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602 : Two and a half men

Uh uh uh… pour une fangirl de base telle que moi, il serait tentant de se contenter de poster des captures d’écran de Dean s’occupant d’un (j’ose à peine l’écrire) bébé. Parce que franchement, j’en ai encore les ovaires qui font bravo rien que d’y repenser.
Et rien que ça, c’était déjà très très chouette. Et inédit ! Mais voilà, cet épisode, c’est une bonne part de comédie… mais aussi une bonne part de plein d’autres choses. Et ce serait vraiment la honte de me contenter de radoter-bébé.

(Oui, depuis que je suis officiellement marraine, je gâgâte, c’est une horreur.)

Déjà, ça ne va guère mieux chez Lisa et Dean. Ils ont déménagé, tout ça, parce que Dean est en train de virer complètement parano. Impossible pour lui de jouer les bons maris et les bons pères, le chasseur est toujours là, au point qu’il en devient insupportable avec Ben. (Qui est plus que jamais un véritable clone de son beau-père, au passage.) Il veut tellement bien faire que c’est limite s’il ne cloître pas le gamin et sa mère.
En plus, je ne veux pas dire, mais le loupiot, il a déjà vu des trucs moches, des monstres, tout ça, que Dean le veuille ou non, il est impliqué, ce n’est que logique qu’il aille farfouiller dans les affaires de Dean et se voie déjà en train de tirer à la carabine à gros sel. Pour Ben, c’est déjà trop tard, quoi que fasse Dean. Et ce n’est pas en lui hurlant dessus et en le menaçant que ça va changer quelque chose. En plus c’est déjà limite un petit ado donc forcément, il va n’en faire qu’à sa tête.

Dean : Ben, mark my words : you are never NEVER gonna shoot a gun.

Mais c’est formidable de voir à quel point Dean est prêt à tout pour ne pas devenir comme son père. L’ennui, comme je le dis souvent, c’est que plus on essaye de ne pas devenir comme nos parents et plus on le devient. (Moi par exemple, j’essaye de ne pas radoter comme mon paternel, eh bien… )
Ainsi, Dean est kéblo entre ses deux vies, incapable de ne pas retomber dans le vieux schéma familial des Winchester. Et terrifié à l’idée de le faire. Bref, pas d’issue possible. Pour l’instant.

Ca tombe bien, le Grand Truc a un souci et il fait appel au frangin, ça va lui changer les idées.
J’en profite pour souligner l’excellence de la première scène de l’épisode qui m’a terrifiée. Oui, vous lisez bien. Cette ouverture était flippante à souhaits, ce n’est pas souvent que cette série me fait ça, mais là, le bébé, la mère, le lit, le sang… bèèèèèhhh, c’était atroce.

(Et délicieux.)

Par contre, zéro pointé pour le previously. Dès le début on sait qu’on va avoir à faire à un polymorphe, c’est complètement con.
Mais bref, toujours est-il que si Dean tire une tronche impossible en regardant ce qui se trouve à bord de la voiture du Grand Machin, c’est parce qu’il s’agit… d’un bébé.

Face à ça, l’Apocalypse ne pèse pas lourd, croyez-moi. Les frères Winchester ont affronté des démons, des goules, des fantômes, des vampires, des loups-garous et même le Malin. Mais tout ça n’est rien face à un mioche qui remplit sa couche. Et lui tremper le derrière dans l’eau bénite n’y changera rien.

En revanche, la crevette a l’air tout à fait ravie d’aller se promener avec son Papou Winchester.

Les Weuh sont donc de corvée de supermarché. Et moi je suis au sommet de la félicité. Voir ces deux ahuris plantés devant le rayon couches, ça m’a envoyée tout droit au septième ciel.

De même que l’embarras de Dean qui peine à révéler que oui, il connaît un bébé. Un vrai.

Et autant la Grande Chose est inutile avec ses gros biscottos, autant Dean, ma foi… il gère plutôt pas mal. Maladroitement, mais il essaye.

(Sérieux, les frangins Winchester derrière un caddie, quoi ! )

Sam : Dean. Make it stop.
Dean : How ???

Oh, et ça !

