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519 : Look into their eyes and you see what they know

Nan mais n’importe quoi, hein ? Qu’est-ce qu’il sonne FAUX cet épisode !
Bon, je suis peut-être en pétard à cause de la mort d’Edie, mais honnêtement, la faire partir dans un épisode aussi cucul la praline et qui fait paaaaas du tout doublon avec celui d’Eli Scruggs, c’est un peu la honte, quoi.

Edie. Notre Queen Bitch. Et on en fait limite un ange de miséricorde. Elle avait aussi le droit de s’en aller en garce, hein !

Bref. Ca m’a bien gavée.

Heureusement, il y a des petits trucs rigolos, ça aurait été con si ça n’avait pas été le cas dans un épisode centré sur Edie.
La première chose qu’elle fait, d’ailleurs, en tant que narratrice, c’est de casser Mayer. J’adore.

Susan : Don’t worry, Edie. You’re gonna get through this. You’re gonna be just fine.
Edie : Susan Mayer… wrong again.

Et la suite est pas mal non plus.

Edie : Two seconds later, it happened. With all my neighbors surrounding me, I took my last breath. The good news ? I died just like I lived, as the complete and utter center of attention.

Le reste de l’épisode, on le passe quasiment dans une caisse, avec toutes les pintades du quartier à bord et les cendres d’Edie pour jouer les arbitres. C’est plutôt un concept pas mal.

Ca donne lieu à quelques échanges sympathiques entre ces cinq connasses qui ont quatre heures de route devant elles, qui se font chier, et qui, Dieu merci, ne respectent rien.

Susan : Why don’t we talk about Edie ?
Lynette : And say what ?
Susan : I don’t know, but she is the reason we’re on this trip. Uh, maybe we could share memories or tell stories.
Lynette : Hmmm… Why don’t you start with the time she tried to steal your comatose boyfriend ? That was fun !
Susan : Okay, I was thinking of stories that put Edie in a positive light.
Gabrielle : And after that fives minutes is up, then what do we do ?

Voilà, il aurait fallu que ce soit beaucoup plus comme ça ! Et comme ça aussi.

Lynette : Kinda looks like cat litter.
Susan : Lynette, don’t look at Edie !
Lynette : Or what, I’ll turn to stone ? She’s all rough and gritty.

Je crois que son cancer a laissé quelques séquelles à notre chère Lynette !

Et puis celle-là est également fabuleuse :

Mrs. McCluskey : We still gotta figure out where we’re gonna spread the ashes. Now, it’s gonna be some place that was meaningful to Edie.
Gabrielle : Well, Edie once told me she lost her virginity in a cow pasture. If we can find that exact field…
Susan : We’d find a lot of traumatized cows.

Oh my God !

Malheureusement, il y a ces flashbacks à la con qui nous montrent Edie sous un jour vachement meilleur que celui qu’elle nous a montré la plupart du temps dans la série.
C’est une chose à laquelle je suis prête à croire de tout mon coeur, mais c’était pas utile parce que j’ai toujours su, et je crois qu’on a tous toujours su qu’Edie était une très brave fille, au fond, probablement incomprise parce que ses voisines sont des brebis hyper-conformistes et qu’au lieu de jouer les hypocrites comme elles, Edie n’avait pas peur d’appeler un chat un chat.
J’imagine qu’il fallait bien goupiller un truc pour le départ de Nicolette, mais je trouve ça un peu facile et bâclé. J’en veux un peu à Marc Cherry. C’est mignon, mais Edie méritait mieux.

Bref, ça m’a quand même fait plaisir de découvrir qu’au tout début, Susan et elle étaient parties pour être copines. Leur première rencontre, sur un malentendu, bien sûr, est très drôle.

Leur première brouille beaucoup moins et il m’a pris l’envie de balancer des tartes à Mayer, un truc de fou.
Un peu pareil pour Lynette. Ca m’a gavée de la revoir avec son torchon sur la tête, mais l’entrée en fanfare d’Edie dans le tripot où elle sort sa copine pour lui changer les idées était grandiose.

