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201 : Acceptance

Ca y est, j’ai attaqué la saison 2 ! Wooooohoooo !

Alors, épisode très intéressant, pas tant par le cas du jour, mais plutôt par ce qu’il nous raconte sur les personnages.

Cas du jour, puisqu’on en parle : Clarence, condamné à mort, qui s’effondre lors de sa petite heure de récré.

L’hosto, maintenant. Très vite, on se rend compte que House n’est paaaaas du tout (du moins en apparence) troublé par la présence de Stacy. Au contraire, on le retrouve comme galvanisé, encore plus casse-couille que d’habitude, et pas du tout touché par l’alliance féminine formée par Stacy et Cuddy, qui sont visiblement assez copines.

Par contre, ses chemises sont toujours aussi mal (voire pas) repassées. Il a bien raison. Moi-même j’observe une grève du fer à repasser depuis 7 ans et qu’est-ce que je me sens mieux !

(Si vous vous demandez où je trouve le temps de bloguer, c’est notamment grâce au non-repassage !)

Bon, le cas du prisonnier, il le veut. Il le veut, veut. Et ça, ça exaspère Cameron qui ne comprend pas qu’il préfère soigner un mec condamné à y passer de toute façon, plutôt que sa petite protégée qui a un cancer.

Ce à quoi House lui répond :

Les cinq étapes du deuil, pour la patiente. Et à dégager, merci, au revoir.

Ouais, mais Cameron, elle est un peu bornée, des fois. Elle est persuadée que sa patiente pourrait très bien ne pas avoir de cancer. Du coup, elle met Wilson dans le coup, et pas un instant elle n’évoque avec la patiente la possibilité d’un cancer. Ce qui est mal.

Et lors d’une deuxième conversation avec House, celui-ci refuse d’avaliser une procédure qu’elle souhaite faire subir à sa patiente.
Explosion.

Cameron : Why ? Because it’s me ? I’m over you, I jumped on the band wagon, and I hate you ! Okay ?
House : Great ! Let’s treat her !
Cameron : What is it ? You won’t help Cindy but you’re obsessed with this piece of dirt ? Are you just trying to prove that who someone is doesn’t matter, that all that matters is your stupid puzzle ?

Et là, il lui balance un long regard pensif, et on sait qu’il va nous sortir un truc.

En fait, les cinq étapes du deuil, c’est elle qui est en train de les passer, la couillonne. Et il le voit très bien.
Pauvre petite chose pathétique. Tellement pas taillée pour ce boulot.

Tout finit par s’expliquer lorsque Wilson lui reproche de ne pas avoir touché un mot du cancer à sa patiente, et qu’elle se confie à lui.

Cameron : My husband… I met him just after he was diagnosed with terminal brain cancer. If I hadn???t married him, he was alone. When a good person dies, there should be an impact on the world. Somebody should notice. Somebody should be upset.

Et, à la fin, d’annoncer la mauvaise nouvelle à sa patiente, avec un gros câlin.

Moué, moué, moué.

Elle est tellement mignonne, mais bon, tellement à côté de la plaque. Et elle doit souffrir, la pauvre, comme une malade. C’est là que c’est amusant de mettre elle et House plus ou moins en portafaux, dans ce genre d’épisode, car ils sont l’exact opposé l’un de l’autre. Et c’est aussi pour cela que leur relation est intéressante. Plus que les autres, je pense qu’ils pourraient s’apporter beaucoup l’un l’autre, s’ils ne bloquaient pas systématiquement sur cette romance ratée.

Bref, pour en revenir à notre psychopathe au stéthoscope, une scène hilarante.

Lors d’une séance de brainstorming, House aperçoit Stacy en train d’entrer dans son bureau pour l’attendre. Au bout de quelques secondes, il se lève pour fermer les stores et ne plus la voir en train de taper de la patte à côté, sous le regard stupéfait des Kids.

House : What ? Mommy and daddy are having a little fight. Doesn’t mean they stopped loving you. Now go outside and play.

Et c’est vrai qu’elle n’est pas très contente, Stacy.

Pas très contente de constater qu’il semble décidé à la traiter comme tout le monde dans cet hosto : à savoir, se servir d’elle.

Ce à quoi il répond par une boutade, bien sûr.

Sérieux, il est à tuer !

Le problème, c’est qu’il est drôle, et que c’est comme avec ces gamins turbulents qui foutent le bordel mais le font de manière tellement désopilante qu’on ne peut pas s’empêcher de sourire.
Exemple ici.
L’homme ne respecte rien, mais rien.
Là, il mange son casse-croûte tranquillou avec les pieds sur le lit d’un patient dans le coma, squattant par la même occasion sa télé pour regarder ses séries de merde.

Il faudrait ne pas rire. Ce serait l’encourager.
Mais comment résister ? Même le doux Wilson, choqué par l’attitude cavalière de son meilleur copain, ne peut pas s’empêcher de sourire devant sa logique inébranlable. C’est vrai, qu’est-ce que ça peut lui faire, à papy ? Il est dans le coma.

Pour en revenir au patient du jour, j’ai failli hurler de peur en voyant ce sauvage arracher le respirateur de sa gorge.
Avant d’être immobilisé par trois costauds.

Spectaculaire.

En fait, House découvre grâce aux fouilles de Chase (qui lui, n’a rien senti venir) que le prisonnier a avalé de l’encre d’imprimante pour tenter de se suicider. Enfin, cela, il ne le lui dit qu’après lui avoir fait gober le (enfin, les) dernier(s) verre(s) du condamné, soi-disant.

Tout en s’en jetant lui-même quatre ou cinq derrière la cravate !

