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405 : Monster movie

Oh. My. God. C’était mais… hallucinant, ce truc ! Sérieux, rien que le début… arf…

Ils m’ont grave eu par surprise, je ne m’attendais pas à ce qu’ils jouent le jeu jusqu’à faire un générique à l’ancienne.
En tout cas, eh ben ça fait drôlement du bien de se décontracter un peu du slip après les quatre épisodes qu’on vient de se taper, de rigoler un bon coup sans trop d’arrière-pensées.
Oh, franchement, l’intrigue, c’est pas du Orson Welles, hein ? Le coup du shapeshifter qui fait une fixette sur les films d’horreur vintage… hem ! C’est sûrement le ressort scénaristique le plus éventé que j’aie vu dans la série après Hollywood Babylon. Mais on sent tellement que tout le monde s’est fait plaisir, l’esthétique est tellement léchée, la musique et les effets sonores tellement plus vrais que nature, les détails tellement drôles et nos lascars prennent un tel plaisir à jouer là-dedans que je ne peux pas (trop) leur en vouloir d’avoir aussi peu exploité le profil psychologique du coupable ni même de ressortir le prétexte super commode du shapeshifter. Après tout, les vieux films d’horreur, c’était pas tout à fait du Orson Welles non plus.

Donc, nos lascars se font plaisir. Les acteurs comme les personnages… et surtout Dean. C’est même un tout petit peu le Dean-Winchester-Show, cet épisode.
D’abord, les Weuh débarquent en plein trou du cul de la Pennsylvanie (qui à une syllabe près se trouvait en Roumanie), en pleine Oktoberfest.

Alors là, moi, déjà, je m’esclaffe. Parce que lâcher Dean Winchester dans une Oktoberfest, fût-ce une sous-Oktoberfest de sioupermarket où qu’on boit même pas de la vraie bière alleuhmandeuh, ahahahah, cette idée a de quoi réjouir le coeur ! Oué, une Oktoberfest, c’est quoi me demanderas-tu, toi petit lecteur à peine majeur qui n’as pas encore eu la joie de connaître la belle ville de Munich pendant son été indien. Facile. La Sorcière germanophone a testé pour toi. Seize jours de débauche dans la capitale bavaroise pour un festival qu’on appelle pudiquement « Fête de la bière ». Arf. Moi je dirais plutôt fête des soûlards, mais bon. Hips !

Donc là, évidemment, on va pas vous proposer d’ingurgiter votre poids en bibine et ça a tendance à manquer un peu de saucisses pour que ce soit une vraie, pure Oktoberfest, mais il y a de la bière, il y a des bretzels géants, et il y a des petites pépées en tenue légère. A priori, c’est Disneyland pour Dean Winchester.

Je sais que certains d’entre vous envisagent déjà que Sam soit passé du côté obscur de la Force… mais dites-moi comment vous pouvez imaginer une chose pareille en le voyant sourire de manière aussi adorable face à son frangin qui s’éclate.

Sérieux, les mecs. Sérieux.

(Oui, bon, il est allé voir le dernier Indy sans Dean, ce qui est un pur crime de lèse-fraternité, mais bon. Mon frangin et moi l’avons d’ailleurs vu ensemble, comme il se doit.)

Enfin bref. Winchester et Winchester sont quand même un peu là pour enquêter, entre deux canons. Parce qu’il y a du lourd. Voyez plutôt.

Un vampire. Comme ça, vous savez.

Brewer : You know, with the fangs, and the fancy cape, and the slicked back hair and the medallion… just like Dracula !

Très vite rejoint par un loup-garou.

Et une momie.

Franchement, possédant ma propre petite culture en matière de vieux films d’horreur, je me suis bidonnée tant que je pouvais. Oui, je dois faire partie des rares à avoir applaudi le casting de Christopher Lee dans le Seigneur des Anneaux. Après tout, il a longtemps été mon Dracula préféré.

Eh ben je veux pas dire, mais bière, monstres vintage, donzelles à froufrous… c’est-y pas, je vous le demande, l’occasion rêvée de se faire déniaiser ? Si, bien sûr, l’ennui c’est que ni l’un ni l’autre de nos bougres… ah, attendez ! Au temps pour moi ! On me souffle dans l’oreillette que… non, vous ne rêvez pas, Dean a profité de son petit séjour en enfer pour se refaire une virginité ! Vous aussi, vous ne saviez plus où vous flanquer pendant cette conversation ? Eh ben je vous la refais quand même tellement mes yeux ont failli rouler hors de leurs orbites et mes oreilles se mettre à flamber. C’est vrai, souvenez-vous, juste avant de vous évanouir en voyant Dean soulever sa chemise dans le premier épisode de la saison 4, vous avez bien constaté qu’il n’avait plus une seule cicatrice sur le *gasp* corps.