Dame : What’s his name ?
Dean : Bobby.
Sam : John.
Dean : Bobby-John.

Ah ah ah, Bobby-John, j’en pleure encore !

Après une sympatoche petite course poursuite avec le polymorphe repéré par Dean…

… et un lancer de bébé tout à fait remarquable à l’intérieur de la Metallicar…

… on se retrouve à l’hôtel pour mettre à l’aise la petite horreur.

Et là, je peux vous dire… vraiment… c’est… dur… très… et pourtant… non mais voilà, quoi…

C’est moi où il lui chante « Smoke on the water » pour l’endormir ???

Ca, il faut bien le dire, ça nous laisse perplexe. Et on n’est pas les seuls. Cela dit, Berthe-aux-grands-Pieds a l’air tout à fait ému, c’est très mignon.

Dean : What ?
Sam : You’re just, uh, actually… not awful at that.
Dean : Dude, I’m barely keeping that thing alive. (Cette réplique m’a fait hurler de rire. Allons, chéri… tu es formidable !)
Sam : No, no, no, seriously. You got a whole Dr. Huxtable vibe coming off of you. You’re like… father material ! (C’est clair, ça fait trois saisons que je le dis !)
Dean : Yeah, well, I kind of had to be lately, you know ? Sink or swim, right ?
Sam : You mean Ben ?
Dean : Yeah, I mean Ben. I mean, I know he’s not my kid, but?… I don’t know, I’m starting to feel like… Yeah, he is. When I think about the way we grew up… I don’t know. I kind of feel like I have a chance to do something different with Ben, you know ? (Dis-nous quelque chose qu’on ne sait pas, baby.)

Par contre, c’est vrai que ça…

Bon…

Cela dit, c’est de bonne guerre, parce que Bobby-John nous réserve quelques surprises, et pas seulement le fait de remplir sa couche d’une matière hautement radioactive.

Eh oui. Bobby-John est un petit shifter lui aussi. Un bébé-shifter. Et c’est après ça qu’en a notre monstre de la semaine. En fait, il sème des bébés partout et six mois après la naissance, il les récupère. Sauf que Bobby-John, il n’a pas réussi à mettre la main dessus.
Et puis c’est pas tout mais se pose la question de savoir ce qu’on va faire de ce petit phénomène. Proposition de Sam : on l’emmène chez la famille, des gens très bien. Sauf que curieusement, ça n’enchante pas trop Dean.

Tu parles. Trop contents ils sont eux ! Ils vont élever la chose, ça fera un super chasseur dans quelques années !

Tiens, Jonas Quinn. Alors, revoir Jonas là, moi ça me… oui, en gros ça me… Non mais bon, je suis une bonne gateuse de l’ancienne école, moi, de l’école qui aurait bien flanqué Daniel Jackson définitivement dehors à l’époque où Mossieur avait des velléités de tourner ailleurs que devant la Porte des Etoiles. Et moi, eh bien toutes ces années après, je suis toujours révoltée du traitement qu’on a réservé au pauvre Jonas Quinn, malheureux bouche-trou l’espace d’une saison. Moi j’ai beaucoup aimé Jonas Quinn. (Il était bougrement bien gaulé, l’enfoiré !) Et Parker Lewis, toute mon enfance. Bref !
Tout ça pour dire que je suis très contente de voir Corin Nemec ici, et surtout avec ce côté dark side qui lui sied très bien.
Car ils sont tous bien relous, ces cousins issus de germains du troisième degré d’on ne sait quoi. Franchement, le papy, j’prendrai pas l’ascenseur avec lui. Sammy-Boy a l’air de les trouver tout à fait bien, moi je les trouve infréquentables. Et Dean a l’air de se demander ce qu’il a fait au Bon Dieu (hem) pour se retrouver avec une famille pareille. Etrangers ils sont, étrangers ils restent.
La famille, donc, encore et toujours. Cette famille qu’on ne choisit pas, hélas, même si on a toujours le choix de s’en construire une autre loin des liens du sang. Ce Dean tente d’ailleurs de faire, même si jamais on n’aurait parié dessus au début de la série. Alors laquelle passe avant ? Celle qu’il s’est construite ? Ou l’autre ?

