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107 : In which we meet Mr. Jones

En ce moment, je me fais bien plaisir devant Fringe. J’en suis déjà au… 112, je crois bien. Et je dois vous dire que j’ai trouvé le mystère mystérieux et tout ça. Enfin en partie. J’en ai parlé avec le Dark Side qui a vu toute la première saison et qui a répondu à mes questions sans y répondre et c’est bien ça. Uh uh.

Alors effectivement, passés les cinq premiers épisodes, ça devient bien sympathique. Et parfois bien dégueu. Genre là, le riant petit parasite qui s’installe chez un monsieur Loeb qui se trouve être le bon copain d’un certain Philip Broyles. (Très riant, lui aussi.)

(Ici l’auteur vous fait grâce des « BAAAAAH, MAIS C’EST DEGUEU!!! » qu’elle a glorieusement poussés en voyant la chose pulser en même temps que le coeur du pauvre bougre.)

Heureusement, il y en a un qui adore les trucs dégueulasses (ou qui, au pire, s’en fout), c’est Walter.

Broyles : Dr. Bishop. What you’re about to see… I don’t know if you’ve seen anything like it before. But I’m hoping you have. I’m hoping you can help. The man lying in that room isn’t just a colleague, he’s a friend.
Walter : I see. Do you have any mints ?

Toujours très en forme, pépé.

Walter : Uh, hello, Peter. This is me, your father. Walter Bishop.
Peter : Thank you, Walter, I know who you are.
Walter : Excellent !

D’ailleurs, du coup, Peter se fait remonter les bretelles par Broyles qui trouve que Walter s’éparpille un peu. Non, sans blague ? S’éparpiller ? Walter Bishop ?

Peter : Mr. Broyles, two thirds of the time my father’s not even lucid. And in those rare and unpredictable moments of clarity, he rambles on about the food and beverages that he missed while he was incarcerated in a mental institution for the better part of the last two decades. To say that he’s not focused is to say that he’s a biped, which is to say, you’re absolutely right, he’s not focused. And it’s not going to change anytime soon. I’m his son, I’m not a puppeteer. I don’t have a remote control. There’s no master switch I can flick and turn him into the man I wish had raised me, or even somebody I don’t have to baby sit every day.

Pendant ce temps, Olivia fait l’étalage de son allemand à Francfort… En fait, si je fais cette review, c’est surtout pour vous dire à quel point j’ai ri devant cela :

De longues, longues minutes de rigolade, limite à me rouler dans mon pipi. Wissenschaft Prison. Oh, c’est énorme, ça ! Enorme ! C’est comme si nous, on avait une Scientifique Gefängnis.
Pareil, leur Allemand à deux balles, là. Nan mais je vois bien qu’il fait tout ce qu’il peut, mais bon… il est aussi allemand que moi je suis tadjike ! En plus, vous lui rajoutez une moustache et c’est le père de Bella Swan, donc vous voyez, c’est vraiment pas possible qu’il se fasse passer pour un certain Lucas Vogel. D’autant qu’Olivia parle mieux allemand que lui, donc bon.

Evidemment, l’on apprend qu’il s’agit là d’une ancienne flamme de la blondinette, donc forcément ça s’embrasse (et c’est là que Peter intervient avec son téléphone magique).
Et l’autre gros fou rire de l’épisode, c’est le gardien de prison allemand, là. Alors, précisons à nos amis Américains que Francfort (du moins Francfort sur le Main, c’est-à-dire le BON Francfort, nan passqu’il y en a deux, et voui !), ce n’est pas en ex-Allemagne de l’est, donc il n’y a AUCUNE raison que les directeurs de prison semblent tout droit sortis de la Stasi !

(Cela dit, celui-ci parle correctement allemand, ouf, on est sauvés !)

A leur décharge, ils se sont plutôt pas mal démerdés pour pomper la skyline de Francfort étant donné que le tout a été filmé à L.A. :

Ca va, c’est à peu près potable.
En tout cas, j’ai hâte que Fringe retourne en Allemagne, qu’est-ce qu’on s’marre chez les Fritz, ptain !

Bon, en tout cas, très belle réussite sur le plan suspense, cet épisode. Déjà, le coup du gars qu’il ne faut suuuurtout pas tuer, rah merde, ça y est il est mort, avec Olivia à un bout du fil et Peter à l’autre, c’était très bon.

Ensuite, très bonne tension avec Mr. Jones qui est tellement répugnant que je n’ai rien écouté à ce qu’il disait.

Mais il n’y a que lui qui possède la formule susceptible de sauver Loeb, donc Olivia joue les Clarice Sterling dans la Wissenschaft Prison (ach du lieber Gott). Et pendant ce temps, Walter tente de faire en sorte que le cadavre réponde à la question de Mr. Jones qui veut savoir où habite le gentleman.

(On a fortement envie de lui répondre « Dans ton cul » mais il pourrait le prendre mal.)

Hop, on attache le jeune Peter à la chaise électrique pour que ce soit lui qui fasse passer le message… super sympa, au passage, de découvrir que Walter a déjà fait ce genre de plan à son petit garçon. Le gros bug de Peter quand il se rend compte de ça… sérieux, j’ai cru qu’il allait péter un câble. (Et en même temps, je me marre puisque je « sais ».)

« Daddy ? »

Aïe, ouille.

Bref, ça marche pas, leur truc de merde, et quand ça marche, eh ben ça marche qu’à moitié parce que le gus s’est pris une balle dans la tête.

Mais oui, mais évidemment que c’est Little Hill, ah les branleurs, dites !

Die, parasite, die !

Mais bon, ils auraient mieux fait de laisser crever Loeb parce qu’il se trouve que c’est AUSSI un agent double ! Tadaaa ! Je savais que Meg March était cheloue, je la sentais pas, la veuve éplorée. Trop pas.

Et les deux autres niais qui s’attendrissent, là.

Bien joué, les nazes !

(Et oui, j’ai bien vu l’Observateur à l’aéroport de Francfort.)

Posted by on Août 20, 2009 in Fringe | 5 comments

5 Comments

  1. Et as-tu vu l’Observateur à la gare de Vancouver-slash-Washington ? Si ça se trouve y en avait un dans toute cette foule qui t’épiais toi aussi 😀

  2. Ca aurait pu, mais crois-moi, un physique tel que celui-ci, je l’aurais remarqué et je m’en souviendrais encore. 😉

  3. "Où est l’Observateur", c’est le nouveau jeu à la mode. Ils devraient même en sortir un livre pour s’amuser à ça tiens !

  4. J’avais trouvé cet épisode moyen moi.
    Le rappel à Hannibal était trop gros pour moi et puis la trahison à la fin. pfffff ça fait beaucoup de redite sur 7 épisodes. Et le poison pour la vilaine bête donnée en trente seconde… C’est bigrement simple, tout d’même.
    A ce stade, j’avais hésité. Mais je ne regrette pas d’avoir poursuivi 🙂

    Souvent, je vois que tu parles des accents ; je regrette vraiment d’être infichue de les détecter moi.

    En tous cas, merci pour la review et ces supeeeerbes images ; je vais manger. Mais j’ai plus faim ! mdrr

  5. Ah ben des fois, tu vois, les accents, j’adorerais ne pas les entendre pour me concentrer plus sur le contenu des dialogues… c’est comme quand je regarde True Blood, la moitié du temps, je me demande comment font Ryan, Anna et Stephen pour parler « sud » comme ça alors qu’ils sont tout sauf du cru ! LOL

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