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408 : Meet Kevin Johnson

THEY TOOK MY SOOOOON !!!

Bon, entre nous, vu que les TPTB de Lost, c’est pas le genre à garder tellement de secrets, je n’ai pas été très étonnée du retour de Michael/Kevin/Whatever. D’ailleurs, rien ne m’étonne plus tellement, dans Lost. Ce qui me passionne bien davantage (oui, passionne), c’est le mode de narration qui devient absolument dément. C’est presque dur à suivre, mais réussir à entrelacer de telle manière les enjeux passés, présents et à venir, c’est quand même magnifique. Cet épisode en est l’exemple le plus parfait. Malgré, une fois de plus, le peu de sympathie que m’inspire tout ce petit monde.

Et en plus, il y a de l’info, dans cet épisode. De l’info compapossib’.

Pour rappel, donc, on vient de découvrir que Michael est à bord de Not-Penny’s-Boat. Et mieux encore, il est l’espion de Ben.

C’est intéressant. Parce qu’on se demande bien comment le pauvre malheureux a pu se retrouver là, lui qui avait gagné le droit de quitter l’Ile avec son mouflet, après avoir descendu deux gonzesses (plus ou moins) innocentes. D’ailleurs, il y en a un qui n’a pas oublié ce petit détail.

Alors, comment ? Facile. Une fois rentré à New York, tout ne se passe pas comme sur des roulettes, pour Michael. Ca nous aurait étonné, d’ailleurs. D’une part, le gars, il a quand même un peu la loose à la base. Forcément, s’il vient de quitter l’Ile et que ça se passe comme sur le modèle des autres nazes, ça ne peut pas aller bien. Alors cet imbécile-là, au lieu de fermer son clapet et de faire comme si de rien n’était, il raconte à son môme ce qu’il a fait pour le récupérer. Faut quand même pas être net. Moralité, il le perd, son môme. Et au final, il aurait bien mieux fait de ne pas faire tout son cirque pour le récupérer, parce que le résultat est grave le même. Voire pire, puisqu’on imagine bien que Walt ne veut plus vivre avec son père.
Alors ce pauvre imbécile de Michael, il essaye de se flinguer. Et même pas il y arrive. Il se fout dans un mur en bagnole avec une lettre accrochée à son tricot, et il se rate.

Il essaye de se mettre une balle dans la tête ? Le flingue s’enraye.

Bref, ça marche pas, ton truc, le gars.
Sérieusement ? On en a honte pour lui.
Là où ça devient intéressant, c’est qu’alors que Michael essaye tranquillement d’en finir avec la vie dans une petite rue sombre, qui lui tombe sur le paletot ? Tom Friendly. Ah ah ah, c’est des marrants, les vacanciers de l’Ile de Lost. Quand ils veulent ils s’en vont, si c’est pas juste révoltant.

Donc Tommy se fout bien de la gueule de Michael, l’enfonce encore tout à fait cordialement…

Tom : We gave him back to you in one piece, Mike, you’re the one who lost him.

(Woooops, que ça fait pas du bien, ce genre de trucs.)

Et puis lui raconte que, ah ben non, garçon, tu peux pas te suicider, l’Ile, elle veut pas. Euh, vous pouvez répéter la question ???

Tom : I’ve got some bad news for you, amigo. You can’t kill yourself, the Island won’t let you.

Sympaaaaa ! Ptain, si on peut même plus se flinguer tranquille, alors là.
Plus intéressant encore (si, si), Tom nous raconte tout sur Not-Penny’s-Boat. Et sur le deuxième avion trouvé au large de l’Ile. Comme on le sentait un peu venir, en fait, le deuxième avion, c’est un hoax monté de toutes pièces par… le sieur Widmore (a.k.a PapaPenny), qui a même pris le soin de déterrer des cadavres pour les flanquer à l’intérieur. Donc finies les recherches puisqu’on a retrouvé l’épave. Et pendant ce temps, Widmore continue à chercher l’Ile puisque c’est son but. Et c’est d’ailleurs pour cela qu’il a affrété un bateau tout exprès… Not-Penny’s-Boat qui du coup l’est un petit peu quand même.
Pourquoi (Gay-)Friendly raconte ça à Michael ? Bien évidemment pour lui offrir une chance de rattraper ses erreurs. Aider ses anciens potes du Club Med à qui il a causé tant de misères en infiltrant l’équipage pour l’empêcher de trouver l’Ile. Parce que…

Tom : If Widmore finds the Island, it’s goodnight for everybody on it. He’ll kill them all without thinking twice. You want to redeem yourself for what you did ? This is your only chance. You can save all their lives.

Mais évidemment, il faut tuer tous les gens qui sont à bord. Sympaaaaaa !

A partir de là, ça devient excellent. C’est ce genre de trucs que j’adore dans Lost. Repartir en arrière toute, assister à la rencontre de gens qui se connaissent déjà, remonter à la genèse. Ca m’éclate. Surtout que là, je commence à bien les aimer, les gens de Not-Penny’s-Boat. Enfin, sauf Naomi, Lewis, l’affreux Jojo qui tire sur tout ce qui bouge, et les autres. En fait, j’aime bien juste Faraday et Lapidus, quoi. Mais je les aime bien beaucoup.
Donc ça m’éclate de voir Michael/Kevin jouer les faux derches et serrer la pince à Roger le copain de Phoebe (qui finira pas bien du tout)

… faire connaissance avec Naomi-la-moustache (qui finira pas bien du tout non plus)

… se faire calculer d’entrée de jeu par Miles-le-psychic (qui ne finira sans doute pas bien du tout non plus, ce genre de truc ne portant habituellement pas bonheur)

… sympathiser avec Lapidus que c’est vraiment un brave gars…

… avant de rencontrer l’autre malade de Zipacna (oui, dans SG1, désolée, je ne réussirai pas à l’appeler autrement… ) qui s’amuser à faire du ball-trap à la mitraillette en pleine mer pour passer le temps. Un garçon charmant, pas du tout déséquilibré.

