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607 : Family matters

Bon, j’ai eu du mal à me passionner pour cet épisode de SPN. En même temps, je vais vous dire : ben en ce moment, y a pas grand-chose qui me passionne à part mon plumard. Je regarde Fringe, je fais « mmh-mmmh », je regarde SPN « je fais mmmh-mmmmh », je crains le pire pour Dexter donc, euh, bon. On va dire que c’est conjoncturel.
Objectivement, il faut quand même reconnaître que cet épisode a plein de qualités. Il répond à des questions que je n’aurais VRAIMENT pas aimé traîner jusqu’à la fin de la saison et il nous introduit enfin le tableau quasi-complet de cette sixième année de Supernatural.
On apprend ainsi dès le début que le Machin n’a plus d’âme. C’est ballot, ce genre d’accessoire peut servir, de temps en temps. Et c’est vrai que quand on reprend le bazar depuis le début de la saison, ça colle bien. Il n’est pas désagréable, ce petit Pinocchio-là, il en a juste un petit peu rien à battre d’embarquer sa petite famille à l’intérieur d’une baleine.
En attendant, il passe un joyeux quart d’heure. Entre son frangin qui le dérouille et Cas’ qui lui fait une petite fouille à sa façon, wouhouh, il se marre, Grand Bidule !

L’ennui c’est qu’il va falloir composer avec ça. Ce qui ne plaît guère à Dean. D’autant qu’il n’a pas le droit de garder son Cas’ sous la main.

Pour être honnête, les dix minutes suivantes, je me suis solidement fait chier. Tout ce petit monde file évidemment chez Grand-Papa Campbell pour discuter un peu cette petite affaire et c’est parti pour une grande séance de : « Blablabla, je sais pas, blablabla et toi ? Blablabla, non. Blablabla, t’es sûr ? Blablabla, c’est bon, là, lâche-moi l’hermine, steup. Blablabla, lui, je lui fais pas confiance, blablabla, moi non plus, blablabla, ça tombe bien parce que perso, je te fais pas confiance non plus. »

Okééééé ! Boring, guys !
Heureusement que Jonas Quinn est plutôt chouette.

J’adore le fait que Dean et lui se prennent direct au coltard, ils sont taillés dans le même bois et ni l’un ni l’autre ne sont du genre à transiger. J’aime bien ça.

Et j’ai apprécié que Gwen ait un peu plus de place, aussi.

Elle me plaît bien, la zinecou.
Et comme toujours, je ressens un délicieux petit plaisir pervers à voir Dean en chier, être mis de côté par sa PROPRE famille, se rendre compte qu’il n’est pas dans la confidence, qu’il est laissé de côté. Hyper jaloux, vexé comme un pou, malheureux comme les pierres.
Une fois de plus, on se dit que les frangins ne vont pas s’en relever tant il semble ne plus y avoir un seul canal de transmission ouvert entre ces deux-là, tant la communication semble désormais impossible.

Et de fait, il n’y en a pas un qui fait confiance à l’autre. Même Samuel doute de Sam qui lui-même se retourne contre lui. A devenir dingo.
Du côté des vampires, je crains de saturer un peu. Le seul élément qui m’a gardée sur le qui-vive, c’est Rick Worthy, tout à fait monstrueux en Alpha emprisonné, avec sa douceur trompeuse et sa voix qui semble faire résonner les siècles de vie de son personnage. Quel formidable acteur.

Où nous apprenons donc en même temps que les Weuh que le Purgatoire existe, que c’est là que les vampires tués atterrissent et que Papy Samuel est à la recherche de ce lieu qui doit être riant comme tout. Voilà qui révolte nos deux imbéciles, sauf qu’en fait, Papy travaille sous les ordres d’un mystérieux bonhomme. Et là, désespérée, je me dis qu’on ne découvrira son identité que dans de nombreux épisodes. Sauf que non ! Hop, Papy et sa clique débarquent et là, ah bah forcément, y a une petite demi-seconde de malaise.

On vous rassure, Simon s’occupe d’ambiancer un peu tout ça en se libérant de ses entraves. Il se dépêche d’ailleurs de trouver le Grand Truc très à son goût. Un peu d’action, me dis-je. Ah ben tu parles, Charles !

