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Scènes coupées 402 (Six of one)

(Vous trouverez la review de « Six of one » ici… )

Ah, félicité ! Non mais je vous jure, ces scènes coupées me plongent dans un état… je crois qu’il n’y a que BSG pour me faire ça. Quel pied de découvrir encore tant de choses sur nos personnages préférés, sur leurs manières d’aborder leurs relations avec les autres… je crois que je ne me lasserai jamais d’eux. Je suis vraiment charmée par ces scènes inédites, plus encore que par les webisodes actuellement diffusés.

Trois scènes clé, dans les bonus de cet épisode. D’abord, une version longue de la scène où Adama nous flanque Kara par terre. Le vieux vient lui souffler sérieusement dans les bronches après l’avoir envoyée au trou, et l’on sent ici à quel point il est déchiré entre ses femmes, chacune prise dans ses propres délires. D’un côté la vioque dont la nouvelle fragilité lui serre terriblement le coeur. De l’autre, la jeune qu’il n’arrive jamais tout à fait à renier, même dans les pires moments.

Adama : She’s dying of cancer !
Kara : I was just trying…
Adama : WHY ???
Kara : Because I’m sick of being poked and eyeballed and treated like a stranger in my home !
Adama : This is your home ! It’s always been your home ! Until they put you in that airlock. What happened to you ?
Kara : What should happen to everyone.
Adama : What the frak does that mean ?
Kara : Clarity.

Encore une fois, difficile de ne pas sursauter lorsque Kara évoque le chemin de la Terre, comme une musique que celle-ci diffuserait. Un peu plus tard, dans « Faith », Leoben dira que quelques privilégiés sont capables d’entendre cette musique, et que Kara en fait partie.

Enfin, en voyant cette scène, j’admire terriblement Katee Sackhoff d’arriver à ne pas fondre en larmes devant un Eddie Olmos aussi spectaculaire. Perso, je ne supporterais pas. Il est terrifiant.

Il y a aussi un petit bout de scène où l’on voit les pauvres gardiens (dont l’infortunée Erin Mathias) complètement flippés de voir leur Starbuck hurler comme une démente dans sa cellule.

Ensuite, il y a cette petite scène où enfin, Boomer a du texte. Et quel texte. Mon Dieu, cette petite a définitivement perdu la boule et le pire, c’est qu’elle s’en rend compte. Mais d’où a-t-elle pu tomber amoureuse (ou pas ?) de ce vieux barbon de Cavil ? Je croyais qu’elle aimait le Chief, moi ! Et qu’ils pourraient peut-être se retrouver un jour ! Pfff, innocente que je suis.

Natalie : You love him, don’t you ?

N’importe quoi !

Boomer : Cavil… he makes me feel safe.

En fait, je comprends pourquoi cette scène a été coupée. Elle sème une vraie confusion, surtout quand on voit Boomer et Natalie s’embrasser fraternellement.

Gros point d’interrogation, donc.

Et puis, il y a cette scène. Alors là, comme chaque fois, je n’ose espérer des versions longues des scènes entre Kara et Lee puisque j’ai toujours l’impression qu’il n’y a rien à ajouter, et chaque fois, je me les prends en pleine tête. Et là, en plus, il y a du bon bifteck bien saignant. De quoi me faire les crocs pendant un long, long moment.

On ajoute donc à cette scène très chargée émotionnellement quelques petites taquineries. Après tout, c’est Lee et Kara. Et ce serait bien dommage qu’ils se retrouvent une fois de plus dans une cellule et que l’un d’eux ne sorte pas une grosse petite blague à ce sujet.

Lee : Home sweet home, uh ?

Et puis à l’époque, on s’est tous esclaffés de voir Lee en monsieur, encravaté, gominé. Kara, elle, ne l’a jamais vu comme ça. Alors elle a bien le droit de se moquer un peu de lui. Gentiment. Parce que secrètement, je suis sûre qu’elle le trouve vachement beau, comme ça. C’est ce que semble dire son petit sourire tendre. Ouais, il est trop beau, mon mec. Et il sent trop bon, en fait.

Kara : Did you come to break me out or embalm me ?

Après ça, chacun se dépêche de railler la conduite en viper de l’autre, histoire de rompre un peu l’émotion qui menace de les submerger. On retombe dans la scène telle qu’on la connaît, jusqu’à ce que Kara souhaite à Lee une bonne chance. Et lui tende la main.

Lee : You too Kara Thrace.
Kara : I’m not going anywhere.
Lee : We both know that’s a lie.

Et c’est là que ça commence à devenir compliqué. Les mains ne se desserrent pas, un peu comme dans la fin de la saison 2, sur le Pegasus. On se regarde un peu sans trop savoir quoi faire. On balbutie quelques banalités en eyefuckant à mort…

Lee : Huuum… Athena’s giving me a ride on… to Colonial One, so…
Kara : Yeah…
Lee : You know, I should…

Oh là là, les empotééééés !
Ensuite, on se lâche enfin la main avec hésitation. On fait mine de partir. Kara trépigne. Merde, il va quand même pas partir comme ça, le jeune et élégant bipède ?!

