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120 : Love hurts

Le dîner ! Le dîner !

Alors ! House réussira-t-il à se tenir correctement pendant plus de deux heures, parviendra-t-il à ne pas traiter miss Limace de pathétique petite chose, bref, va-t-il enfin se conduire en être civilisé ? Vous le saurez après la pub !

Faut dire que le patient du jour, Harvey Park, ne brille pas par son charisme, ce qui est fait exprès, vous me direz. Comme d’entrée, il renverse son jus de pommes sur un House furibard qui lui flanque une attaque tellement il fout les jetons, on va dire que son cas est moyen-moyen. Car ce jeune homme, en plus d’être une lopette, aime se faire martyriser. Il débarque avec sa domina qui l’étrangle de temps en temps pour qu’il se sente mieux.
D’emblée, j’ai un peu de mal à me sentir concernée. Consternée, ça, je ne dis pas.

Donc on va pudiquement glisser vers autre chose de plus drôle, merci, au revoir.

Alors, House, lui, il est en consult’.

Oui, voilà, il est consult’ devant un match, quoi. L’occasion rêvée pour Wilson de jouer les concierges. C’est vrai, ça l’intrigue, Wilson. Pourquoi que la petite elle reviendrait, comme ça, hop, d’un coup ?

Wilson : I mean, she didn’t come back because she likes you. (Tronche de déterrée de House). Wait a minute ! She did come back because she likes you !

Patient : Heh heh ! You dog ! You slept with her !
House : Keep talking. I’ll finish your exam with a prostate check. I’ve agreed to take her on one date.
Wilson : What ?!?
Patient : So, you in to this girl ?
Wilson : Yes !
House : No ! She’s not giving me any choice.
Patient : Wait… she’s making you do her ?
House : Date her.
Wilson : Young ingénue doctor falling in love with gruff, older mentor ; her sweet gentle nature bringing him to a closer, fuller understanding of his wounded heart !
Patient : Do her, or you’re gay.
Wilson : …

(Clairement, il se pose la question ! )

Arf. J’ai cru mourir de rire. Et les deux couillons qui se mettent à chanter quand House se tire, humilié et plus grincheux que jamais.

Enfin bref, toujours est-il que oui, elle est de retour…

… et que même ses deux couillons de collègues en sont ravis. Evidemment, House lui demande d’être très discrète concernant les modalités de leur accord, mais à peine sortie de son bureau, elle s’empresse de tout raconter à Chase et Foreman qui en restent comme deux ronds de flan, les cons !

Après ça, comme les nouvelles vont vite, c’est Cuddy qui vient féliciter House pour sa pêche fructueuse.

Et lui conseiller de mettre sa chemise bleue qui lui donne presque l’air aimable !

Dans cet épisode, on a une autre consult’ d’anthologie.

Ramona (environ 190 ans) : Hi ! I’m having vaginal pain !
House : Pleasure to meet you.
Flacon de codéine : *pop*

Donc, cette petite coquine de Ramona semble avoir des petites douleurs à cause d’un amant un peu trop empressé… Mais comme elle dit, vaut mieux tenir la route, sinon, il risque d’aller voir la voisine. Même si elle, elle préférerait de temps en temps regarder Jeopardy. Sacrée pression.

Dans la foulée, House rencontre le fameux marteau-piqueur (qui n’est autre que Jim Phelps, oh my god, comment voulez-vous regarder Mission Impossible, après ça ?).

Marteau-piqueur qui confie qu’il se doit d’être à la hauteur parce que Ramona a des appétits insatiables, même si lui il préférerait de temps regarder Jeopardy.
Du coup, au lieu de lui renouveler son stock de Viagra, House fait remplir le flacon de pilules bleues au paracétamol. Et lorsque les deux amoureux tombent dans les bras l’un de l’autre…

House : Welcome to hell.

Tout ceci m’a absolument fait mourir de rire.

Le rencard arrivant à grands pas, Foreman décide d’avoir une petite conversation avec House concernant Cameron. Et je crois bien que c’est cette conversation qui fait tout tourner au vinaigre. En fait, je me demande si House n’y croyait pas un tout petit peu. Après tout, un rencard qui lui tombe comme ça tout cuit, c’était l’occase rêvée. Mais Foreman ne le voit pas comme ça, lui.

Foreman : I’m just saying : some relationships aren’t meant to happen.