Non mais voilà-t-y pas que Jonas est un démon ! What the Frak ?!?

Déjà, ça commence à faire beaucoup. Et là, t’as juste toute l’assistance qui fait un grand mouvement bien dramatique avec la WTF-face qui va bien, et toi, t’as juste ta life (ou les cinq saisons de SPN, au choix) qui défilent devant tes zoeils. Alors, qui-qui-qui-sont-les-Snorkies-qui-qui-qui-mais-qui ?

Soit. Si je comprends, par défaut, à partir de maintenant, à chaque fois qu’on se demandera qui est derrière un coup de pute, on dira que c’est Crowley.
Il est fort, ce con, vous avouerez ! Moi, je ne me plains pas, plus j’ai Mark Sheppard sur mes écrans et plus je suis contente ! En plus, là, il n’était pas au générique, donc surprise absolue, en ce qui me concerne.
Crowley, donc, King of Hell, est à la recherche du Purgatoire. Mmmmh, c’est intéressant, on aimerait bien savoir pourquoi. Et limite la question qui me chatouille le plus, c’est POURQUOI il est allé descendre Papy Campbell de son cocotier et ce qu’il a bien pu lui faire comme menaces… ou comme promesses.

Chouette ambiance, en tout cas !

Non parce que la cerise, c’est que mes deux nigauds vont être obligés de jouer les larbins de Crowley s’ils veulent remettre la main sur l’âme de Sammy. BIG-AH-AH-AH !
Remarquez, il y a pire : il leur demande avant tout de faire leur taf et de chasser des créatures qui foutent le dawa pour les lui apporter sur un plateau. Certains se sont montrés moins sympa que ça.
Evidemment, l’atmosphère est un poil chargée suite à ses bouillantes révélations, mais bon.

Allez, un bisou et on n’en parle plus !

Bref, l’un dans l’autre, c’était franchement bien. Mais comme souvent ces derniers temps devant un épisode de Supernatural, j’ai l’impression d’être aspirée par un trou noir entre la minute 10 et la minute 30. Difficile pour une série de ne pas s’auto-parodier involontairement au bout de six saisons. Par moments, c’est limite.

Posted by on Nov 25, 2010 in Supernatural | 6 comments

6 Comments

  1. j’avoue que je me suis endormie devant cet épisode
    depuis j’ose pas regarder la suite, de peur de ne rien comprendre
    ta review confirme mes craintes
    je vais devoir le revoir!!

    (me souviens juste de la séquence Buffy, c’est dire)

  2. SPN, ça reste sympa, des fois franchement rigolo (pour cet épisode-ci, en revanche, j’ai comme un trou de mémoire), mais bon, j’ai plus le feu sacré, quoi. Le manque de Castiel est presque aussi révoltant que celui de pôpa Weuh (tant qu’à faire revenir les morts, hein?EUR?). Mais c’est vrai, ce cylon-là comme vampire, il déchire ! dommage qu’on ne l’aie pas vu plus à l’? »uvre.

  3. Moi, plus ça va, plus je trouve Sam très réjouissant! Il a plus son côté mi boy scout mi père la morale et je trouve ça assez fendard… Dean prend ça curieusement peu mal, on le sens blasé à mort, il a eu tellement de merde qu’il ne risque plus de lui arriver grand chose et du coup il a l’air de ce dire "bof, une de plus une de moins…" Ca m’inquiète un peu parce qu’il est quand même de plus en plus dépressif. On le verrait partir à la fin de la série avec la Faucheuse brunette qui manque le cueillir au début de la saison 2 que ça me surprendrait pas plus que ça…

  4. Je n’ai jamais pu imaginer de happy end à cette série 😉 même si la fin de la saison précédente m’aurait très bien convenue, comme fin de série, sans le dernier plan sur Sam.

  5. Oh oui, faites-le crever et envoyez-le au Paradis avec sa reum, de toute façon c’est la seule femme de sa vie, donc bon.

  6. Même ressenti que toi, d’ailleurs – au grand damn de monsieur – je me suis endormie après la moitié. L’épisode suivant – de facture classique – est plus intéressant. Et oui, ce qu’on aime c’est la "tchatche" entre les deux brothers, mais là avec sam-le-robot, c’est mort ! Bon 8 et 9 sont sortis, je file les voir !

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