Kara : Lee ? (Ouiiiiii ?) On your way out, tell them we’re going the wrong way. (Uh, what ???)

Drôle de déclencheur, j’avoue que la phrase m’a fait rire parce que tellement signée furax, mais je pense que même si Kara avait dit : « Lee, je manque de PQ, tu peux m’en faire envoyer ? », il se serait retourné et l’aurait embrassée tout pareil.

Et là, ça dure, ça dure, ça dure. Ca pleure dans les bras l’un de l’autre, Kara trempe l’épaule de Lee, Lee se mouche dans les cheveux de Kara, ça se mélange tant que ça peut, bref, c’est d’un ridicule superbe, mais c’est juste eux, quoi.

Lee : You’ll make them believe you.
Kara : I know.

Enfin sur la même longueur d’ondes ?

Et là, le truc inconcevable, qui m’a fait sauter au plafond. Réticent sans doute à lui refiler l’alliance de Dualla (qu’il porte toujours au doigt, non mais on croit rêver), notre héros fouille dans ses poches et lui déballe un cadal au pwal, un truc auquel il tient beaucoup car soi-disant que ça lui vient de sa mère, mais offert en guise d’adieu au Galactica par son père. (Vous suivez ? Parce que moi non.) Et que voilà, il y tient mais il le lui donne et elle n’aura qu’à le lui rendre quand ils se reverront. (Ne pas penser à « The Farm » et à Sam.) Pauvre Kara. Voilà comment malgré elle, elle se retrouve avec la statuette d’Aurora qu’elle est donc destinée à garder.

Son destin dans sa main. N’osant pas refuser une telle offrande ni dire la vérité à Lee concernant la provenance de l’objet. Tant mieux. Pour une fois, boucle-la, Kara. On n’interrompt pas ce genre de serment.

Un dernier regard et adieu pour longtemps.

J’adore le fait que Lee, aussi adulte soit-il devenu, arrive encore à être aussi mignon et romantique dans ce genre de scène. On le sent désormais prêt à tout concilier et ça le rend plus furieusement baisable que jamais. Hem. Sorry. Cela devait être dit.

Après cela, une version un poil rallongée de Kara qui croit qu’on va la flanquer par l’airlock alors qu’on va plutôt la flanquer dans les bras de Papadama.

Allez, go find the way to Earth, biquette.

Posted by on Déc 18, 2008 in Battlestar Galactica divers | 7 comments

7 Comments

  1. C’est marrant, j’ai eu exactement les mêmes réactions que toi ! (enfin, excepté le "ça le rend plus furieusement baisable que jamais"… 😀 )

    J’ai été vraiment étonné par Boomer (surtout que je ne me souvenais pas du tout du baisé qu’elle échange avec Cavil dans l’épisode suivant). D’ailleurs, c’est la première fois qu’on voit un skinjob tombé amoureux d’un autre.
    Et comme toi j’imaginais (et j’imagine toujours) voir le Chief récupérer sa Boomer (ou au moins une copie 😉 )

    Surpris aussi par la réplique de Kara quand Lee à le dos tourné et par le cadeau de Lee. ça m’étonne quand même que Papadama se débarrasse de la statuette, même si c’est pour la donner à son fils.

    Et puis, 15 minutes, quoi ! On a vraiment été gâté !!

  2. En fait, je pense que si Adama donne la statuette à Lee, c’est parce qu’elle a vraiment une signification à ses yeux, il lui fait un cadeau dont son fils ignore l’importance… et celui-ci l’offre par ricochet à Kara parce qu’il y tient beaucoup, sans le savoir. C’est très joli et au delà de la signification mythologique et du côté boomerang de ce cadeau, c’est un beau symbole de ce qui unit les Adama et Kara. Cela dit, je peux comprendre que cette scène ait été coupée. Elle sème un peu la confusion.

  3. "on voit Boomer et Natalie s’embrasser"
    > Hein ?

  4. « Embrasser : prendre et serrer entre ses bras. » (Petit Robert de la langue française, 2008)

  5. "ça le rend plus furieusement baisable que jamais. Hem. " Nous aurait on volé la sorcière si raffinée que je connaissais ? Sorti cache d’un coup comme ca, ca m’en aurait presque choqué héhé !!
    Non merci pour cette review, ca a l air vraiment pas mal ces scènes coupées.
    Et pas mal ta définition du mot embrasser. Ca sent un peu le foutage de gueule 🙂

  6. Nan, désolée, c’est du français, je l’ai utilisé sciemment parce que c’était plus léger comme tournure de phrase.
    Des fois, j’aime le léger.
    Des fois.
    Pas toujours.

  7. ah nan mais j’ai rien contre, juste surpris. Mais je me suis bien marré en lisant ca, t’en fais pas 🙂

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