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704 : Mr Frost

Ou comment se repassionner pour une série en la reviewant trois semaines après l’avoir terminée… Très fort, The West Wing.

Désolée pour ceux qui aimeraient me voir reviewer autre chose, mais ça me fait tellement plaisir de revenir sur ces épisodes qu’il est hors de question que je me prive de ça. Surtout étant donné qu’il n’y a vraiment pas grand-chose à se mettre sous la dent pour l’instant. Je ne suis pas très fan des épisodes épars qu’on balance pour racler les fonds de tiroirs… Je promets cependant de reviewer le dernier DH avant la fin de la semaine…

A propos de retour, donc, nous revoilà dans les murs de la Maison Blanche. Il faut bien qu’on y fasse un petit arrêt de temps en temps, non ?

Je n’en ai pas trop parlé jusqu’à présent, mais il y a quand même un gros souci, dans l’aile ouest. Une grosse fuite à la presse, une grosse enquête dans les hautes sphères du pouvoir, et toujours pas d’accusé en vue.
Quelqu’un a commis un crime très grave : divulgué l’existence d’une navette secrète alors que des astronautes étaient en galère dans l’espace. Outée de force, cette navette a pu les sauver. On se souviendra commodément que le défunt frère de Toby, David, était astronaute. Tiens donc.

A vrai dire, pour l’instant, c’est surtout vers C.J. que les soupçons sont dirigés. Ce qui emmène notre brave Margaret à témoigner devant la commission d’enquête. Et là, je vais vous dire, on est mal : c’est Skinner qui est à la tête de la chose.

Margaret, accroche-toi à ton poudrier, parce qu’il en veut, le gaillard !

Mais j’adore Margaret quand elle fait son imperturbable. Elle m’éclate trop. Mine de rien, cette nana, elle a toujours été là, à répondre docilement aux « Maaargaaareeeet ! » tonitruants de Leo puis à ceux de C.J.. Et elle est totalement indispensable. J’ai donc bien aimé le fait qu’on la balance en première ligne, depuis le départ de Leo. C’était amplement mérité.

A part ça, vu que cela ne suffit pas, on nous assassine le chef de l’autorité palestinienne, ce qui m’a beaucoup, beaucoup fâchée. Joli travail de sapage de paix, donc. Et Jed d’organiser son déplacement pour l’enterrement hautement explosif du monsieur, ainsi que celui des plus grands dirigeants du monde. Bougrement burné, le gaillard.

Et pas question de moufter.

Bon, bref, blablabla, Mr Frost, un analyste de la région joue les Cassandre et annonce qu’il y aura d’autres assassinats, Kate est étonnée…

Etc etc… sauf que je ne me souviens plus très bien.

Le truc important étant bien sûr qu’à la fin de cet épisode, alors qu’on attend depuis une éternité qu’il crache sa pilule, Toby va voir C.J. et lui annonce qu’il a pris un avocat. Vu que la fuite, c’est lui.

Et là, bien entendu, apparaît le générique de fin.

(Sa mère la vérole, etc etc etc… )

Ce faisant, Toby met donc fin à l’enquête à la con qui par extension menaçait de jeter le discrédit sur la campagne Santos (et surtout)/McGarry. Car on ne perd pas de vue tout ce petit monde. Et j’avoue que j’adoooore les voir tous là, en train de vénérer leur dieu assénant discours sur discours.

Trop mignons. De même qu’Annabeth veillant sur son Leo et flattant régulièrement et correctement son ego.

Leo : You’re not a tall person.
Annabeth : And I think you’re fabulous.

Décidément, un excellent duo.

Et puis c’est aussi l’occasion de voir pour l’une des dernières fois le duo Leo/Josh…

Le tout sur fond de débat intéressant pour le candidat Santos : évolution ou religion. Face à une telle question, il s’en sort vachement habilement, l’animal, d’autant qu’il s’agit de ne passer ni pour un fanatique ni pour un païen.

Santos : To be a person of faith is to have the world challenge that faith. Was the universe designed by God ? That’s up to everyone in this country to decide for themselves, because the framers of our Constitution believed that if the people were to be sovereign and belong to different religions at the same time then our official religion would have to be no religion at all. It was a bold experiment then as it is now. It wasn’t meant to make us comfortable, it was meant to make us free.

Il est doué. Très doué. Et comme Bartlet il a le don de réconcilier beaucoup de gens et de concepts différents.

Posted by on Jan 7, 2008 in The West Wing | 4 comments

4 Comments

  1. La meilleure scène de Margaret reste quand même celle-là… Qui date de la saison 1 je crois…

    [the President neglected a formality transferring executive power before going into surgery]
    Margaret: Can I just say something for the future? *I* can sign the president’s name. I’ve got his signature down pretty good.
    Leo McGarry: You can sign the president’s name?
    Margaret: Yeah.
    Leo McGarry: On a document removing him from power and giving it to someone else?
    Margaret: Yeah. Or do you think the White House Counsel would say that’s a bad idea?
    Leo McGarry: I think the White House Counsel would say that’s a Coup D’Etat.
    Margaret: I’d probably end up doing some time for that.
    Leo McGarry: I would think. And what the hell are you doing practicing the president’s signature?
    Margaret: It’s just for fun.

  2. Interessant le débat sur la foi et la liberté religieuse, car que je sache le Président des Etats-Unis prête serment sur la Bible, non ?

  3. C’est assez contradictoire avec la séparation de l’église et de l’Etat et le fait comme le souligne Santos que la Constitution n’autorise pas les cours de religion à l’école…

  4. Pauvre toby…
    Rien ne lui aura été épargné, il demeurait le dernier fidèle du président avec CJ et maintenant il doit etre viré.
    Il ne reste plus que CJ pour garder le bateau à flots et il vaut bien avouer qu’avec la maladie du président, le bateau n’est plus très reluisant…
    C’est drole de voir que l’atmosphère pesante à la maison blanche ressemble étrangement à la fin de règne d’un de nos présidents malade lui aussi…
    Heureusement que Bartlet à encore de la ressource.

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