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407 : Ji Yeon

(Top la loose au taf. Rien à glander, terrible, même pas un vieux petit papier à se mettre sous la dent. Veinards, je vais pouvoir bloguer toute la journée, ou presque. En prenant un air bien sérieux, on penserait presque que je suis en train de me tuer à la tâche, arf arf arf.)

Et pour commencer : rooh, les vieux brigands !!!

Soit, soit. Etant donné la manière dont j’ai pu me foutre de cette série, je veux bien qu’on me gruge de temps en temps. C’est un peu gros, un peu abusé, voire limite vulgos, mais admettons. Ca m’a fait rire, c’est déjà pas si mal. Bref. Ils parviennent à jouer la carte du flash-forward de manière assez putassière. C’est gonflé. Ca me plaît.

Episode coréen, donc. Cool. Quand ça cause coréen, pas besoin d’écouter, suffit de lire. C’est reposant.

(Et plutôt mimi.)

Même Jin et Sun sont reposants, en fait. Même leurs crises de couple sont d’une sérénité dont devraient s’inspirer les autres tanches du Club. Suivez mon regard.

Bref, la mal-peignée et Docteur Ducon sont de retour à la plage du Club et mauvaise nouvelle, il paraît que les Fantastic Four n’ont pas du tout l’intention de leur faire quitter l’Ile. Ce sont des rapides, au Club. Après plusieurs jours à voir déambuler ces quatre personnages si sympathiques et qui montrent une réelle commisération face à leur état de naufragés, ils percutent. Fulgurance de l’esprit, quand tu nous tiens.

Evidemment, ça n’arrange pas beaucoup Sun qui dans son coin comptait fortement sur l’hélicoptère salvateur de Lapidus pour mettre les voiles. Et pour cause, avec sa grossesse, si elle ne se casse pas rapidus (ah ah ah), elle va y rester et son lardon aussi. L’Ile n’aime pas bien les femmes enceintes, à part Claire, mais ça, c’est une autre histoire.

Alors après avoir été interroger de sa douce voix un Faraday très désolé…

… et entendu de sa bouche que, non, en fait, ça fait pas super partie du plan, de les aider à quitter l’Ile, Sun décide de changer de camp.

Je vous jure que moi, ça me fait mourir de rire les échanges entre le camp de Locke et le camp de Jack.
Alors, moi je te file untel et toi tu me files untel. Ah non, ça va bien, hein, moi j’me casse ! Euh, chéri, t’sais quoi ? Si on déménageait ?
Tenez, j’en pleure. C’est trop fortiche. Et chacun de partir tranquillou dans la jungle pour passer (ou repasser) dans le camp adverse. C’est magnifique.

Encore mieux, le lavage de linge sale en famille. Voyant Sun prête à partir, Juliet intervient. Et profitant de l’anglais tout neuf de Jin, déballe tout sur la liaison de Sun avec le chauve et sur feus ses doutes quant à la paternité de Jin. C’est vraiment pas sympa DU TOUT.

D’ailleurs, elle se mange une gifle magistrale de la douce et fragile Coréenne.

J’adore ! C’est follement divertissant !
Si de son côté, Juliet s’efforce de faire passer son message à Sun (quitter l’Ile, vite vite, par tous les moyens, sinon adieu veau, vache, cochon, bébé… ), j’ai adoré la scène où Jin, très en colère (oui, enfin il tire la tronche, quoi) s’en va à la pêche avec Bernard. Joli duo. Et l’expérience de Bernard est la bienvenue. De même que sa confession de la maladie de Rose et son idée du karma.

Bien trouvé étant donné que dans le flash-forward de l’épisode, chacun se prend son retour de karma en plein dans la tronche. Sun va bien l’avoir, son bébé, et elle quittera l’Ile dans les temps. Au début, on s’inquiète de la voir accoucher dans cet hosto, au milieu de ce personnel soignant un poil louche et qui se dépêche de souligner qu’elle est une Ocenanic Six.

Au final, ce n’est pas du tout dans ce sens qu’on va. En regardant Sun accoucher seule en appelant son mari d’un côté, et Jin courir dans tous les sens pour acheter un panda en peluche de l’autre, à aucun moment je n’ai soupçonné un décalage temporel. Sauf qu’au bout du compte, il devient étrange que jamais on n’entende la voix de Sun dans le téléphone de Jin.
Alors une fois ce panda enfin acheté, Jin fonce à l’hôpital… pour l’offrir à la fille de l’ambassadeur chinois qui vient d’accoucher, en tant que représentant de l’entreprise Paik. Gros pincement au coeur. Et puis la confirmation.

Et voilà. D’un côté un flash-forward pour Sun, de l’autre un flash-back pour Jin.

Comme beaucoup de naufragés, Sun a (ou sera) sans doute été confrontée à un choix impossible. Rester avec son mari et mourir avec lui, ou partir pour sauver sa vie et celle de son enfant. Dans quelles cironstances ? C’est justement ça qui est génial dans cette saison… cela reste à découvrir. Le teaser parfait, quoi.

Ji Yeon est donc née.

Et avec Hurley, Sun s’en va la présenter au papa.

Au cimetière. Sauf qu’en regardant la pierre tombale de plus près…

Sa mort est datée du jour du crash de l’avion. Hé hé hé. Il faut donc visiblement cacher l’existence des autres survivants. Et l’on peut supposer que Jin est encore vivant.

Sur l’Ile, Jin donne un coup de boost à son karma en acceptant le fait qu’il n’est plus l’homme qu’il était avant… et surtout que son couple n’est plus ce qu’il était avant l’Ile.

Ce qui est très chouette.

Et sur Not-Penny’s-Boat… arf, le rebondissement ultime. Qui passe la serpillère ?

Michael-they-took-my-son-Dawson. Irf irf irf.

(Oui, bon, les reviews au boulot, c’est pas top, pas l’habitude. Pagraaave.)

Posted by on Mai 24, 2008 in Lost | 1 comment

1 Comment

  1. Le mélange passé/futur est réussi, on ne sait jamais où on est !
    Sun est bien sympa de claquer Juliet mais c’est quand même qui a fauté … (pas bien, pas bien !)

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