Categories Menu

304 : Do shapeshifters dream of electric sheep ?

Ce titre, mon Dieu, ce titre…

Alors chuis bien embêtée. Moi, j’ai une mémoire photographique, vous voyez ? D’où la présence de joliiiies captures d’écran dans mes reviews, parce que sans elles, le pas-grand-chose que j’arrive péniblement à gratter sur les épisodes visionnés se transforme en… néant ou presque. Et là, suite à une manip’ fantôme, j’ai perdu toutes mes captures d’hier. Alors je veux bien me retaper le Merlin de la semaine parce que pour le coup, sans captures, pas la peine. Mais le Fringe de la semaine dernière, c’est tout de suite nettement moins simple. Donc freestyle it is.
En tout cas, Fringe nous sert son quatrième très bon épisode d’affilée, je commence à être inquiète !

Plein de bonnes choses, donc. Cette fois, nous sommes dans notre réalité et les choses se gâtent pour Newton (formidable Sebastian Roché, ce type, quand il veut il vient passer l’aspirateur chez moi) suite à un accident débile d’un de ses Terminator métamorphes qui se mange un poids-lourd après avoir acheté une pauvre limonade à deux gosses. On notera d’ailleurs qu’il est très gentil, ce métamorphe, déjà, c’est louche. En outre, j’ignore s’il rêvait de moutons électriques mais une chose est sûre, multitasking, connaît pas !
Bref, histoire de court-circuiter la merdouille qui risque de lui tomber sur le râble une fois que la Fringe Division aura réussi à disséquer le sénateur-métamorphe, il va réveiller un autre agent dormant, flic et père de famille depuis cinq ans. Et c’est là que les Athéniens s’atteignirent et que cet épisode s’envole vers quelque chose de formidable. Tous comme nos machines venues du futur et autres cylons, ce brave keuf s’est un petit peu attaché à sa petite famille, à force de jouer au vrai petit garçon, il en est devenu un. Ce qui risque de poser quelques petits soucis quand il va être question de lever une armée pour défendre le monde parallèle, si vous voyez ce que je veux dire.
Tout ça donne lieu à des scènes d’une très belle intensité, notamment quand cet enfoiré de Newton fait croire au gus qu’il a buté sa famille histoire d’observer ses réactions.
Ce qui m’amène à évoquer le cas FauxLivia. J’ai bien l’impression que la question de l’attachement involontaire la concerne un petit peu de loin et pourrait bientôt la concerner de près. Elle n’est pas shapeshifteuse mais elle paye cher de sa personne pour servir son propre monde et ça implique de passer un certain temps aux côtés de Peter. Et désormais probablement un certain temps à oilp avec Peter. *lui met des gifles*
Alors pour l’instant, elle se donne du mal pour garder sa couverture et éviter que la Fringe Division ne capte qui elle est (c’est pas passé loin, une fois de plus) mais maintenant qu’elle a passé la deuxième, ça devient compliqué, son histoire.
En plus, j’ignore comment elle fait pour ne pas craquer complètement devant Walter, super en forme, cette semaine et adorable comme tout même s’il passe la moitié de l’épisode les mains dans le cerveau d’un gars. Son speech devant les pontes de Massive Dynamics au début de l’épisode, pantalon ouvert et tout le reste, est culte.

Nina : He’s a bit unorthodox.

To say the least.

A part ça, j’ai aussi remarqué, en matière d’attachement, que la tendresse de Peter à l’égard de Walter semble revenir au galop. Les petits sourires, les petits gestes. Adorable. Voilà ce que j’aime dans les séries au long cours. Pareil pour Astro et Walter. Qui parvient quand même pour une fois à l’appeler par son vrai prénom. J’avais des captures trop mignonnes, c’est frustrant.

Gars de la sécurité : Astro Farnsworth.
Astrid : That’s me !

Pour en revenir à FauxLivia, si différente de « notre » Olivia, j’attends avec impatience le moment où elle va se rapprocher de sa jumelle de notre monde. Elles sont faites du même matériau, pour l’instant elles semblent tellement être le jour et la nuit que je me dis qu’elles vont finir par se rejoindre sur un point. Peter, peut-être, qui a noté le changement sans se douter qu’il ne se tape pas la bonne.
En attendant, FauxLivia ne trompe pas Newton. Que j’ai regardé partir avec beaucoup de peine, d’ailleurs.

Newton : You?EUR(TM)re very good at that.
FauxLivia : At what ?
Newton : At continuing to try to convince yourself that you don?EUR(TM)t care. But you do care, don?EUR(TM)t you ? Every night when your head hits the pillow, in the last moments before you go to sleep, your emotions betray you, and you question your ability to pull this off. Words like, integrity, self-respect : they haunt you. They form a line that you?EUR(TM)re unwilling to cross and that will lead to your undoing. But I suppose that?EUR(TM)s not my problem anymore.

Uh uh uh. *se frotte les mains*

En tout cas, chapeau bas. Quelques ficelles un peu épaisses (un prisonnier de cette trempe n’a pas deux gardes solidement armés devant sa cellule ?) mais de manière générale, c’était captivant. Il va falloir que je me retienne de dévorer tout de suite l’épisode suivant.

