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314 : Long distance call

Allez, on va faire court (enfin, moins long que d’habitude) puisque de toute façon, cet épisode tourne surtout autour d’un thème : Dean qui voit arriver à grands pas la faucheuse et qui serait prêt à croire n’importe quoi du moment que ce n’importe quoi lui dit que mais noooon, tu vas pas mourir, big boy.
A fortiori quand ce n’importe quoi lui dit ça avec la voix de John Winchester.

(Jeffrey Dean Morgan crédité au générique et on ne voit même pas sa gueule, mais ils se foutent de moi, ou quoi ???)

Je crois que c’est à ce moment de la saison que vraiment j’ai regretté les six épisodes offerts en sacrifice à la grève des scénaristes. On aurait pu exploiter encore la manière qu’ont les Winchester bro d’appréhender la disparition prochaine de Dean. Un coup l’un pète un câble et l’autre tempère, un coup l’inverse. Là, enquêtant sur d’étranges coups de fil venus de l’au-delà dans une petite ville de l’Ohio, les Weuh ont encore bien du mal à se mettre d’accord. D’autant qu’agacé, Dean finit par lâcher à Sam que non, Ruby ne peut pas le sauver. J’imagine que le reconnaître devant son frère et le forcer à accepter ça, c’est un premier pas vers le fait d’accepter lui-même qu’il ne lui reste guère de solution. Accepter le fait que oui, Satan l’attend là en bas. Et que ça va chauffer pour son charmant postérieur.
Sam, c’est une autre histoire.

On en rirait presque lorsque Dean reçoit son propre coup de fil de l’au-delà. Et hop, la voix du père… Dean rajeunit de vingt ans. Impressionnant.

J’avoue que ça m’a retournée comme une chaussette de le voir aussi bouleversé, presque paniqué. Alors que Sam, lui, s’en branle, mais totalement.

Mieux encore, lorsque Dad rappelle Dean pour lui dire qu’il sait comment le sauver, le grand truc se fout en pétard, et vous savez quoi ? Ben ça se remet à péter comme dans la saison 1. Ils sont vraiment doués, ptain. Dans le genre tourne en rond. Et vas-y que de toute façon, Sam trouve le moyen de se friter avec le paternel même si celui-ci est six pieds sous terre, etc etc. C’est grandiose, ils sont à baffer.
Le pire, c’est qu’évidemment que ce n’est pas Dad communiquant de l’au-delà pour sauver son petit, ce serait bien trop beau… et un peu ridicule. Non, ce n’est qu’un crocotta qui s’amuse à faire des canulars téléphoniques et qui en profite pour bouffer de temps en temps un abonné.

Charming.
Ca tombe bien, il a jeté son dévolu sur Dean.

Sam : What are you doing ?
Crocotta : I’m killing your brother.

Et effectivement, Dean passe à ça de la correctionnelle, ce qui ne l’empêche pas d’être à tomber, comme d’hab.

Bon, heureusement, le grand truc nous épingle sa majesté des mouches… si, si, littéralement, il l’épingle comme un vulgaire papillon, c’est super yummy.

Et Dean réussit à ne pas se faire tuer par le colonel Reynolds qui est très très en colère.

Résultat ? Que dalle. Ca oui, les Weuh ont encore réussi à nettoyer une petite ville de la racaille satanique, mais et eux ? Eh ben eux, ils repartent la queue entre les jambes, plus que jamais. Et cette fois, Dean est bien forcé d’admettre qu’il va devoir se démerder tout seul. Ou quasi. Et moi j’ai juste envie d’éclater la tronche au grand truc parce que si cette feignasse-là daignait un tout petit peu secouer sa grande carcasse de sert-de-rien, il pourrait peut-être sauver son frangin. Mais non, monsieur est un poète, monsieur nous sort des répliques de merde avec des yeux rouges de basset dépressif et résigné.

Dean : I wanted to believe so badly there was a way out of this. I mean, I?EUR(TM)m staring down the barrel of this thing. You know, hell. For real, forever. And I?EUR(TM)m just?EUR? I?EUR(TM)m scared, Sam. I?EUR(TM)m really scared.
Sam : I know.
Dean : I guess I was ready to believe anything. The last act of a desperate man?EUR?
Sam : There?EUR(TM)s nothing wrong with having hope, Dean.
Dean : Hope doesn?EUR(TM)t get you jack squat. I can?EUR(TM)t expect Dad to show up with some miracle at the last minute. I can?EUR(TM)t expect anyone to, you know. The only person who can get me out of this thing is me.
Sam : And me.

Oui ben on n’y est pas.

Fin un peu pourrite où ils arrivent encore à ricaner en descendant une binouze.

Perso, je suis tellement à cran que j’ai envie d’en prendre un pour taper sur l’autre. Envie de leur hurler de se dépêcher de profiter de ce qu’il leur reste avant que leurs vies ne basculent encore une fois totalement, de se dépêcher de trouver quelque chose au lieu de tamponner leurs petites blessures de rien du tout et de se magner le cul, bordel, parce que j’entends déjà les chiens de l’Enfer qui jappent là-derrière. A la niche-euh, les cabots, là ! Coucouche panier.

(A part ça, non non, la fin de saison ne m’a pas du tout mise à cran, dutoutdutout. GRAAAAAH !)

Posted by on Sep 14, 2008 in Supernatural | 3 comments

3 Comments

  1. J’aime bien le titre de l’épisode…

  2. Dean qui veut absolument croire que son père est au téléphone et qu’il connaît un moyen de le sauver, terrible.
    A part ça, ils sont quand même à baffer de temps en temps les Winchester^^

  3. N’empêche… il doit commencer à passer des petites nuits, Dean…

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