Categories Menu

110 : The moment of truth

Sa mèèèèère, j’y ai cru, ah les bâtards, j’étais sûre qu’Arthur allait découvrir les pouvoirs de Merlin, raaaaah, je suis deg’, quelle bande de cancrelats !!! Bon, ok, c’est un peu tout l’intérêt de la série de jouer sur le secret du gamin, mais merde-euh, ce teasing de guedin, ce montage de traîtres de leur race dans la bande-annonce de fin d’épisode précédent, j’étais sûre qu’ils oseraient pas. GORETS ! GREDINS ! VENDUS !

Bon, l’histoire, c’est quoi ? C’est qu’il y a le Dr Bashir de Star Trek:Deep Space 9 qui est très méchant et qui a une vilaine barbe toute laide et mitée qui vient foutre le dawa dans le village de la maman de Merlin, Ealdor. (Très joli nom de patelin, si vous voulez mon avis.)

Du coup, la maman de Merlin se prend une méchante baffe dans sa jolie petite face et s’en va quérir son fiston à Camelot.

(Cette dame est trop bien.)

Enfin, surtout l’aide d’Uther étant donné que le roi de là-bas, qui a l’air très sympa, s’en bat les joyaux. Je le dis, le répète et le maintiens : Uther, c’est pas forcément une mauvaise pioche pour l’époque.

D’ailleurs, on sent bien que s’il ne risquait pas d’aller se faire peler le jonc à Ealdor avec son armée pour invasion non-désirée, Uther irait bien bouter l’odieux toubib hors de cette charmante bourgade. Bouter, Uther, il aime bien. Malheureusement ma bonne dame, joker sur ce coup-là.
Morgana est ulcérée, Merlin est gavé, Arthur a l’épée qui le démange alors il va la gratter un petit peu… contre les côtes de ce méchant barbare.
Mais avant de se décider vu qu’Arthur fonctionne généralement en deux temps, il va remonter un peu le moral de son compaing et ça c’est trop mimichou. Pour changer.

Merlin : It’s been an honour serving you. (Attention, le syndrome Weuh guette.)
Arthur : You’ll be coming back ?
Merlin : She’s my mother. I have got to look after her before anyone else. You understand ? (Oué, tu capiches, mon bijou ?)

Arthur : I’d do exactly the same. Well… you’ve been terrible. Really. I mean it, the worst servant I’ve ever had. (D’ailleurs je ne vais pas du tout passer la nuit à sangloter en mordant mon oreiller.)
Merlin : Thank you, sire.

Les gonzesses, elles, ne font pas tant de chichis.

Elles sautent dans leur futals de princesses guerrières et go, go, go pour venir en aide au petit mimi.

Gwen : If it was the other way around, you’d help us.

Comme souvent chevalier varie, Arthur débarque en pleine nuit sur le petit campement, bien décidé à faire rendre gorge à ce chien de toubib cosmique.

Comme il est miro de chez miro, il ne se rend pas compte à quel point son amitié avec Merlin est en danger en Ealdor. Faut dire qu’un jeune autochtone du nom de William est grave au courant des pouvoirs de Merlin (c’est d’ailleurs pour cela que la reum l’a expédié à Camelot) et qu’il est super relou : d’abord, il ne voit vraiment pas pourquoi l’enchanteur ne boute pas les bad guys en usant de sa magie, mais en plus, il ne voit vraiment pas pourquoi celui-ci est tellement collé à son seigneur à deux balles.

William : Why are you defending him so much ? You’re just his servant.
Merlin : He’s also my friend ! (My captain, my brother, my king !)
William : Friends don’t lord it over one another.
Merlin : He isn’t like that. (Euh, un peu quand même.)
William : Really ? Well, let’s wait until the fighting begins and see who he sends in to die first. I guarantee you it won’t be him.
Merlin : I trust Arthur with my life. (Roooh, choupiiiii… )
William : Is that so ? So he knows your secret then ? Face it, Merlin. You’re living a lie just like you were here. You’re Arthur’s servant, nothing more. Otherwise you’d tell him the truth.

C’est un peu le souci et la question clé de cet épisode. Moi je sais au fond de mon petit coeur qu’Arthur ne piperait mot. Mais rien que le soumettre à cette situation serait déchirant et bouleverserait tous ses repères. Et je suis bien certaine que Merlin l’aime trop pour l’exposer à ça. *insérer ici gros smiley avec plein de petits coeur*

J’en veux pour preuve cette petite conversation nocturne buddy/buddy qui est absolument adorable, avec frottage de pieds sur la face du petit coquin qui fait des cachotteries.

