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207 : Dead man walking

C’est quoi ce délire ?

Bon, là je rigole parce que je suis calmée, mais nom d’une pipe, je me suis fâchée tout rouge, devant cet épisode.

Commençons.

D’abord, bon… c’est super triste, et horriblement cru, comme scène de départ. Déjà qu’on se tape encore Martha, voilà que celle-ci veut découper le cadavre d’Owen comme si c’était le rosbeef du dimanche.

(Mais lâchez ça tout de suite, madame !)

Le tout pendant que tout le monde se tamponne les yeux autour, en soupirant très fort.

Et là, Captain Jack déboule en criant que pas question de toucher à Owen, et que personne ne bouge tant qu’il ne sera pas revenu. Chef, oui chef.

Et après un petit détour chez une enfant très flippante qui lui indique une localisation puis un petit jeu de cache-cache avec une armée de Weevils, notre Jack revient avec ceci.

Jack : I’m using the glove. I’m bringing Owen back.

Alors, si jusque là on avait encore le moindre espoir que tout ceci se termine bien, là, forcément, finito. Non parce que le Risen Mitten, merci, on sait ce que ça donne, ça fait deux fois qu’on nous fait le coup. En plus, c’est même pas le même que la dernière fois, c’est le petit frangin, et il n’a pas tout à fait les mêmes fonctionnalités. Bref, Jack joue au con. Mais vous savez quoi ? Ben malgré tout, on applaudit à deux mains, parce que nous non plus on n’est pas prêts à laisser partir Owen.

Certes, il est heureux que nous soyons au courant que c’est une expérience traumatisante de ramener un mort, surtout pour quelques poignées de secondes (le temps de récupérer les codes de la morgue, par exemple… pas très classe, sur ce coup-là, Jacko). Mais le pire, eh bien c’est qu’Owen, lui, il sait TRES TRES bien ce qu’il se passe ! Il sait comment ça marche ! Alors dès qu’il comprend que c’est le gant résurrecteur et que oui, mon bonhomme, tu es bien mort et bien froid, c’est l’horreur. Heureusement que je suis une pianiste et que donc, je n’ai pas d’ongles, parce que sinon, j’en aurais encore les traces sur les joues tellement c’est affreux.

Et chacun d’essayer de caser un mot d’adieu au cadavre, alors que celui-ci les engueule, putain grouillez-vous les mecs, il me reste trente secondes à vivre !

Toshiko : I’m gonna miss you… ! And I love you. Alway have.

The end…

(Si seulement.)

Mais pas tout à fait, en réalité. D’un seul coup, voilà notre mort qui se met à causer… Et puis à se redresser. A réclamer ses fringues, sivouplé.

Notre mort est vivant. Enfin non, il est très très mort. Mais il marche, il cause, et même il s’ausculte pour vérifier qu’il est bien mort. Ce qui est absolument ter-ri-fiant. Brrrr…

Alors là, personne n’y comprend plus rien.

(Et à mon sens, c’est là qu’il aurait fallu passer directement à l’épisode suivant.)

Parce que voilà… Owen est mort, et c’est horrible, on est d’accord. Seulement en plus de ça, comme si ce n’était pas suffisant, il lui arrive des flashes un peu bizarres. Disons même carrément qu’il est en train de muter. Une entité maléfique est en train de se servir de lui comme d’une porte d’entrée vers le monde des vivants, si vous voyez ce que je veux dire.

(Genre c’est pas assez qu’il soit mort.)

Bref, ça nous le secoue dans tous les sens, et disons qu’il ne trouve pas ça très drôle, Owen.

(Alors, pour ceux qui ont vu l’épisode, non, vous n’aurez pas de capture avec Owen et ses jolis yeux tout noirs de mutant. A vrai dire, en regardant Declassified, je me suis pris un tel fou rire en voyant Barrowman et Gorman jouer aux Thunderbirds que je ne peux plus voir Mutant!Owen sans me rouler par terre, de préférence dans mon pipi. Donc à éviter. Et si vous voulez rigoler, regardez la fin de Declassified… des heures pour m’en remettre. Mékissoncon.)