C’est pareil pour Bobby-John. Après tout, ce n’est pas parce que son daron éventre des gens et engrosse des madames que Bobby-John fera la même chose quand il sera grand. Qui a dit qu’on était obligé de suivre les pas de son paternel ? Hein, Dean ?
Bref, autant de questions que se pose Dean. Et auxquelles il est bien incapable de répondre. Ca tombe bien. Daddy vient récupérer son dû. En se changeant, on le notera, tour à tour en Samuel Campbell, en Sammy Winchester, et en Dean.

Pour finir, un grand bravo à Lisa. ENFIN ! Enfin une gonzesse qui n’est pas une victime, une voleuse de grand chemin, un angelot, un coup de passage, une serveuse habillée en minijupe ou un démon qui a le feu au derche. ENFIN un personnage féminin bien écrit. Enfin un personnage féminin qui est capable d’apporter quelque chose de concret à Dean. (Hors Mary Winchester, je précise.)

Elle a tout compris, la meuf ! Son mec se morfond à la maison, il a besoin d’action, il a besoin de chasser, c’est viscéral. Le garder, c’est même pas la peine, il va devenir dingo.

En même temps, les laisser, il ne peut pas. Eh bien invente ta propre manière de fonctionner, Dean Winchester. Suis ton instinct, partage ton temps, trouve TA voie.
Ce n’est pas parce que les parents n’y sont pas parvenus que c’est fichu d’avance. Ce n’est pas la solution idéale, ni pour lui ni pour elle, mais c’est une solution. Un arrangement. J’ai adoré ça. Je trouve ça brillant de sa part et très sage. C’est le seul moyen pour qu’elle le garde dans sa vie. Moi je dis, dans cette scène, Lisa, elle vient de gagner le droit de se garder – un peu – Dean. Et c’est une GROSSE concession de ma part !

Alors quel plaisir de voir Dean débâcher l’Impala…

Et claquer un petit sourire en coin sur fond de « Smoke on the water ».

Vraiment, j’ai beaucoup aimé cet épisode. Je trouve qu’il pose plein de questions intéressantes sur la vie des chasseurs, les relations, l’indépendance, l’amour, aussi, quoi qu’on en dise. Sans forcément y répondre, ce qui n’est pas plus mal. Et j’adore ce Dean qui assume ses responsabilités… un peu trop, parfois. Qui sait se poser pour défendre ceux qu’il aime… un peu trop, parfois. Et qui sait aussi accepter le fait qu’aimer, ce n’est pas forcément fliquer chaque mouvement de Ben et Lisa, comme cette dernière le lui fait aussi intelligemment remarquer.
En plus, je suis super contente qu’il parvienne à exprimer aussi bien ses angoisses de devenir comme son père. Et avec ce qui lui arrive aujourd’hui, je suis persuadée que son ressentiment à l’égard de John doit laisser la place à une certaine compréhension. Oh, quand Dean aura réussi à faire la paix avec le fantôme de son père, je crois que je serai prête à lui dire au revoir pour de bon, je pense qu’on aura bouclé la boucle.

Par contre, le vieux avec ses coups de fil bizarres, il m’inquiète BEAUCOUP !

Posted by on Oct 3, 2010 in Supernatural | 9 comments

9 Comments

  1. J’ai furieusement l’impression que quelqu’un quelque part se constitue une banque (ou une armée?) de monstres… Parce que bon le djiin de la semaine passée ils en ont pas fait de la confiture! Je peux pas m’empêcher de trouver Sam pas très franc du collier aussi, je trouve qu’il pousse trop Dean de nouveau vers la route, contrairement à Bobby.
    Et sinon, fectivement ça fait du bien d’avoir un personnage féminin lucide et les pieds sur terre!

  2. Je crois bien que c’est la première fois que je suis d’accord avec TOUS les points que tu as mentionnés dans cette review, jusqu’aux petits détails (même moi j’étais prête à ce que Lisa se garde Dean, mais puisque tu te proposes 🙂 ; à tel point que je me suis demandé si c’était pas moi qui l’avait écrit -_-‘

  3. Un personnage féminin avec un potentiel dans SPN c’est rare. Espérons qu’il ne nous la gâche pas comme Jo

    sinon je trouve très parlant le prénom que chacun des frère donne au bébé, John et Bobby. Le père de sang et le père de c? »ur.