Arthur : Why did you leave ?
Merlin : Things just… changed.
Arthur : How ? Come on. Stop pretending to be interesting. Tell me.
Merlin : I just didn’t fit in anymore. I wanted to find somewhere that I did.
Arthur : Had any luck ?
Merlin : I’m not sure yet.

Je jurerais qu’Arthur est un peu dépité par cette réponse.
J’ai adoré toutes les scènes nocturnes, d’ailleurs. Délocaliser l’intrigue à Ealdor, c’est l’occasion de rapprocher tout le monde. Que ce soit Merlin et sa reum.

Merlin et Arthur, donc. Et aussi les deux girls qui enfoncent encore le clou de la croquignolerie. Evidemment, les petites oreilles mignonnes de Merlin n’en loupent pas une miette.

Gwen : Why do you think he came here ?
Morgana : Same reason we did : Merlin. Arthur acts like he doesn’t care but he wouldn’t be here if he didn’t.

Cela dit, Merlin commence un peu à se poser des questions à mesure qu’il est évident que les Ealdoriens n’ont aucune chance vu que c’est un peu des grosses tanches dans le maniement de l’épée et tout ça. Même au bâton, ils sucksent à mort. Y a bien la Dame Morgane qui te plante les ennemis un truc de malade mais ce macho d’Arthur ne veut pas entendre parler de femelles guerrières.

Du coup, Merlin, il se dit qu’et d’une, il va devoir intervenir, et de deux, Arthur, ça risque de moyen lui plaire. Même si Mum dit qu’Arthur il est grave love (en tout bien tout honneur) de son petit domestique mignon.

Hunith : He must care for you a great deal.
Merlin : Arthur would do the same for any village. That’s just the way he is. (Roooh, crapaud, tu sais que c’est faux. Enfin, c’est vrai, sauf que là, c’est encore plus vrai. Je me comprends.)
Hunith : It’s more than that. He’s here for you.

Merlin : I’m just his servant. (Bibiche, tu sais bien que non.)
Hunith : Give him more credit than that. He likes you.
Merlin : That’s because he doesn’t know me. And if he did, I’d probably be dead by now. (M’enfin !!!)

Mieux encore, un peu plus tard…

Merlin : If he doesn’t accept me for who I really am, then… he’s not the friend I hoped he was. (Je renonce.)

Pourtant, notre Merluchon est d’un soutien absolu quand son seigneur fait mine de se décourager. J’en étais toute zémue de le voir le remonter de toutes ses forces pour qu’il aille claquer son discours princier devant les Ealdorois tous réunis.

Arthur : This is your home. If you want to fight to defend it, that’s your choice. I’d be honoured to stand alongside you. Kanen attacks tomorrow. Kanen’s brutal. He fights only to kill, which is why he will never defeat us. Look around. In this circle, we’re all equals. You’re not fighting because someone’s ordering you to. You’re fighting for so much more than that. You fight for your homes. You fight for your family. You fight for your friends. You fight for the right to grow crops in peace. And if you fall, you fall fighting for the noblest of causes- fighting for your very right to survive. And when you’re old and grey, you’ll look back on this day and you’ll know you earned the right to live every day in between. So you fight. For your family. For your friends. For Ealdor !

Oué, for Gondor !

(On me glisse dans l’oreillette que le gars Bradley a fait son discours devant trois personnes, en fait, ça devait être follement étourdissant.)

Bref, tout le monde est bien requinqué par le discours de Boromir Prince Arthur et ça fighte tant que ça peut, sauf que c’est pas encore assez. Du coup, Merlin nous fait une petite tempête bien moisie qui emporte tous les bad guys, c’est assez pathétique mais ça a le mérite d’être efficace.

Pas de chance, le pote William casse malencontreusement sa pipe en chemin.

Hop, ça arrange tout le monde, ça en fait un de moins qui risque d’éventer le secret de Merlin, et en plus, il s’accuse lui-même de sorcellerie. Trannnnquille. Tout rentre dans l’ordre, j’écume de rage, mais ça, les scénaristes n’en ont rien à battre.

Hunith : I know where to find you. You have to go, Merlin. You belong at Arthur’s side. I’ve seen how much he needs you, how much you need him. You’re like two sides of the same coin. (Tiens donc, ne seraient-ce pas mot pour mot les parole du Grand Dragon, par hasard ?)

Bref, le moment de vérité n’est pas encore arrivé.

Soulignons quand même avant d’aller nous pieuter parce qu’il se fait tard que c’est la première fois ou presque qu’il y a un contact de plus de dix secondes entre Arthur et Guenièvre, sivouplé, et que c’est très intéressant de la voir se dresser sur ses ergots quand il fait son mini-caprice gastronomique. Je gage que s’il la marie, celle-là, elle va finir de nous le dresser correctement. En attendant, c’est pas parce qu’il l’appelle par son nom complet (ce qu’il fait de façon fort charmante) qu’ils en sont à se planquer pour fricoter derrière la grange.