Dean : Which leads me to conclude, sadly, that my virginity is intact.
Sam : What ?
Dean : I’ve been re-hymenated !
Sam : Please ! Dean, maybe angels could pull you out of hell but no one could do that !

Non, en effet. Même en s’y mettant à plusieurs, à mon avis.
En tout cas, ça tombe bien. Les vampires adoooorent les jeunes vierges à chair tendre !

(Qui a dit « La Sorcière aussi » ? J’ai les noms !)

Bon, clairement, c’est une conversation qui a tendance à vous poursuivre, je trouve. Surtout que Dean a l’air d’avoir trouvé la candidate idéale pour remédier à son petit problème. C’est grand, c’est blond, c’est nunuche à souhaits et si ça avait eu des tresses, ça aurait pu s’appeler Brünnhilde ou Siegrune.

On pourrait s’énerver, mais Dean n’est jamais aussi mignon que quand il s’agit de gentiment dragouiller une « un-peu-plus-que-serveuse-de-passage ». A fortiori en noir et blanc.

Surtout quand il faut la sauver des mains de… euh… du sociétaire de la Comédie Française, là.

Irf, irf, irf.

Dans la foulée, arrache une oreille baveuse au scélérat qui s’enfuit royalement en… scooter (?!), se fait alcooliser par la blonde, confie ses secrets et se fait prendre en pitié en faisant sa petite tête de « sick puppy ».

Pas à dire, il connaît la technique, l’animal.

Jamie : That must suck, I mean… giving up your life for this terrible… I don’t know… responsability.
Dean : Last few years, I started thinking that way. It started weighing on me. That was before…A while ago, I had this…near death experience. Very near. When I came to, things were different. My life’s been different. I realized that I help people. Not just help them, save them. And I’ve gotta say, it’s awesome. It’s kind of like a gift. A mission. It’s kind of like a mission from God.

Jamie : So does that make you some kind of monk or something ? You know… celibate.
Dean : Man, I hope not !

Oué, bon.

Après ça, ça devient n’importe quoi. Dracula enlève Rossweisse, flanque Dean au cachot après lui avoir enfilé des culottes de peau (bring on the Lederhosen, baby !) et c’est Sam qui vient sauver tout ce petit monde alors que le shapeshifter est en train de se refaire sa petite version perso de Bram Stoker’s Dracula.

Sam : Hey there, Hansel !
Dean : Shut up !

Petit point pour Waltraut qui n’est pas tout à fait la dernière des inutiles.

Shapshifter : Twas Beauty killed the Beast !

Oué, c’est ça, ta gueule, maintenant.

Bon, Ortlinde peut laisser El Deano respirer ou c’est TROP DEMANDER ?

Dean : Hero gets the girl, monsters gets the gank. All in all, happy ending. With a happy ending, no less.
Sam : Real classy, Dean.

Enfin c’était rigolo, quoi. Maintenant, si on regarde un peu ça sérieusement, j’ai un petit souci. Le clin d’oeil est sympa, l’esthétique est parfaitement irréprochable, mais si j’ai envie de chipoter, je dirais que je ne comprends pas bien pourquoi cet épisode est filmé en noir et blanc, pourquoi on a la musique dramatique et les transitions à l’ancienne… en fait, scénaristiquement parlant, c’est un épisode comme un autre, et tout s’y passe pratiquement comme d’hab… du coup, c’est un peu bizarre, comme choix. Prenons l’épisode cartoon de Farscape. Dans cet épisode, si on voit les personnages version dessin animé, c’est pour une bonne raison, et ils en sont conscients, ils s’en servent, du moins Johnny Boy. Franchement, le fait que les Weuh ne soient pas « conscients » qu’ils sont filmés en noir et blanc, ça m’a un peu dérangée. J’aurais du mal à dire pourquoi, en fait, mais ça me gratouille. Oui, je sais, je suis une emmerdeuse. C’est par pour autant que je boude mon plaisir, je précise.
Ce que je me suis également dit après coup, c’est que le coup du shapeshifter paraît super tiré par les cheveux, voire facile, à première vue. En fait, pas tant que ça. C’est sûrement le shapeshifter le plus humain qu’on ait vu jusqu’à présent, le plus vulnérable, le plus blessé. Sans toute la mise en scène, ça serait apparu de manière beaucoup plus claire. Et je m’étonne que Dean qui aime tant les vieux films ne soit pas plus touché par ça.
Bref, c’est un peu confus, au final. Très joli à regarder et très rigolo, mais peut-être un peu trop, aux dépends du reste qui est relégué au second plan.
Quid, par exemple, du parallèle très diffus avec Sam qui se transforme lui aussi petit à petit en monstre ?