    Le papi est pas clair. De tout façon il y a quelque chose qu’on ne dit pas à Dean et donc à nous. De la même façon que Sam a utilisé le bébé comme appât sans le dire à son frère. j’aime pas ça

    je plussois pour Corin Nemec. j’aimais vraiment le perso de Jonas Quinn. Il était intéressant. J’ai été déçu qu’il soit jeté de SG1 comme une vieille chaussette. Par contre j’ai du mal à le reconnaitre là. Je ne sais pas s’il a maigris ou s’il a pris un méchant coup de vieux.

  4. "Et moi, eh bien toutes ces années après, je suis toujours révoltée du traitement qu’on a réservé au pauvre Jonas Quinn"

    Idem ! J’ai été bien dégoutée qu’ils le virent aussitôt que l’autre a décidé de se repointer définitivement dans la série, ils auraient pu le garder mais non, ils ont prit l’idée à la con et la plus facile. C’était un super perso. Et sa petite apparition la saison d’après ne m’a pas plus consolé.

    Sinon les Campbell, c’est vraiment clair qu’ils sont pas nets. Surtout quand le papy il passe des coups de fils assez étranges. Dean a raison de s’en méfier.

  5. Pardon, mais le coup du "Je donne de la tise au gamin" Je l’avais vu venir a trois kilometres 😀

    Oui et, je pense qussi que le papi est louche. Comme out le monde, je suppose. ??a fait bizarre de voir que pour une fois, dean est l’exclu de la vie des hunter et sam est celui qui en fait partie integrante, c;est le contraire d’avant.

    Meme remarque que toi pour le previously, booouh ! Ils auraient quand même pu nous faire un lash back PENDANT l’episode, je sais pas… C’est vrai que ca gâche un peu tout (alors que d;habitude,j’adore essayer de deviner ce ui va se passer avec les previously.

    )Sinon en fait, je suis d’accord avec toi sur tous les points. :Partiulierement pour Lisa.

    Juste, ca manque un peu de Castiel tout ca (Qui a dit "fangirl?")

  6. Mais carrément qu’ils nous privent de Castiel!! J’imagine qu’il a pris du galon après son re-retour et l’exil de Michel. D’ailleurs on sait pas s’il est revenu aussi, avec ou sans Adam…

  7. Ils ont raison de garder un voile là-dessus… pour l’instant… ça renforce l’idée que tout a changé… sauf que pas tout à fait, évidemment. 😉

  8. Bon, je ne vais pas chipoter, les frangins Weuh en nounou, ça m’a bien fait rigoler même si la ficelle était grosse ! Et alors la transformation du bébé, j’ai trouvé ça excellent, surtout la tronche de Dean qui s’approche du lit, avec les éclaboussures parfaitement appétissantes sur le mur, miam ! LOL La remarque sur la solution de l’orphelinat impossible parce qu’ils n’apprécieraient pas que le bébé se transforme en asiatique, j’en ai pleuré de rire ! LOL
    Bon, allez, pour tout le reste je plussoie tout le monde, mais quand même, quand Lisa lui dit "va mon grand, et reviens quand tu veux, je t’attendrai en faisant de la tapisserie", il aurait QUAND M??ME pu la prendre un peu dans les bras, merde alors, quelle froideur dans ce couple ! 😉

  9. J’ai rattrapé la diffusion de SPN !
    Oh que ça fait bizarre, devoir attendre presque une semaine pour le prochain épisode 🙂
    Mais au moins, je n’aurais plus peur de me faire spoiler quand je viendrais lire mes reviews de Merlin.

    Sinon, oui, épisode plutôt bien planté, et Lisa me plait vraiment beaucoup, je trouve presque dommage qu’ils ne discutent pas un peu plus longtemps, cette compréhension, ça fait du bien. Par contre, j’ai un peu du mal avec la simplicité dans laquelle Dean et Sam retombent dans leur ancien schéma, même si, en y pensant, c’est typiquement un comportement de fratrie… Qu’est ce que Sam a encore oublié de préciser, cette fois ? >.<

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