Bien évidemment, c’est à cet instant qu’entre Cameron, qui lâche un philosophique « Unbelievable » en trouvant House à moitié torché avec le patient.

La conversation qui s’ensuit est à mourir de rire.

Clarence : That’s the nicest piece I’ve seen in ten years.
House : I could’ve hit that.
Clarence : And you didn’t ?
House : …
Clarence : Then you’re the one that should be locked up.

Un ptit verre pour faire passer le tout.

Enfin, on s’en doute un peu, tout cela avait un but. L’encre avalée contenait du méthanol qui selon House est neutralisé par l’alcool qu’ils ont bu ensemble et donc, il n’a plus qu’à pisser le poison. Hé hé.
House en est quand même quitte pour une belle gueule de bois le lendemain matin.

Ca ne l’empêche pas de demander un coup de pouce à Stacy pour garder le patient à l’hosto car il pense que celui-ci est encore malade.

Et il a raison, malgré ce que disent tous les autres. Notre condamné à mort a en effet une tumeur qui, pour faire simple, augmente son taux d’adrénaline. De là à dire que c’est elle qui est à l’origine de ses crises de rage qui l’ont poussé à tuer quatre personnes, il n’y a qu’un pas, naturellement.

Foreman : That tumor caused random shots of adrenaline, which obviously led to the rage attacks that made him a murdererin the first place.
House : By God, you’re right ! Let’s call the surgeons, we’ve got to save that tumor ! Put it on the witnessstand !
Foreman : We could testify at Clarence’s appeal.
House : You smell that ? I think that is the stink of hypocrisy. You wouldn’t even consider the notion that Clarence’s social upbringing was responsible for what he became, but now you’re sprinting to the witness stand to blame everything on a little tumor.
Foreman : A person’s upbringing and their biology are completely different.
House : Yeah. See, you only overcame one of them. Well, let’s just give Clarence a free pass, hmmm ? Course, you’re probably going to piss off all those other pheo sufferers who managed to control their rage attacks and become lawyers, racecar doctors, and even doctors. Removing that tumor puts a stop to those random shots adrenaline, but it doesn’t absolve him.
Foreman : You want him to be executed ?
House : That’s not what I’m saying.
Foreman : Got an opinion ?
House : Everyone’s got an opinion.

Wow. Ca, c’est le genre de conversation que j’aime entendre dans une série.

Personnage fascinant, décidément, que ce House. Difficile de lui coller une étiquette, de comprendre ses vraies motivations en tant que médecin. Si ce n’est l’ivresse de trouver la réponse à une énigme.
Clairement, on reste sur un House qui se pose des questions…
Parce que au final, rien n’a changé. Clarence repart d’où il vient, dans son couloir de la mort.

Et en plus, on a droit à Jeff Buckley, à la fin.

Enfin…

(Par contre, ça m’a ECLATEE de voir que Foreman avait un tatouage de gang sur le poignet ! Ptain ! )

En fait, ce serait bien que je n’ai pas autant de choses à raconter, à chaque fois, parce qu’ils m’obligent à tartiner, ces cons.

Posted by on Août 5, 2007 in House M.D. | 10 comments

10 Comments

  1. Le coup de la bouteille, c’est à mourir de rire !

  2. Il est irrésistible ! 🙂

  3. En revanche, pour l’épisode suivant, je trouve que c’est un fumier Olympique ! Vraiment, j’ai eu du mal à l’encaisser….

  4. Te gène pas pour en mettre des tartines, j’aime bien ça ^^

    Ce qui m’embète juste c’est que si tu met trop de caps je les vois pas toutes, en générale il m’en manque toujours une ou deux, c’est chelou.

    J’m’attendais pas a ce que tu attaque la saison 2 d’ailleurs, j’pensais que t’allais causé des sopranos et qu’on verrais plus house pendant quelques jours, j’suis contente ^^

  5. Tiens, au vu des caps on dirait que la réalisation a un peu changé, je me trompe ? Plus de luminosité, plus de profondeur de champ… c’est pas que j’aie vu beaucoup d’épisodes de House, mais ça m’a vraiment frappé à l’instant.

  6. Possible, Peka… 😉 Shishi, sir yes sir, j’essaierai d’y penser, mais il fait de telles grimaces que là, je n’ai pas pu résister. Seb, d’accord pour l’épisode suivant. Mais ce que j’aime, c’est qu’il se pose des questions. Et j’avoue que moi, dans ce genre de cas, l’héroïsme des petits martyrs télévisuels me fait gerber. Qu’il remette ça en question, même si la manière est à rougir de honte, c’est intéressant. Enfin, on en recausera. 😉

  7. Nan mais autant de caps que tu veux, c’est juste que quand j’me rend compte que j’en vois pas quelque une ca m’énnerve ^^ Change rien 😉

  8. Tartine donc, vu que je ne regarde pas, ça m’arrange 😉

  9. L’oeil de Moscou est sur moi ! 😀

    Vu le prochain, et je ne vois pas comment je ne pourrais pas tartiner, il y a trop de choses à dire.

    Il me fatigue, ce Gregory House, il me fa-ti-gue !

    (Mais je l’adore.)

  10. Moi j’adore quand tu tartines ! 😀 Cette série est tellement riche, il y a largement de quoi tartiner !

    J’ai bien aimé que la fin nous laisse sur nos interrogations concernant House, ç’aurait été décevant qu’il conclue sur un "je suis pour/contre la peine de mort et j’ai sauvé ce type parce que je compte bien témoigner maintenant". Je préfère largement ses regards pensifs???

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