Oh, Edie.

Concernant l’histoire avec Bree, bof. C’était assez prévisible.

Et quelle conne, cette Bree, qui croit qu’Edie va voir Orson pour se le taper.

Bree : So, you’re not… trying to start up something ?
Edie : He’s in jail. My boobs are impressive, but they can’t bend iron bars !

La petite compète amicale entre elle et Gaby, en revanche, était parfaite. Tout à fait parfaite.

Dommage qu’elle aboutisse à ce truc très con : je mourrai avant mes cinquante ans (ahem !). J’ai trouvé ça gnangnan à souhait.

Du côté de McCluskey, c’est un peu moins pire étant donné que… c’est McCluskey et que le moindre des échanges entre elle et Edie est brillant. C’est fou comme côté alchimie, le personnage de la bitch a toujours super bien fonctionné avec les vioques. Martha Huber, d’abord, et la vieille McCluskey ensuite.

Et puis ça règle le problème du fiston qu’on n’avait pas revu depuis l’ère Carlos/Edie et qui a bien grandi, comme les autres.

A partir du moment où il leur laisse le choix de l’endroit où disperser les cendres d’Edie, c’est tout vu que ce sera à Wisteria Lane. C’est bien là sa place.
Et la scène finale était émouvante, heureusement.

Edie : And that is how Wisteria Lane came to be my final resting place. My ashes were spread over grass I had once walked on.

Edie : Beneath trees that had once given me shade.

Edie : On top of roses I once admired.

Edie : And beside fences I once gossiped over.

Edie : And after my friends had finished saying goodbye, a wind came along and took what was left of me into the air.

Edie : As I looked down on the world, I began to let go of it. I let go of white picket fences, and cars in driveways, coffee cups and vacuum cleaners.

Edie : I let go of all those things, which seem so ordinary, but when you put them together they make up a life. A life that really was one of a kind. I’ll tell you something: it’s not hard to die, when you know you have lived. And I did. Oh, how I lived !

Et j’aime beaucoup cette dernière phrase. Ca, c’est Edie.

Voilà, c’est le départ d’une wife que j’adorais. Je me demande si une autre superbe garce viendra prendre la relève. Si c’est le cas, bonne chance à elle parce qu’il y a du boulot.
Farewell Edie… reviens nous voir, à l’occase.

Posted by on Juin 9, 2009 in Desperate Housewives | 5 comments

5 Comments

  1. Y’a comme un léger décalage dans ta review… On dirait que tu as plutôt fort aimé, même si tu affirmes quelques fois le contraire^^.
    Mais en tout cas, tu rends bien justice à l’épisode ! 😉

  2. Alors nous, on a carrément zappé dès les premiers flash-backs, quand on a compris que tout l’épisode ne serait que ça. On n’est plus du tout assez accros aux DH pour supporter ce genre de choses?EUR? D’ailleurs même s’il y a encore des moments très marrants, la fin de saison ne me donne pas la moindre envie de regarder la suite.

  3. La première phrase de ta review résume amplement ce que j’ai pensé de l’épisode. Dommage qu’on ruine comme ça le personnage. Il aurait fallu des flashbacks de garce et éventuellement un dernier flashback avec le gamin Travers (Très sexy au passage) qui l’aurait montrée sous une lueur positive.

    Mais je suis d’accord avec toi, Edie a toujours eu un bon fond qui est ressorti ponctuellement mais qui était toujours présent – Je tends en fait à penser qu’elle ne venait pas vraiment du même univers que les quatre autre, et ce type d’aspect de sa personnalité n’a jamais vraiment été exploité… Et c’est pas cool.

    C’était loin d’être un épisode désagréable mais c’était assez mal joué en effet. Et c’était tout de même le quoi… troisième épisode de flashes de la saison ? Ca fait trop, quoi.

  4. Voilà voilà, c’était pas bien. (c’est ça que j’ai failli lâcher l’autre jour…)

  5. Aha, du coup je me suis demandée ce que tu voulais dire, donc merci !

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