Categories Menu

705 : Here today

Après le suspense insoutenable du dernier épisode, on retrouve la Maison Blanche exactement là où on l’avait laissée, c’est-à-dire entre autres au 1600 Pennsylvania Avenue, mais surtout au « I did it » de Toby Ziegler. Et là, manman, comment que ça tourne au vinaigre en moins de trois secondes.

Toby : I just didn’t want you to think…
C.J. : We really can’t have any further conversation without Counsel present.

Game over, Toby.

Tout l’épisode va se jouer dans le ballet des avocats et des conseillers juridiques… notamment le redoutable Babish qu’on aurait préféré ne pas retrouver du tout, vu qu’on sait tous que s’il y en a un qui sait faire pression, c’est lui.

Babish : You’re in some trouble. Um… and I’m personally truly sorry about that… Unfortunately, at the moment, that is of incidental concern in my capacity as White House Counsel. You’ve put this administration into some difficulty. So, my immediate professional concern is whether you put the President into jeopardy as well…

Heureusement, cette tête de chien de Toby, qui lui, complaisamment, est tout à fait disposé à tout raconter, est doté d’une avocate qui lui secoue les puces d’entrée de jeu.

Alana : When you hire somebody like me you take on a responsibility to my reputation. If you decide you want to go down in some quasi-orgasmic blaze of self-pity and self-destructive self-aggrandizing attempted glory, all anyone’s going to say is « How did Alana Waterman, that smart, tough, savvy Washington infighter, let her client do something so crushingly, boneheaded moronic as to get himself six years in jail ? » Now, you have a decision to make. If you want me to continue as your attorney, when the White House Counsel re-enters the room, you either decline to answer any further questions or you watch me walk not only out of this room, but off the case.

Alors après s’être arraché la moitié de ses poils de tête (enfin, ceux qui lui restent) et avoir bien entamé ceux de sa barbe, Toby décide quand même de ne pas tout déballer à Babish.

Mais lorsqu’on lui demande pourquoi il a « outé » la navette militaire secrète, il répondra seulement :

Toby : To save lives. I believe in an open society. You debate these things in the light of day. That’s what’s supposed to happen in a democracy.

Ce qui, dans la bouche de Toby, veut dire bien plus que sauver la vie de trois ou quatre astronautes. C’est aussi mettre un frein à la militarisation de l’espace, etc etc…
Et je trouve que ce qui résume parfaitement toute l’affaire Ziegler est dit très simplement par le président Bartlet quand il apprend la chose :

Jed : Is it possible to be astonished and, yet at the same time, not surprised ?

Ahlala…

La scène de fin et le renvoi de Toby par Bartlet, c’est un vrai crève-coeur. Et en même temps, on se dit… quelle autre fin y aurait-il pu y avoir pour ce personnage sombre et tourmenté que d’être honni par celui qu’il a si longtemps servi ?

Bartlet : But the one thought that hits the hardest is that this was somehow inevitable, that you’ve always been heading for this sort of crash-and-burn. That self-righteous superiority, not that you were smarter than everyone, that you were purer, morally superior.
Toby : Due respect, sir, I don’t think I’m morally superior to everyone.
Bartlet : No, just to me.

Jed : Toby, when you walk out of here, there will be people out there, perhaps a great many, who will think of you as a hero. I just don’t for a moment want you thinking I’ll be one of them.

Vlan. Dans ta gueule. Par ici la sortie.
Je me dis qu’à n’importe qui d’autre, Jed aurait sans doute pardonné cette bavure. Si pas officiellement, du moins l’aurait-il laissé sous-entendre. Là, il n’épargnera rien à Toby, car de tous ses conseillers, c’est bien celui avec lequel la collaboration a été la plus tendue, même si c’était sans doute nécessaire.
Toby quitte donc la Maison Blanche par la petite porte, et j’avoue que cela m’a brisé le coeur, même si depuis la fin de la saison 6, on sentait que la fin était proche, pour lui… J’irais même jusqu’à dire que cela a presque trop traîné…
Pauvre Toby…

Pour en revenir à une note un peu moins tristoune, j’avoue qu’il est heureux que l’épisode soit entrecoupé de quelques scènes de la campagne Santos. Une en particulier m’a fait rire très fort. Celle où Matt et Madame regardent, enthousiastes, un film de zombies.

Sous le regard hilare de Josh.

Et puis il y a aussi Josh obligé de virer un des plus anciens conseillers de Santos, Ned, un rescapé, à mon sens, tellement il a l’air à côté de la plaque depuis que la campagne est passée à la vitesse supérieure. C’est là aussi qu’on voit ceux qui s’adaptent. Du duo du début, Ned et Ronna, tous deux de vrais amateurs face à Josh débarquant alors de la Maison Blanche, Ronna a vraiment réussi à suivre la cadence et à évoluer en même temps que Matt et que la campagne. Ned, lui, est resté un peu bêta. Et Lou est sans pitié : il faut virer les canards boîteux. Cela dit, le petit sursaut de fierté du gaillard est assez drôle.

Et a le mérite de laisser le sieur Lyman quelque peu interdit.

(Et personnellement, aussitôt que Lou invoque un remaniement du staff, mon cerveau a hurlé : « DONNNAAAAAA !!! » )

Enfin, car le meilleur pour la fin… Ah Ellie, je n’aurais pas cru que tu puisses faire ce coup-là à ton papa… Non vraiment, sur les trois, tu es bien la dernière sur laquelle j’aurais parié…

Non seulement Ellie veut épouser Skipper, l’ancien petit copain geekissime de Miranda Hobbs, mais en plus, voilà-t-y pas qu’il faudrait comme qui dirait hâter la noce parce qu’il y a un peu un invité surprise, dans l’affaire.

Wooops !

On remerciera l’invité surprise qui nous fait tout de même le plaisir de nous offrir un mariage à la Maison Blanche, eh ouais, rien que ça. Youpiiii !

Posted by on Jan 10, 2008 in The West Wing | 3 comments

3 Comments

  1. Il y avait eu une scène entre Jed et Toby, il y a quelques saisons, où Toby avait attaqué Jed sur ses relations avec son père, et où le président avait été à 2 doigts de lui mettre son poing dans la gueule…

  2. Arnaud: Je me rappelle de cette scéne, de la tête de Jed à ce moment là !!! Waouh.
    Le génie des scénaristes c’est de la sous-entendre dans LA scéne de licenciement.

    Sorci: Je ne sais ce qui me qui me surprend le plus: la tête de Mme Bartlett ou son décoletté !!!

  3. Les décolletés d’Abbey sont toujours… vertigineux !

Post a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top