Le genre d’ami qu’on veut tous avoir.

Bon bref, étant donné que c’est un peu flippant, cette affaire, Michael se dit qu’il est peut-être temps de dire : « Adieu, monde cruel » et de faire sauter joyeusement tout ce petit monde. Et là, le truc qui m’a juste fait mourir de rire : au moment où la bombinette de Ben explose… ben elle explose pas. Y a juste un petit drapeau qui se déclenche.

L’impression d’être dans un dessin animé de Tex Avery quoi.
Alors, pourquoi ? Parce que Ben dit qu’il y a des innocents à bord de ce bateau. Et qu’ils ne savent rien des sombres desseins de Widmore, et ne méritent pas de mourir. Mmmmh. Bizarre. C’est pourtant pas trop le genre de Ben, ça, de faire du sentiment. On va dire qu’il doit penser qu’ils lui serviront à quelque chose, tôt ou tard…

Ben : There are people on your boat who are innocent. They have no idea that the man they work for is a monster, a killer without conscience or a greater purpose. I had to show you the difference between him and me. When I’m at war, I’ll do what I need to do to win, but I will not kill innocent people.
Michael : Ana Lucia and Libby… they were innocent. (Non, elles ont conduit bourrées.)
Ben : You killed them, Michael. No one asked you to. I don’t blame you, Michael. We did have your boy. And what wouldn’t a man do for his son ?

Bref, pauvre Michael. Si con, si niqué. On peut dire qu’il se traîne un guignon pas possible. Et comme si ça ne suffisait pas, Sayid se retourne résolument contre lui et va tout cafter au capitaine. Là. Comme ça, c’est complet.

Sayid : This man is not who you think he is. He was a passenger on Oceanic Flight 815. I spent two months with him on the Island before he betrayed us. This is the man who sabotaged your radio room. He destroyed the ship’s engine, and his name isn’t Kevin Johnson. It’s Michael Dawson, and he’s a traitor.

Mwahahahahahah !

Sinon, grosse rigolade aussi au village de vacances… Miles nous sort un super discours sur cet enfoiros de Ben, libéré de sa cave, et y en a même pas un qui tremble.

Miles : He wants to survive. And considering a week ago you had a gun to his head and tonight he’s eating pound cake, I’d say he’s a guy who gets what he wants.

Dans la foulée, Ben envoie sa fillotte au « Temple » (tiens, un nouvel endroit que nous ne connaissons point ?), là où d’autres gens de sa clique l’attendent, bien cachés, et la protégeront. Elle y va avec sa reum et son keum. Ben mes amis, chouette partie de chasse, dites donc.

Zigouillée la Rousseau, zigouillé le Carl. Ben chiottes, alors. Dire que je commençais à tout juste la supporter, la Youg’.

Alex… fais ta prière, ma chérie.

En fait, cette série est terrible. Parce qu’on a juste l’impression que c’est la Roue de la Fortune. Oooooh, Banqueroute de la laïfe ! Bon ben désolée, ce sera deux balles dans la tête, là depuis le début ou pas.
N’importe qui peut crever, quoi… Heureusement qu’ils sont tous très antipathiques, ça aide.

Posted by on Mai 21, 2008 in Lost | 10 comments

10 Comments

  1. Roger n’est pas le copain de Phoebe à l’origine, mais bien le pote de Gary, avant tout ! Voilà ce qui arrivent à ceux qui veulent lire le journal du lendemain et en profiter, ça lui apprendra !

    Cela dit, Kevin Durand, les muscles et le treillis lui vont quand même sacrément mieux que la petite jupette de Zipacna… Un duel Keamy-Linus serait quand même bien plus viril qu’un ridicule Zipacna-Nox !
    Même si c’est personnellement pour son interprétation de Joshua "Woof-Woof" dans Dark Angel qu’il me restera en mémoire.
    Parce que faut pas croire, mais le Serge, malgré sa musculature et ses rôles d’armoires à glace c’est un vrai comique à l’origine !

    "Michael : Ana Lucia and Libby… they were innocent. (Non, elles ont conduit bourrées.)"
    Priceless.

  2. Ouh, je vois qu’on a à faire à une encyclopédie des séries ! 😀 Si je cite Roger c’est parce qu’il m’avait fait mourire (= mourir de rire) à comparer les tasses du Central Perk avec des mamelles. Arf… Inoubliable.

  3. "Ce qui me passionne bien davantage (oui, passionne), c’est le mode de narration qui devient absolument dément. C’est presque dur à suivre, mais réussir à entrelacer de telle manière les enjeux passés, présents et à venir, c’est quand même magnifique." : regarde le film Memento : http://www.imdb.com/title/tt0209... !

  4. Ben merci mais je l’ai déjà vu, quand même !

  5. C’est fou ce qu’il peut y avoir comme cachettes sur cette île…
    Presque autant que d’épisodes ennuyeux !
    (14 par saison ces temps-ci ?) 😉

  6. Tu les regardes ?

  7. "Heureusement qu’ils sont tous très antipathiques, ça aide."

    Ah non ! Pas mon Desmondounet. Il est très gentil, lui (et très mignon aussi).

  8. Oui, enfin Desmond j’ai déjà dit que je l’aimais beaucoup, de même que le jeune Faraday qui a une tête de furet juste comme j’aime.

  9. La Sorcière :: mardi 3 juin 2008 à 14:56 Tu les regardes ?

    Je ne me l’explique pas, mais oui.

  10. Arf….

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