Chose amusante, de son côté, Wilson va prendre Cameron à part…

Wilson : I just want to make sure no one gets hurt.
Cameron : I will be fine. Everybody’s acting like I’m going out with Jack the Ripper !

Ah oui, mais sauf que… en fait, Wilson se fait du souci pour House, ma jolie !

Wilson : Oh, it’s not you I’m worried about. It’s been a long time since he opened up to someone, and I… you better be absolutely sure you want this because if he opens up again and gets hurt, I don’t think there’s going to be a next time.
Cameron (sous le choc) : You’re worried I’m going to break his heart ?

Merci Wilson. Je gage que ceci va déclencher chez elles des vagues de bisounoursite encore plus aigües ! Bouhouhouh, le pauvre docteur boîteux et méchant, en fait si malheureux au fond de lui…

Bon, c’est pas tout ça, mais il serait peut-être temps de passer à la chose en question, non ?

Et attention ! House a claqué la cravate !

Mieux que ça ! Sous l’oeil hilare de Wilson (expert détaché pour le noeud de ladite cravate), vlà-t-y pas qu’il nous sort la fleufleur du frigo !

Oh, comme il aurait bien aimé pouvoir jouer le jeu… C’est triste, mais c’est juste pas possible. Surtout quand elle lui demande (la lourdiiiiingue !) ce qu’il ressent pour elle.

House : You live under the delusion that you can fix everything that isn’t perfect. That’s why you married a man who was dying of cancer. You don’t love, you need. And now that your husband is dead, you’re looking for your new charity case. That’s why you’re going out with me. I’m twice your age, I’m not great looking, I’m not charming, I’m not even nice. What I am is what you need. I’m damaged.

Ok, donc là, il y a deux solutions. Soit elle arrive à lui faire comprendre que ce n’est pas ça qu’elle cherche chez lui, et là, bonne chance, parce que ce n’est peut-être pas juste pour ça, mais sûrement en bonne partie. Soit lui arrive à accepter qu’on puisse l’aimer pour autre chose que pour sa misère de patte et tout ce qui va avec. Et ça, je crois que ce n’est pas possible vu que c’est devenu un mode de vie, chez lui. Moralité, soit on guérit la patte (et là, je dis NON !), soit on fait quelque chose que je ne sais pas encore quoi. Possibilité numéro trois : on tire un trait sur cette histoire, et c’est ce qui je pense va se passer dans un premier temps, sinon pour toujours, étant donné que House va avoir d’autres soucis à gérer. Ca nous fera des vacances.
Pauvre Cameron, tout de même.
Ca n’est pas passé loin, mine de rien.

Tout de même, malgré ses yeux gonflés du lendemain et les moqueries de ses collègues, elle assure super bien. Chapeau bas.

Pour clore le cas du jour, House a quand même une conversation très intéressante avec la dominatrice, concernant le patient qu’il considère (et on ne va pas lui en vouloir) comme un cinglé.

Anette : It’s not about pain. It’s about being open, being completely vulnerable to another person. If you can learn to be that deeply trusting… it changes you.
House : Well, lock him in a cage. That should be fine, medically.

Mine de rien, cela doit lui évoquer des choses puisqu’il finit dans son bureau, en train de regarder intensément une petite photo… Moué moué moué.

Attention, le prochain épisode est stupéfixant. Je ne sais même pas si je vais pouvoir le reviewer tellement que… fiou !

Et maintenant, il faut que j’aille déménager ma cuisine. Souhaitez-moi bonne chance.

Posted by on Août 4, 2007 in House M.D. | 2 comments

2 Comments

  1. Ah si, il faut que tu fasses le suivant, et je l’attends depuis plusieurs jours. Depuis que je sais que tu l’as vu, quoi… Et même, je crois qu’il va falloir que je le revoie, histoire de voir à quel moment on peut découvrir le point crucial.

    Bon, ben, bonne chance, moi aussi je vais faire du rangement dans ma cuisine. 😉

  2. Pour le moment, j’ai pas le choix ! Ma nouvelle cuisine arrive cette semaine, faut faire place nette ! (C’est là que je regrette de ne pas avoir fait un stage à Poudlard ou chez Merlin l’enchanteur, ptain, quelle plaie.) Si ça peut te rassurer, j’ai déjà commencé à reviewer le fameux épisode. Il devrait être mis en ligne oh… dans pas très longtemps. Uh uh uh. 😉

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