’elle ici. Allez, hé, casse-toi, tête de thon !|…] Et la blondasse de s’envoler en lâchant un pathétique : "Liberate me." Auquel je répondrai simplement : crève, charogne. "

    Mon sentiment, tout à fait! La Sorcière est merveilleuse! Gloire à la Sorcière! xD

    Merci pour la review et les très belles captures! *v*

  3. "…c’est une jolie tête de mule (du Pape)"
    hu hu 🙂 *clap clap*

  4. aaaah la tension entre cesare et lucrzia va me tuer…on a l’impression qu’il vont se sauter l’un sur l’autre d’un moment a l’autre!

    et puis pour ursula , je suis tout a fait d’accord : DEGAGE !! et jai envie de dire : laisse cesare avec sa frangine lol
    "liberate me" alors je me suis marré ! elle se fout de la gueule de qui elle ?

    mauvais choix d’avoir pris freddie pour le nouveau boytoy de lucrezia , il est pas convaincant

    et puis la scene de fin…horrible ! jai hate que cesare apprene la nouvelle !

    super critique comment toujours la sorciere !<3

  5. Je rêve ou le mari de Lucrèce c’est le Lepidus de "Rome"?!
    Lepidus et Ciceron dans le même épisode, chouette clin d’oeil!

  6. Comme d’habitude, entièrement d’accord avec toi sur tout ça ! Enfin quelqu’un qui ne se laisse pas trop éblouir par les personnages seuls (quoique… *lorgne César* :q) au point d’en oublier l’intrigue et les intrigues, certes un peu sacrifiées cette semaine.

    Et la dernière scène… quelle horreur ! merci en effet de nous épargner de revivre ça en capture…

    (par contre j’ai beau chercher je ne vois pas qui est la troisième blonde malheureusement-mariée-mais-non-violée ?)

  7. je ne vois guère que la déjà insupportable Guenièvre à avoir rejoint la cohorte des blondes-mal-mariées-mais-qui-vont-vite-prendre-leur-revanche-d’une-façon-ou-d’une-autre…

  8. En effet !

  9. C’est donc celle-la ! Merci bien, voilà qui ne me taraudera plus (:

  10. Permettez-moi de jouer un peu au pinailleur…

    Déjà, dans l’épisode précédent, on note que le maure Djem se sert à manger de la main gauche !!!! Impossible pour un musulman…

    Et là, alors que le mariage de Lucrèce a lieu en 1493, on note que l’envoyé d’Isabelle de Castille parle de territoires américains. Or ce terme ne sera utilisé qu’à partir de 1507…

    Voilà. C’était ma contribution au débat…

  11. Moui, ben je me suis quand même pas mal ennuyée, moi, devant cet épisode. J’ai trouvé que ça traînait beaucoup en longueur pour pas grand chose. On passe beaucoup de temps avec la ravissante oie blanche plutôt qu’avec nos comploteurs en chef, quant au frangin, il est juste ridicule et sous-employé. J’attends le prochain pour savoir si la série vaut le coup d’être suivie, mais bon, là, ça ne me donne pas envie !

  12. perso un épisode tjr superbe , ou les femmes sont toutes si tristes , cesar borgia tjr la pour sa soeur il lui ramene leur mére à la fete , danse un peu avec elle , et comme par hasard tombe amoureu d’une blonde alors qua sa soeur aussi est blonde sacré césar ….

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