Pareil, c’était un peu bizarre de survoler aussi rapidement la manière qu’a Dean de considérer sa mission, à présent. C’était presque anecdotique. Ce qu’il dit à Hildegarde, c’est qu’il en arrive à croire Castiel ??? Wow. J’imagine qu’on y reviendra, mais c’était quand même super frappant. Sam a changé pendant que Dean était en enfer, mais Dean alors, est-ce que ça l’a changé de se faire récupérer par un ange, lui qui a une si piètre opinion de lui-même ? Est-ce qu’il est maintenant capable de croire qu’il a vraiment une mission à accomplir, qu’il fait partie du grand plan ? C’est une réponse qui m’intéresse beaucoup. Parce que si Dean se met à vouloir y mettre un peu de bonne volonté, oh boy… plus rien ne pourra l’arrêter. A moins que ça ne finisse par le bouffer tout vivant de se la péter sauveur de l’humanité.

Maintenant, retour aux vraies affaires dès vendredi matin. Et là, ça va méchamment poutrer.

Posted by on Oct 17, 2008 in Supernatural | 12 comments

12 Comments

  1. Bon, ben j’ai réussi à mettre un commentaire sans rien voir

    Je regarde le 3 dès qu’il a chargé. Si Dieu le veux…. Bordel j’aspire j’aspire j’aspire

  2. J’ai trouvé que cet épisode avait un charme fou : la musique, les décors, la mise en scène… on était vraiment dans ces vieux films d’horreur.
    Je passe sur Dracula s’enfuyant en vespa, j’ai cru mourir de rire !
    Sinon, je trouve que ce tu dis à la fin très vrai, certaines intrigues importantes sont reléguées… mais peut-être pour mieux nous les servir dans les prochains épisodes.

  3. petit rien à voir: "happy birthday mister astronaute"

    Pour ce qui est de Sam prend la même capture et met comme pensée "c’est ça profite tu t’amuseras moins la semaine prochaine gniark gniark gniark"

    Perso je n’ai vu aucun film de la Hammer, mais j’ai vu Ed Wood et j’avouerai que le shapeshipter m’y a beaucoup fait penser, avec ses costumes de location et ses décors en carton pâte qui ne résistent pas une seconde aux grands pieds du grand truc qui reste coincé dedans.
    En gros ce gars blessé et touchant, passionné mais ridicule à cause de son amateurisme.

  4. Méeuh, Y’a tous mes commentaires qui passent à la trappe !!

    Bref, c’était bien. Et le coup de la pizza, fastoche pourtant, m’a fait mourir de rire !

  5. Si Dean a perdu toutes ses cicatrices, j’espère qu’il a pensé à faire refaire son tatouage anti-possession….

  6. Je suis pas la série, j’ai pas lue la review mais j’ai juste survolée les images et ça me donne envie. J’adore les films volontairement filmé en noir et blanc à la Ed Wood ou Dead Man donc ça me donne vraiment envie de voir l’épisode.

  7. Nom de Dieu…
    Je viens de le finir

    J’ai hurlé de rire : Angus Young, ça m’a fait mal à mon ADCD
    Et puis, la virginité de Dean… OMFG

  8. je viens de voir ! j’adore ! Dean reste vraiment mon préféré !

  9. J’avoue avoir eu beaucoup d’a priori avant de voir cet episode (je ne suis pas trop "episode special") mais j’ai été tres agreablement surprise !

  10. J’ai pas bien compris le concept d’épisode spécial, mais j’ai ri comme rarement, c’est l’essentiel.
    Dans le dialogue du début entre les frangins, dans la voiture, Dean a une réplique, justement, qui dit, en substance, "allez faisons-nous un bon vieux cas classique, en noir et blanc", au sujet du vampire qui apparaît comme du menu fretin à côté de ce qui les occupe maintenant 😉
    Je l’ai bien aimé, ce shapeshifter malheureux parce que son papa l’aimait pas, personne ne l’aime, bouhouhou, avec sa vespa (c’est pas bien de faire ainsi frôler l’incontinence au spectateur !) et ses décors en carton ! Et la momie ! 😀
    Et surtout, surtout, du grand numéro de Dean qui drague de la serveuse, ben ça me manquait, ça ! (re-hymenated, je m’en remets pas, je me demande combien de prises il leur a fallu pour tourner ce dialogue en gardant leur calme !)

  11. Hi hi ! C’est un plaisir de lire tes commentaires tous les matins ! 🙂

  12. 😀
    Mais un seul épisode à la fois, il faut aussi contenter la part masculine de la maisonnée qui préfère regarder The Closer (et j’aime aussi beaucoup, donc bon 😀 )

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