Posted by on Oct 23, 2010 in Fringe | 17 comments

17 Comments

  1. ohlala le suivant c’est en novembre… y a une pause de 2 semaines encore ! 🙁

  2. Ah merde. Merde. MERDE !!!

  3. C’est exactement ma réaction de vendredi quand j’ai vu qu’il n’y avait rien à récupérer mdr

    Olivia revient :'(

  4. Ce titre, mon Dieu, ce titre…
    ———-
    je plussois. Quand j’ai téléchargé les sous-titres et que j’ai lu le titre du zode pour la première fois, je me suis dis juste "wouah". Il y a des titres de films et d’épisodes de série que tu voudrais juste garder ou en faire une musique (eternal sunshine of the spotless mind = love)

    Elle n’est pas shapeshifteuse mais elle paye cher de sa personne pour servir son propre monde et ça implique de passer un certain temps aux côtés de Peter. Et désormais probablement un certain temps à oilp avec Peter. *lui met des gifles*
    ———-
    bon d’abord preums pour lui filer une gifle (ou deux, voire plus). Olivia ok, mais fausse Olivia je ne suis pas d’accord. Pas toucher à Peter ! (mon Pacey)
    Moi je la trouve flippante cette Olivia. Elle est plus flippante que les deux shapeshifteurs de cet épisode. Presque moins humaine, mais il y a bien un moment où son humanité va lui revenir en pleine figure j’imagine. J’attends la rencontre avec la soeur et la nièce, tiens.
    Peter, tu lui dis que n’importe qui peut être une shapeshifteur. Il admet qu’Olivia a changé depuis son retour. Et il ne se pose pas de question !?

    mention spécial au regard d’Astrid quand notre Walter prononce correctement son prénom. C’est ti pas meugnon. Walter qui plane quand même la moitié de l’épisode sous le regard affectueux de son bambin et celui atterré de fausse Olivia (Walternate est quand the Secretary of Defense)

    prochain épisode le 4 novembre d’après wiki …

  5. Fichu baseball ou je ne sais quoi pfff

  6. le titre est sympa mais ce n’est pas une invention…

  7. Ben oui, c’est le principe d’une référence, et c’est un peu du foutage de gueule de penser qu’elle ne l’a pas comprise, non ? 😀

  8. Ouille, on m’insulte !!! LOL

  9. on ne sait jamais 😉

  10. Effectivement Laurent on ne sait jamais ^^
    non sérieusement, je me doutais que la Sorcière l’avait saisie… mais comme je n’aime pas Fringe, c’était juste un petit tacle (envers la série)…

  11. bhein moi j’étais pas sur que s’était une référence. ça arrive que les scénaristes de série fassent des bon titres d’épisode tout seul. Du coup je suis allez faire un tour sur le net mais j’ai pas trouvé direct
    En même temps pour le coup ça voulait dire connaitre le nom de toutes les nouvelles de Phillip K Dick par coeur et en VO (bon ok ça doit en être une super connue). Et je suis fan de science fiction !

  12. Elle est vachement connue ! Y compris du "grand public", vu que Blade runner est adapté de cette nouvelle.
    Et puis franchement, un titre pareil, ça marque ! 😀

  13. Ca m’est déjà arrivé de mettre cette référence de moutons électriques dans un de mes boulots (sur les voitures électriques, ah ah ah) et personne n’a capté non plus. J’ai expliqué et insisté pour que ça reste. J’ai espéré ensuite que le « grand public » comprendrait mais ça, c’est pas facile d’avoir des retours. J’imagine qu’il y a bien dû y avoir un ou deux glandus qui ont rigolé dans leurs barbiches… enfin j’espère !

  14. bah tu vois Arakasi je savais que Blade Runner était adapté d’une nouvelle de K. Dick et c’est même un des films que j’adore et possède en DVD. Mais j’ai retenu, comme "le grand public" je pense, le nom "Blade runner"
    aintenant je saurais ^^

  15. Oups, j’espère que mon « grand public » n’était pas péjoratif, hein, c’était pas le but, et en plus c’était pas vraiment juste puisque le « grand public » s’en branle copieusement, de mes tafs. LOL Enfin bref, les gens qui me relisent pour le boulot sont des gens extrêmement cultivés et visiblement, personne ne connaissait, donc c’est pas honteux de ne pas connaître les moutons électriques de Philip K Dick. Disons que ça le serait pour moi qui ait été élevée avec Dune dans une main et Le meilleur des mondes dans l’autre. Et Lovecraft sur les genoux. (Mon père est complètement cintré, oui oui, on peut le dire.)

  16. Mais pareil, quoi ! Je me retrouve tellement dans tes anecdotes éducationnelles, ça me fait beaucoup rire !
    Et c’est justement pour ça que j’ai fait ma première remarque, parce que chez moi, ne pas comprendre une référence aux moutons électriques de Dick, ce serait limite une hérésie…
    M’enfin, ma mère m’a tout l’air d’être aussi jetée que ton père, donc bon…

  17. Sorci je me doutais que s’était pas méchant. Et puis dans ma famille je dois bien être la seule qui soupire quand quelqu’un demande "c’est quoi que tu appelles les 3 lois de la robotique ?" ! ça lit beaucoup du côté de ma mère (chez nous les livre circulent), mais pas de la SF. Et heureusement qu’il y a eut Harry Potter, sinon je serais la seule à lire du fantastique. Voyez je m’en sort pas trop mal ^^

Post a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top