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308 : The knight on the grid

(Possibles spoilers inside vu que j’ai très probablement compris qui était le tueur en série. A lire à vos risques et périls. En même temps si vous n’avez pas percuté en regardant cet épisode, je pense que vous ne percuterez jamais. )

Je suis VERD??TRE !

Leo n’arrête pas de me faire des misères et Safari vient de me planter lamentablement alors que je venais juste d’écrire un billet MONSTRUEUX sur pourquoi le Dr Lance Sweets est trop grave un tueur en série d’un raffinement odieux… et qui ne crache pas sur un petit morceau de bidoche humaine de temps en temps !

VERTE DE CHEZ VERTE !

Bon, bref, calmons-nous et essayons de ne pas penser que les notes de deux (j’ai bien dit DEUX !) visionnages de l’épisode du jour se trouvaient à l’intérieur de ce billet. Je vais donc essayer de refaire (en plus court, parce que hein, oh) de mémoire toute la chose.

Ce vieux Gormagon, donc. Gormagon, c’est quoi donc ? Non parce que eux en parlent beaucoup depuis le début de la saison, mais moi, très peu. Faut dire que j’étais moyen convaincue par leur affaire de cannibale, même si le coup de la société secrète mangeuse d’homme me séduisait un max.
Gormagon, donc, contrairement à ce que Booth a l’air de penser, ce n’est pas un fromage italien. Gormagon, c’est un monsieur qui a de grandes dents qu’il égare parfois le long du tibia d’un gars mort.
Mais Gormagon, c’est également beaucoup plus. On a trouvé chez ce brave homme une super statue avec un faux squelette qui a l’air tout estranciné, et des morceaux de vrais os humains. Jusque là, pas de quoi tomber en pâmoison, à mon sens.

Jusqu’à ce matin, donc. Jusqu’à ce qu’on retrouve un nouveau cadavre portant la marque de ce goinfre-là. Du moins ne s’en doute-t-on pas forcément, jusqu’à ce que Bones trouve chez elle un petit colis bien sympa, avec deux rotules là-dedans.

Rotules qui bien sûr doivent être placées sur la jolie statue…

Le rapport avec le Dr Sweets, le carabin qui s’occupe de la thérapie de couple de notre jeune ménage ? Eh bien mais c’est qu’il est partout, c’t’apôtre-là ! Partout ! Avec ses dents phosphorescentes qui n’arrêtent pas de crier sa culpabilité !

Oui, bon, ok, c’est pas sa faute s’il est l’enfant naturel du Prince Charles, après tout, on ne choisit pas ses parents… Et à propos de parents, d’ailleurs, je trouve qu’il serait temps que Bones et Booth découvrent qu’il est orphelin, tiens… Ca les mettrait peut-être sur la piste.
Sweets, donc. Pourquoi Sweets, me demanderez-vous ? Eh bien, au choix :

– Parce qu’il est tout à fait susceptible de connaître l’adresse de Tempy pour lui envoyer un bout de barbaque puisque hé, c’est sa patiente ?

– Parce qu’il a déjà l’air de TOUT savoir sur le tueur ?

– Parce que dès que les autres piétinent dans leur enquête, paf, il est là avec des réponses ?

– Parce que quoi de plus commode quand on est l’homme le plus recherché de la région que d’infiltrer les enquêteurs pour les manipuler à loisirs ? (Fans de Dexter, vous voyez ce que je veux dire ?)

– Parce que qui mieux que son psy peut savoir que pour semer Booth lors d’une course poursuite, il suffit de jeter un enfant au fond d’une piscine ?

– Parce que physiquement, il correspond tout à fait au fugitif à moto ?

Ce à quoi les « nay-sayers » rétorqueront que ce n’est pas lui qu’on voit attaquer le lobbyiste à la fin de l’épisode. Ce à quoi moi je leur répondrai que mes bons amis, comme le dit si bien… qui ça, déjà ? Ah oui… le docteur qui… ? LANCE SWEEEEETS ! Comme le dit donc le docteur Lance Sweets, Gormagon, en fait, il est deux : un maître et un apprenti.

Booth : Did you just Star Wars us ?

