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306 : Si se puede

Ouillouillouille ! Ca commence à devenir très, très critique, là. Moi, j’ai beaucoup de mal !
Ca m’énerve, ce qui se passe, en fait. Cet épisode, je l’ai regardé d’un oeil et écouté d’une oreille, et ni mon oeil ni mon oreille ne sont satisfaits. Et moi encore moins.

Je fatigue, mine de rien. De voir Dexter passer son temps à vouloir prouver à son père qu’il a tort. C’est bien, mais c’est pas très intéressant, parce que les seules options que je vois se profiler, c’est qu’il envoie péter définitivement la partie de lui-même qui continue à être hantée par son paternel (et ce serait pas dommage, j’en peux plus de Harry, c’était sympa au début, mais maintenant, ça devient grossier, comme procédé), soit qu’à force de ne pas vouloir faire comme Harry, eh ben il le fasse.
J’aimerais beaucoup qu’on me trouve une solution intermédiaire un peu moins nunuche, mais j’y crois moyen.

Le seul truc qui m’intéresse, dans cette histoire, outre la vie familiale du tueur, c’est le fait que cette saison, on explore plus que jamais le côté sombre de la police et des organes supposés faire régner l’ordre et la loi.
On avait évidemment Dexter et son Dark Passenger. On a désormais Ramon Prado qui use de méthodes super chouettes pour torturer ses petits copains. On a le procureur Miguel Prado qui fait évader ses prisonniers pour les faire occire par un tueur en série. On a le Quinn, là, Iceman, dont ça m’étonnerait pas qu’il ait une toute petite tendance à écorcher les gens qui le gênent. Et on a un peu aussi le patapouf d’Angel et ses petits dérapages pas super contrôlés avec les ribaudes, mais bon, ça va encore.
D’ailleurs, en parlant de ça, j’ai bien ri quand cette nigaude de Deb demande benoîtement à son frère : « Do you think a fellow cop could do something this sick ? »

Noooon, ma chérie, jamais de la vie, voyons.
Bon, il faut dire que le coup du gamin écorché, là… brrrr, atroce.

(Je mets pas la capture de face, hein, parce que bon. J’ai été tentée, mais voilà, quoi.)

Donc ça, c’est le thème général de la saison que je trouve plutôt bien décliné surtout que plus on avance dans les épisodes et plus on se rend compte que tous les personnages sont dedans jusqu’au cou.

Et puis il y a le thème de l’épisode, l’amitié, donc, et comment ça se passe quand on la mêle au business.
J’ai relativement aimé les réactions de Dexter face à Miguel qui fait de super grands projets pour eux deux, et qui nous éventre une poiscaille sans broncher tandis que Dex joue les spectateurs du massacre. C’était assez drôle.

Et j’ai bien aimé aussi le fait que notre tueur se montre aussi cachottier. C’est vrai que le procureur a capté son petit secret, mais il ne se doute vraiment pas de la personne à laquelle il a à faire. Il voit en Dex un justicier masqué alors que celui-ci tue avant tout pour satisfaire ses pulsions, choisissant des rebuts de l’humanité parce que débarrasser la Terre de ces chacals, c’est un moindre mal.
Je me demande bien quelle serait sa réaction s’il surprenait Dexter en plein rituel. Ce ne sera pas le cas ici, et Prado s’en amuse. Mais cela viendra sans doute. Même si son pote a décidé qu’il avait besoin d’un peu d’intimité quand il est question de saigner un gus à blanc.

Miguel : Together we can make a difference.
Dexter : We ?

Voilà, ça, pour moi, c’est la réplique de l’épisode. D’une part parce que Dexter est complètement soufflé d’avoir un ami, un vrai, un qui ne fuit pas en courant et en agitant les bras lorsqu’il découvre que pendant son temps libre, il découpe des gens.
Et ensuite parce qu’il n’a pas l’habitude de ça. Et qu’il n’est pas bien sûr de vouloir s’y habituer. D’autant que son père, cet enfoiré, a toujours fait en sorte que Dexter n’ait jamais d’ami.

Honnêtement, dans ces moments-là, on se demande une fois de plus si Harry n’a pas tout fait pour que son fils soit et surtout reste un monstre.

Harry : Never underestimate the capacity of other people to let you down.

C’est sympa, ça, Harry, merci d’être passé.

Je me suis également amusée à constater que Rita, aussi étonnant que ça puisse paraître, connaît également le même dilemme que Dex, puisque la femme de Miguel lui propose de venir bosser avec elle.

Je me suis désolée de voir Deb aller raconter à Quinn le cirque de la petite punaise sous Ritaline qui veut la mettre sous écoute pour le confondre.

Je ne comprends pas qu’elle ne se méfie pas davantage de l’un comme de l’autre. C’est encore des coups à finir ficelée à bord d’un bateau pour aller se faire découper en tranches, ça, ma petite Deb !
Je sais bien que ça doit beaucoup rapprocher d’être témoins ensemble des dérives d’un collègue, en l’occurrence Ramon Prado, mais for god’s sakes, woman ! Use your brain !

Pour finir, je suis restée bien perplexe devant les scènes de Dexter avec la dame au cancer du poumon. Alors là, j’ai dû m’assoupir ou avoir une subite envie de regarder les mouches voler parce que j’ai pas compris. Si ce n’est que c’était très, très dur à regarder.

(Pour moi beaucoup plus qu’un faux gamin écorché, je l’avoue.)

Ce que j’en retiens, c’est que Dexter, si prompt à ôter la vie, semble fasciné de regarder celle-ci qui ne veut pas s’en aller.

Et ce con-là m’a donné quelques grosses envies de Key lime pie.

Bref ! J’ai du mal, j’ai du mal. Et comme il y a bien douze épisodes et non dix comme le prétendait la Chéché hier soir, je le sens pas super !

Posted by on Juin 27, 2009 in Dexter | 7 comments

7 Comments

  1. Même avais, six premiers épisodes très poussifs… quand on compare avec la saison 2, ça fait mal 🙁
    Ca commence à prendre une autre tournure à l’épisode suivant, beaucoup plus intéressant 😀

  2. Ah si moi j’ai bien aimé les premiers épisodes de Dexter ( les suivants aussi).

    J’ai adoré la scène avec sa vieille amie malade. Très touchante.
    Mais peut-être que ça me parle plus parce que je fais des études de médecine.

    Le seul truc qui me déplaisait c’était la présence de Harry. Je préférais le voir dans des flashback avec le petit Dexter.

  3. C’est clair que les flashback avec Harry, omniprésent, sont bien relous, surtout qu’ils arrivent toujours aux moments les plus attendus ! Un peu comme les rires pré-enregistrés dans une sitcom débile 🙂

  4. C’est exactement ça ! Et je suis fatiguée de ce flou à la con bien lourdingue aussi…

  5. La saison est poussive depuis le début, même s’il y a de bonnes répliques. Si je ne savais pas que la saison 5 est méga bonne, c’est possible que j’arrêterai à la fin de la saison 3.

  6. Linley c’est ce que j’ai fait pendant un an tellement cette saison 3 m’avait déçu. Mais la saison 5 est géniale et le tueur de la 4 est splendide, donc accroche toi !

  7. Merci Breched, c’est sympa ! \o/

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