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307 : The abducted

Non mais il faut arrêter, là !

C’est vrai, ça, les séries sont trop bonnes, en ce moment, je réclame un répit, moi !
Prenez cet épisode… c’est pourtant pas l’épisode du grand déballage attendu pour demain – et qui promet d’ailleurs de déchirer sa mémé en porte-jarretelles – et on ne peut pas dire que l’intrigue du jour soit d’une ambition à déchirer la dite mémé. Des mômes qui se font enlever par le Candyman qui leur vole, grosso merdo, leur petite jeunesse pour s’en refaire une, oui, bon. C’est du Fringe tout chié, quoi.
Mais voilà, on prend cette petite idée de base et on en fait un truc mortel. Non mais je vous jure, j’ai failli chialer tellement l’émotion est exploitée jusqu’au bout, tellement on est aspiré par l’enquête, tellement on en oublie presque que notre Olivia essaye de rentrer chez elle, accessoirement.
Et une fois de plus, il faut bien le dire… les acteurs sont fabuleux. Aussitôt qu’il est question du fils de Broyles, lui aussi jadis enlevé par ce fameux Candyman et récupéré traumatisé et aveugle, paf, Lance Reddick nous balance sa formidable performance à la figure. Pourtant, on ne peut pas dire que ce soit l’expressivité qui l’étouffe, son personnage. Et pourtant, servi par des dialogues d’une justesse rare, il n’a pas raté l’occasion de m’émouvoir.

Bel effet miroir avec Walternate, d’ailleurs, qui n’est pas le dernier à savoir ce que ça fait que de se faire enlever un fils.

On imagine donc à quel point ce doit être dur pour Broyles d’ouvrir sa maison à Olivia (qui n’est même pas SON Olivia) pour qu’elle vienne interroger l’enfant.

Et une fois de plus, ben Anna Torv, quoi. Mais d’où elle tire ça, cette gonzesse, je ne sais pas. En tout cas, c’est un bonheur incroyable depuis le début de cette saison. Elle est tellement chouette, notre Olivia. Là, de la voir si gentille avec ce gosse… et puis le gosse qui pleure sur la plage de Vancouver… nan mais attendez, je sais que je suis un peu fatiguée et vulnérable sur les bords, cette semaine, mais QUAND M??ME !

(Finalement, pour Noël, je ne veux pas de nounours géant de chez Doudou et Compagnie, je veux une Olivia, sivouplé.)

Donc non seulement, Olivia interroge habilement le gamin de Broyles, ce qui lui permet de gauler le Candyman et donc de récupérer l’autre môme kidnappé…

(C’te grosse badass, sérieux.)

Mais en plus, au bout d’un moment, elle percute que le gus n’était pas seul et décide que le révérend interrogé un peu plus tôt…

(David Nykl/Radek Zelenka, ô Dieux, merciiiii)

… est aussi dans le coup et va sans doute chercher à se venger de Christopher Broyles. Bingo ma caille !

Ce gros faisan se fait d’ailleurs tirer comme un lapin par le terriiiiiiiible papounet qui fait quand même méga-flipper quand il s’y met.

Doudiou !

Donc ça, déjà, fiou… fort en émotions. Mais n’oublions pas qu’Olivia tente toujours de rentrer chez elle. Et Broyles a capté qu’elle sait qui elle est. Et lui laisse le champ libre pour tenter de se casser, ce qui est admirable et formidable et digne du grand monsieur qu’il est.

Et pour cela, Olivia recontacte… Henry, le formidable chauffeur de taxi ! Youpiiii !

Et elle l’emmène dans le fameux café de Joseph Adama et Daniel Graystone où j’ai moi-même posé mon auguste postérieur !!! A cette table précisément, en plus !!! GAAAAAAAAH !!! TROP D’BONHEUR !!!

Ce fameux Henry va lui permettre de rejoindre Liberty Island à bord d’un frêle esquif…

… et donc d’accéder à ceci.

Bon, on se doute bien que ça va pas durer, sa petite escapade donc autant faire vitevitevitevite, ma bonne demoiselle.

Tout ceci est donc palpitant, d’autant qu’on sent bien qu’Olivia a déjà Walternate aux miches. Elle a donc juste le temps de transmettre un rapide message.

Avant de se faire sortir de la flotte comme une morue mal dessalée.

Je pense ne pas me tromper en affirmant que ça va chauffer pour son charmant matricule.

Pendant ce temps, de notre côté…

Les histoires d’amour finissent mal en général. Celle de FauxLivia ne fera pas exception.

« Allô, Peter Bishop ? Oui, bonjour, ici la dame pipi de Liberty Island. Ecoutez je viens de croiser une jeune femme très perturbée qui s’appelle Olivia. Il paraît qu’elle est coincée dans l’autre univers. Bon ben voilà, avec la bonne soirée, au plaisir ! »

OH MON DIEU, LA SUITE DEMAAAAAIN !!!

Posted by on Déc 2, 2010 in Fringe | 5 comments

5 Comments

  1. Hihihi

  2. han la tronche de Peter quand il reçoit le coup de fil et bam! fin de l’épisode T_T

    en même temps s’était louche : 1. elle n’avait pas vu Casblanca, 2. elle ne connaissait même pas la fin et 3. Elle a confondu Bogart avec Reagan !

    je n’ai pas vu le suivant pour cause d’invasion maternelle (j’aime beaucoup moins la neige du coup), mais ça sent mauvais pour l’autre Olivia et je me demande comment la notre va réagir quand elle saura que Peter est sortit avec la fausse et n’a pas vu la différence …

  3. Ca va être le gros gros bordel. Le méga gros bordel.

  4. "David Nykl/Radek Zelenka…"
    … Ou JEAN-LUC DELARUE ?

  5. Je me souviens d’un Buffy où Faith avait échangé son corps avec celui de notre tueuse pendant très peu de temps (un épisode ou deux). Le petit copain de l’époque en avait pris pour son grade. Là Peter il sait qu’il y a deux Olivia et ça aura duré un petit temps cette affaire, donc oui Olivia va être verte, très verte. Surtout qu’elle y pense à son Peter

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