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111 : The pancake batter anomaly

The horror.

Pas une crève depuis mon retour de Vancouver, pas UNE ! Une santé de cheval, mes amis, rien de tel que l’air du grand Pacifique pour vous requinquer une Sorcière pour trois mois. Eh ben je crois qu’il est grand temps que j’y retourne, respirer l’air du grand Pacifique, parce qu’étant donné la crève que je me tiens (à deux jours de Noël de préférence), eh ben je vois pas trop de solution, là tout de suite.

(Et non, cette crève n’a rien à voir avec moi fendant la bise à vélo en pleine nuit par -8000, du tout.)

Bref, pour célébrer ce délicieux état qui combine allègrement l’abattement le plus total et des nuits de douze heures à la fébrilité qui accompagne les quintes de toux déchirantes, j’ai décidé de revoir l’épisode qui m’a fait percuter. L’épisode dont en le regardant, je me suis dit : « Ah. Ok. Bon. »
Oui, vraiment. En voyant la réaction de Sheldon face à une Penny potentiellement porteuse d’un virus grippal, j’ai eu une sorte de flash : « Oh mon Dieu. Je suis lui. »

Leonard : Sheldon, don’t you think you’re overreacting ?
Sheldon : When I’m lying comatose in a hospital, relying on inferior minds to cure me, these Jell-O cultures and my accompanying notes will give them a fighting chance.

Inutile de dire que si j’étais capable de faire des cultures de gorge dans ma cuisine, je ne me gênerais pas !
Nan mais sérieusement : mes miasmes à moi, je peux encore les gérer. Mais qu’on m’en amène chez MOI ? Alors là, ça va pas la tête ??? Sheldon a tout à fait raison d’être scandalisé et ce n’est que justice que Penny viennent lui servir d’infirmière.
Non ?

Il faut dire que tout comme Sheldon (et comme 90% des gens, j’imagine) je déteste être malade. J’évolue d’abord dans le déni (je ne suis pas malade, ergo je vais bien et les moutons sont bien gardés) pendant quelques jours et poursuis mes activités sans aucun changement, jusqu’à ce que la terrible vérité finisse par m’atteindre : je suis malade. Et j’aime pas. Et tout le monde doit le savoir. Et me plaindre.

Et si j’avais trois comparses, nul doute qu’ils en chieraient autant que Leonard, Howard et Raj.

Leonard : Howard, it’s me, Leonard. We’re at code milky green.
Howard : Oh God, not milky green !

Etrangement, je plains sincèrement les trois loulous et la pauvre Penny, parce qu’évidemment, je trouve les Sheldon malades particulièrement irritants et puérils.

C’est d’ailleurs assez fascinant de voir ce grand esprit régresser en l’espace de quelques minutes jusqu’à devenir cette espèce de bébé chouineur et casse-couilles. C’est là qu’on se rend compte à quel point fiouuuu… il a zappé quelques étapes essentielles de sa croissance, le grand génie.
Cela dit, ça ne l’empêche pas de nous sortir quelques petites répliques cinglantes dont il a le secret (et que je note précieusement sur un petit carnet pour les balancer quand on me sortira ce genre de phrases à deux balles).

Leonard : Alright, get some rest and drink plenty of fluids.
Sheldon : What else would I drink ? Solids ? Gases ? Ionized plasma ?

Ce que j’adore aussi dans cet épisode, c’est que ça finit par partir totalement en live. Entre Sheldon qui hurle « you’re dooooomed » dans le restau de Penny et les trois cinglés qui se déguisent en singes pour aller voir un marathon Planet of the Apes…

C’est n’iiiimp. Et le point culminant, c’est bien entendu quand ce débile de Leo fait tomber ses lunettes.

Leonard : Ten and a half hours of apey blurness…

Le tout pendant que Penny frotte le… hum… torse de Sheldon en entonnant pour la première fois (un moment historique !) « Soft Kitty ».

S’ensuit une scène d’action digne des plus grands James Bond, gadgets inclus.

Et qui se solde par un Leo très en forme et toujours miro qui se prend… un mur.

Et une quinte de toux supplémentaire pour La Sorcière qui avait déjà eu du mal à se remettre de sa sortie en trombe, sautillant sur une patte en tentant d’enfiler sa deuxième jambe de jean au début de l’épisode.

Avec son petit gabarit, ça lui va super bien, ce genre d’âneries. Johnny, il déchire, dans cet épisode.
Pour finir, l’indispensable référence à Star Trek.

Je n’ai toujours pas cet échiquier, franchement, je trouve ça scandaleux.
Sur ce, je retourne agoniser dans mon lit histoire d’être à peu près en forme pour bosser demain. Parce que mine de rien, le boulot, il se fait pas tout seul.
The horror.

Posted by on Déc 22, 2009 in The Big Bang theory | 5 comments

5 Comments

  1. Moi je crois que je tourne autour d’une bonne crève tout en reussissant à lui echapper depuis un bon moment (ce qui d’ordinaire n’est pas le cas, puisque je suis la première à me choper tout les microbes qui passent)!
    N’empeche ma dernière vraie horrible crève, c’était à la Fedcon. Le truc vraiment pas cool à gerer sans medocs tout en s’enfilant des pannels magnifiques. Heureusement la fedcon était là…La Fedcon m’a guéri de la crève perpétuelle. XD

    Enfin bref, bon courage à toi Sorcière, pour gérer les fêtes…Et le boulot qui ne semble pas vouloir te laisser tranquille en cette période glaciaire ^^’

  2. Je compatis et te comprends Sorcière : je viens de choper la grippe… c’est pas du tout comme si j’avais mon concours le 5 janvier et que demain (pour la première fois en dix ans au moins) toute la famille débarquait à la maison. Youhou…
    Bon courage à toi pour supporter tout ça (surtout les quintes de toux parce que c’est vraiment épouvantable) et un bon Noël malgré tout.

  3. ….. et c’est là que les "comparses" poussent un soupir de soulagement d’être à l’autre bout de la France….. Nan je rigole!! On compatit, soigne-toi bien, et bois plein de plasma ionisé! 😉

  4. J’ai bien pensé à toi qui te tires juste au bon moment ! LOL

  5. Franchement, le Sheldon, il est quand même à flanquer par la fenêtre, non ? 😀 Elle est brave, cette Penny ! 😀

    Bon, je pars à la recherche des autres reviews ! (et je regrette bien de ne pas trouver celle de l’épisode de la fiancée de Raj, j’ai cru ne jamais m’en remettre !)

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