Categories Menu

110 : Haunted

(Bon, quand j’aurai fini de faire des fausses manips, je me préviendrai, hein.)

Bon, ben on continue gentiment, et c’est là que je me rends compte que je suis à deux épisodes de la fin. \o/

Mais d’abord… bé dites donc. Z’ont un peu la loose, hein, les gentilles gensses de la Dollhouse. D’abord Adelle qui se loue un keum (et qui ressuscite ses bonnes copines, ahum) et maintenant, le Toph’ qui est tellement couillon et triste dans sa laïfe qu’une fois par an, il se chope une Doll pour jouer à la Playstation et faire ses trucs de geeks.

Franchement, on en chialerait. C’est vrai que c’est drôle, et une fois de plus, thumbs up à Sierra qui est parfaite dans le rôle de la cops déchaînée. Mais… même pas il se loue une Doll pour jouer au joli-coeur ou tirer un coup vite fait. Non, il se loue une Doll juste parce qu’il n’a pas d’amis. Ni personne pour le comprendre ou partager ses blagues. Pffff.

Ils sont quand même bien tous malheureux, ces gens qui prétendent bosser pour le bonheur des autres.
En dehors de cet aspect tristou, c’est clair qu’ils sont excellents en bons potes, Sierra et Topher. On se demande comment après ça, il peut arriver à la regarder comme un simple pantin.

Bon, à part ça, on en revient un peu au modèle des premiers épisodes, une enquête menée par Echo. Avec un petit bonus, puisque la personnalité qu’on lui implante aujourd’hui n’est autre que celle de la victime, une très bonne amie d’Adelle que l’on découvre d’ailleurs très touchée et qui est décidément très humaine, ces temps-ci.

Le bonus, c’est bien sûr de découvrir que la Dollhouse peut permettre à ses clients de vivre après la mort, comme c’est le cas de cette dame qui s’est fait enregistrer sa personnalité trois semaines avant de mourir. La vie éternelle, rien de moins. On a vite fait d’imaginer l’ampleur de la chose. Sincèrement… avec un concept pareil… la Dollhouse pourrait régner sur le monde, non ?

C’est le genre de truc sur lequel Boyd Langton, décidément la conscience morale de la série, ne peut que s’exprimer largement. Il est aussi sous le choc que nous.

Boyd : You realize…That’s the beginning of the end. Life everlasting. It’s… it’s the ultimate quest. Christianity, most religion… morality doesn’t exist, without the fear of death.

Oué…

La Duskhu, elle, elle est potable, je trouve. Dans le rôle de la pimbêche désagréable mais réglo, elle tient la route. Je ne l’aime toujours pas, mais je reconnais que j’ai cru à son personnage et je n’en demande même pas plus puisque les personnages secondaires me satisfont pleinement.

C’est assez grisant de voir la victime de l’accident de cheval déambuler à son propre enterrement sans même avoir besoin de se déguiser, se régaler de ce nouveau corps bien ferme, et observer sa famille qui se déchire les morceaux de l’héritage.

Après, c’est plutôt basique, et évidemment que son fils va se dépêcher d’essayer de l’embrasser et que sa fille va essuyer sa morve sur son épaule parce que maman ne l’aimait pas.

Ce petit côté je remets les choses à leur place avant de partir définitivement, moué… c’est gentil, quoi.

Mais le fait qu’elle décide quand même de rentrer à la Dollhouse à la fin pour se faire effacer définitivement… ben grande classe, quoi. La digne copine d’Adelle à qui il ne viendrait d’ailleurs pas idée de se garder sa bonne cops avec elle même si ça lui crève le coeur.

Enfin, c’est gentil, mais maintenant qu’on sait que ça existe, eh ben ça fout correctement les chocottes.
Tout ça était plutôt intéressant, donc.

Du côté de Paul Ballard, rohlala, comment que ça part méchamment en vrille… pauvre garçon, là, qui n’ose pas congédier sa geisha, qui ne peut rien lui reprocher vu qu’elle est parfaite et adorable, et qui la culbute tous les soirs quasiment par obligation. C’est affreux, c’t’histoire.

Pov’ chouchou.

Nan mais la scène où il la coince contre le mur avant de la jeter sauvagement sur le lit et de virer sa chemise, genre ma cocotte, je m’en vais te casser les pattes de derrière… non, il ne faut pas que le Dark Side voit ça, c’est juste pas pensable.

Hanlala, je pensais pas que Helo il pouvait faire ça…

(Si vous voulez que le Dark Side voie ça, tapez 1.)

On ne coupe évidemment pas à la scène où notre héros broie longuement du noir dans la douche.

C’est qu’il a découvert, notre loulou cosmique, que sa douce poupée a bien eu des dizaines d’identités différentes.

Mieux encore, sa collègue que j’aime bien s’y met aussi, lorsque d’un seul coup, pouf, le dossier de Mellie disparaît. Sous vos applaudissements.

Loomis : I just started to believe you.

Très très buvable, tout ceci.

Posted by on Juin 1, 2009 in Dollhouse | 0 comments

Post a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top