Alors. Vous, vous êtes mort. On vous laisse dix secondes sans surveillance. Vous faites quoi ? Perso, j’irais essayer de me pinter la tronche, juste pour voir.
Bingo.
Owen Harper, lui, après avoir essuyé les pathétiques tentatives d’explication de Tosh (« Oui, mais alors, pour ce que j’ai dit tout à l’heure blablabla » ta gueuleuh !), tente d’aller se pinter la tronche pour voir, et de se lever une gonzesse pour voir aussi.

Hélas.

Owen : No blood. Brilliant.

(Rire ? Pleurer ? Les deux ?)

C’est ainsi que Captain Jack récupère le défunt, lui met une bonne beigne dans sa tronche de cadavre et se laisse flanquer au trou avec lui. Ce qui nous donne la meilleure scène de l’épisode, Dieu merci. (Faut dire que c’est pas difficile étant donné le niveau de ce qui suit.)

Alors, excellente scène certes, si l’on laisse de côté toutes les manifestations physiques de la mort d’Owen qui se caractérisent par des tas d’émanations charmantes. Rappelons que le garçon n’a plus un corps en état de marche et que donc il a quelques peines à gérer le litron de bière qu’il vient de s’ingurgiter.

La chose est donc rejetée en geyser pendant qu’il fait le poirier, ce qui nous vaut des cris d’orfraie du vaillant Captain.

Captain Jack : Aaaah ! That is the single most disgusting thing I have ever seen ! And I know disgusting !

Le tout accompagné de quelques charmantes flatulences.

Captain Jack : For God’s sake, let me OUT !

(J’hésite entre pleurer de rire et pleurer de honte.)

(Owen aussi.)

Owen : You take these things for granted. It’s only when they’re slipping away you realise how amazing they are.
Jack : « Only in suffering do we recognise beauty ».
Owen : Yeah yeah, who said that ?
Jack : Proust.
Owen : You’ve read Proust ?
Jack : Yeah, well, no. We dated for a while. He was really immature.

Enfin, c’est super mimi de les voir se rapprocher, et d’entendre Jack lui dire que s’il l’a ramené, c’est parce qu’il n’était pas prêt à le laisser partir et qu’il espérait un miracle Qu’il l’espère encore.

Manque de pot, Owen est en pleine mutation… Allez, pour vous faire plaisir.

Alors pendant qu’à Torchwood, le reste de la team se rend compte de ça, Jack regarde une armée de Weevils se prosterner devant son pote.

Ca calme net. Tout pareil avec celui qui est dans la cellule.

(Quelle bande de femmelettes, ces Weevils.)

Moralité, tuons Owen. Ah ah ah, voilà qui va être simple. Enfin, comme il est un peu toubib à la base, il trouve un truc qui devrait le mettre hors d’état de nuire. En plus, comme il en a ras-le-bol d’être un mort-vivant, ben ça l’arrange.
La scène où il explique ça à Gwen m’a mis les larmes aux yeux. Je trouve ça génial qu’après tout ce qu’ils ont traversé, ils restent aussi proches, malgré tout.

Owen : Yeah. I can’t sleep, I can’t eat, I can’t shag, and they are three of my favourite things.
Gwen : Owen !

Owen : I’m not the same, Gwen. I came back different and I do not want to be like this. I’m ready.

Après ça, ça part dans tous les sens. Le gant se réveille, nous fait le coup de la Chose dans la Famille Addams, s’en prend à Martha et nous la vieillit d’une bonne centaine d’années (sursaut d’espoir), jusqu’à ce qu’Owen nous le fasse exploser en mille morceaux.

A l’hosto où ils déposent la vioque, la Mort, une entité démoniaque atrocement mal foutue tente de faucher 13 vies pour pouvoir régner sur la Terre. Classique. Au bout de la douzième, elle tombe sur Owen, très inspiré par un petit leucémique. Dommage.