Et que donc, le jeune qu’on voit à la fin, eh bien c’est forcément l’apprenti. L’apprenti qui doit aider le maître à achever le squelette pour pouvoir prendre le relais et laisser le maître prendre une retraite bien méritée. Le tout selon un schéma terrifiant tellement il est bien gaulé.

Et donc tout cela, on le découvre grâce à Sweets et à un autre squelette, complet, celui-là, retrouvé dans un mausolée… celui d’un précédent Gormagon, que l’on finit par retrouver dans une inoffensive maison de retraite.

Ajoutez à cela qu’on découvre que l’enfoiré a placé une caméra qui lui permet de filmer tout ce qui se passe dans le coffre du Jeffersonian où sont soigneusement entreposées ses petites affaires…

… et qu’il décide de faire péter la bagnole de Booth et Bones qui se croient très malins à vouloir jouer au plus fin avec lui…

Enorme… énorme, je vous dis.

Et si c’était tout, encore. Pensez ! D’un seul coup, voilà la belle-soeur de Tempy qui lui tombe sur les bras, en brandissant sa gamine mourante qui réclame désespérément son père d’adoption, le frangin Russ, toujours en cavale.

Joli cas de conscience, pour Bones, qui si son frangin réapparaissait, devrait le vendre au FBI… mais qui ne peut se résoudre à condamner la gosse à vivre ce qu’elle a vécu. C’est donc l’occasion d’aller voir papa en prison.

Et de renouer le dialogue avec lui. Quitte à ce qu’il fasse quelques entourloupes pour appâter Russ…

Bref, c’est très émouvant, et pour Booth, pareil, que faire ? Il a déjà mis en taule le père de Bones, il ne va pas encore y envoyer le frangin ? Eh bien, oui, et non. Impérial, le Booth, sur ce coup. A grands coups de mine réprobatrice et de menottages, il parvient quand même à manipuler son monde de manière à ce que Russ puisse voir l’enfant et ne se prenne que trois nuits de taule.

Ce qui lui vaut la reconnaissance éternelle de ces dames.

Bref, de très grands moments dans cet épisode qui peut même se vanter d’être assez drôle. Entre Bones qui appelle l’archevêque « Steve » tranquillou devant un Booth scandalisé (« Boooones ! ») qui lui donne du Monseigneur, entre notre procureuse préférée qui roule des yeux comme ça dès que Bones ouvre la bouche…

… entre la petite sortie nocturne de Booth et Hodgins partis forcer la porte d’un mausolée à coups de pied de biche…

Hodgins : Can I do it ?
Booth : No. You don’t let me play with your bugs !

Non, vraiment, j’ai adoré, c’était excellent, c’était même parfait. Et ça me rend malade de me dire que l’intrigue de la saison est enfin plantée, que j’ai enfin une mini-TdF pour Bones, et que si ça se trouve, il faudra attendre des mois et des mois avant de savoir si j’ai raison.

Posted by on Nov 21, 2007 in Bones | 3 comments

3 Comments

  1. Bon alors après une série d’episodes pépéres tranquil, là d’un coup ils nous sortent le grand jeux. On commence avec le retour de Gormagon (enfin des Gormagons), et comme si ca suffisait pas, youpla v’là la belle soeur de Bones qui debarque.
    Là ils ont envoyé du lourd sur cet episode : Papa Brennan, et Frerot (et toute sa petite famille), notre procureuse adorée (j’ai ete super heureuse de la revoir, ca faisait longtemps), bébé Sweets qui se prend pour un squint (mais peut etre a -t-il une sombre raison de faire ca), Bones qui bisouille Booth (sur la joue d’accord, mais ca se rapproche).

    Et c’est vrai que cet histoire de Gormagon prend une consistance nouvelle avec cette histoire de maitre Jedi et ce petit vieux édenté dans sa maison de retraite.

    Enfin moi je l’ai aimé cet episode et je pense que je vais me faire un second visionnage aussi.

  2. Je pense moi aussi que Sweets a les dents trop blanches pour être honnête mais j’espère que c’est pour mieux nous égarer. A part ça, j’ai trouvé cet épisode magistral et j’attends le suivant avec impatience.

  3. Oh, moi aussi, uhuhuh.

    (Surtout que j’ai rendu mon tablier du mercredi matin pour cause de gerbouze persistante, donc même pas besoin de me dépêcher de le regarder aux aurores.)

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