Gwen : Food is scarce for these people. You shouldn’t turn your nose up at it. Oh no. I shouldn’t have spoken to you like that. I’m sorry.
Arthur : Gwen…
Gwen : I’m sorry. I don’t know what I was thinking. It won’t happen again.

Arthur : Guinevere ! Thank you. You’re right. And you were right to speak up. I should’ve listened to you and Morgana. We’re going to need all the help we can get.
Gwen : We’ll be fine.
Arthur : How can you be so sure ?
Gwen : Because I have faith in you. I mean… we all do.

Bref, Arthur vient de remarquer que Gwen existe. Et elle vient de marquer deux gros points. D’abord en le remettant en place. Ensuite en se montrant aussi forte que lui. Eh ouaich. Well done, petite majesté.
*baille* Bon à part ça, quand est-ce qu’il tombe la chemise, Bradley, parce que ça a l’air intéressant ce qu’il y a de planqué là-dessous.
Et sinon, j’espère qu’elles étaient sympa les vacances d’Anthony Head. L’a pas bougé son cul du trône, c’te feignasse. Cela dit, il doit être encore tout courbaturé de son duel avec son beauf, ça doit être ça. Allez, frictionnez-moi tout ça et en piste !

Posted by on Juin 28, 2010 in Merlin | 14 comments

14 Comments

  1. Je crois que tu n’as jamais utilisé autant de parenthèses/NDRL que sur cette série !
    Très drôle en tout cas, et on voit que tu prends un réel plaisir à regarder chaque épisode, c’est sympa. ^^
    En tout cas je me souviens avoir dit (à voix haute) la même chose que toi au même moment, quand Merlin dit "He’s also my friend", j’ai éclaté de rire en te relisant, thanks !

  2. Oué, frustrant cette épisode…et l’adjectif moisie pour la tornade, …je vois qu’on se comprends 🙂

  3. Oh, Joseph Dempsie ! J’avais oublié qu’il était l’ex de Merlou dans ce zode !

    "Bon à part ça, quand est-ce qu’il tombe la chemise, Bradley, parce que ça a l’air intéressant ce qu’il y a de planqué là-dessous."
    Ca tombe souvent pourtant, tous les deux épisodes pratiquement… A moins que ce ne soit qu’à partir de la S2…

    BTW, si tu ne l’a pas déjà fait, il faut voir les bonus dvd, surtout les "diaries", ils sont tous sur youtube. Oh, le parc Asterix… 😀

  4. Oui, je me retiens de commander les DVD outre-Manche, ça vaut le coup ? Les bonus doivent être extraordinaires et ça me ferait suer de ne pas pouvoir les reviewer un peu… Et je t’assure que la chemise n’a pas encore fait HOP, enfin je ne crois pas, ça fait deux ou trois épisodes que je zyeute ses épaules en me disant qu’elles sont bougrement larges, tout de même, et la chemise a beau être entrouverte, que dalle ! M’enfin si tu me promets du steack pour la saison 2 alors ça va. 😀

  5. (Tiens, sinon, j’avais pas vu le coup de la jalousie… mais effectivement, maintenant que tu le dis… )

  6. Pour les DVD je ne sais pas. Il y a déjà plein de bonus qui ont été mis sur youtube. Ca ne m’étonnerais pas qu’il y ait aussi des commentaires audio.

    Après une rapide recherche, yep. Commentaires audio aussi.

  7. Oui, ça je savais. Bon, bon… *ne pas cliquer*

  8. *a cliqué*

  9. BTW?? Qu’est-ce que c’est donc??
    Sinon, je plussoie pour le joli torselet d’Arthur…yummy.
    Mais je ne me souviens plus quand on peut se rincer l’oeil….

  10. j’adore revoir cette saison au travers de tes yeux 🙂

    (et je te rassure, il tombe la chemise, enfin dans mon souvenir plusieurs fois même!)

  11. Ca y est, ils me l’ont enfin déshabillé dans le final pour le soigner, mais alors, la vitesse avec laquelle il renfile une liquette aussitôt requinqué, c’est déprimant.

  12. T’inquiète, j’ai revu le premier de la S2 et c’est festival. 😉

  13. Ouloulou, comment je vais tenir ??? (C’est pas qu’il me fasse terriblement craquer, mais je suis très curieuse.)

  14. Y’a un children in need aussi quelque part…

Post a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top