Owen : Jamie, you’re scared, of course you are, the last lot of chemo didn’t work and you can’t bear the thought of going through all that pain again, I understand that mate, I really do. But let me tell you, that not everyone dies from this disease. And the ones with the best chance of making it are the ones who believe they can beat death. And sometimes, just sometimes, you can. So watch and learn, Jamie Burton.
Jamie : Watch what ?
Owen : Watch me beat Death.

(Tranquille, les chevilles, Dead!Owen ?)

Dans la foulée, embrasse la Tosh hurlante pour s’en débarrasser (« You’re so going to hate me for this. ») et s’en va se mesurer à mains nues avec la chose. Une horreur. J’ai regardé ça entre mes doigts tellement c’était grotesque.

A la fin, Owen vient à bout du monstre et reste tel quel. Pour combien de temps ?

Bonne question.

Brrrr… quel épisode horrible. Dans tous les sens du terme. Horrible tellement l’impuissance des autres et leur incapacité à gérer le dossier met mal à l’aise. Horrible parce que ça part dans tous les sens et que cette intrigue de Weevils et de gros bad guy venu de l’au-delà tombe comme un cheveu sur la soupe et qu’on s’en fout complètement. Horrible parce que la mort d’Owen sonne quand même comme un énorme avertissement, pour nous, les fans. Oui, ils font un boulot dangereux. Non, ils ne sont pas (tous) immortels. Regardez bien, misérables insectes, comment en deux épisodes on n’a pas hésité à vous réduire un personnage plus vivant que n’importe lequel à l’état de zombie. Et ce de manière irréversible. Ouaip, choisir Owen pour faire ça, c’était vraiment culotté.
Quand on réfléchit dix secondes à tout ce qu’il ne pourra plus jamais faire, dans la mesure où il réussit à rester en l’état, ça fait très très peur, ça donne le vertige. En fait, il vaut mieux ne pas y penser.
Malheureusement, on le fait pour nous dans l’épisode suivant. Trop aimable.

Posted by on Mar 28, 2008 in Torchwood | 7 comments

7 Comments

  1. Purée, t’as eu une façon de faire ta review qui m’a déclenché une crise de fou rire incontrolable.
    Pardon mais c’etait trop bon, enfin, pour en revenir à l’épisode c’et vrai que c’est gonflé, faire ça à ce petit con qui est arrivé à nous faire aimer sa personnalité c’est duraille, mais pourquoi lui on serait tenté de demander, oui pourquoi.
    Tiens la capture que tu as demandé
    torchwood.time-and-space….

  2. Non, justement, c’est celle que j’essayais d’éviter à cause du deuxième effet Thunderbirds, mais si ton intention était de me ruiner mon tapis, ben bravo !

  3. En relisant ton post j’ai vu que j’ai merdé, enlèves vite le lien si tu peux, je me suis trompée, pas besoin d’être agressive.

  4. C’était pour rire, hein… Pfff… J’ai d’autres choses à foutre qu’être agressive pour ce genre de trucs à la con.

  5. Et des photos d’Owen tounu, vous avez en stock ? 🙂

    Sinon, contente de voir que tu rattrapes ton retard, moi j’ai enfin fini la saison 2 de LOM.
    D’ailleurs, va falloir que je regarde s’il y a une BO, la musique est juste parfaite. Et dire que David E. Kelley veut faire un remake américain. J’en ai des frissons d’horreur.

    C’est comme si les ricains refaisaient Dr Who ou Torchwood. Inimaginable n’est ce pas ?

    Enfin bref, tes reviews que j’ai pas eu le temps de commenter sont tops, comme d’hab :!

  6. Merci, ça fait du bien… Et pour Owen tounu, tu as toujours le 102. 😉

  7. Ouai mais d’autres j’aurais voulu mwa. Tant pis.
    Tu vois, genre pour m’en faire un magnifique fond d’écran. Histoire de faire raler les mecs au boulot. Ca leur ferait les pieds !

    Moi j’vais poser mon lundi prochain. chuis trop crevée !

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