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108 : The legend of Tennessee Moltisanti

Encore un paquet de choses à dire de cet épisode et à peine quelques minutes pour le faire. Pour commencer, le très très drôle ménage de printemps chez nos amis mafieux, conscients que la rafle fédérale ne va pas tarder à leur tomber dessus. Feux de joie dans les jardins, déménagements en tous genres.

Et que dire du stratagème absolument hilarant : Carmela s’en va appâter la vieille dans sa maison de retraite avec un resto pour que Tony, quelques minutes plus tard, puisse venir planquer ses biftons et ses flingues dans les boîtes à chapeau qui sentent la naphtaline. Magnifique !

Enfin mine de rien, tout cela le rend terriblement nerveux, le Tony. L’occasion de découvrir que mine de rien, Melfi sait maintenant tout de son business. Et lorsqu’il lui annonce qu’il pourrait bien ne pas venir pendant quelques temps et qu’elle lui répond que c’est un manquement à leur contrat, sa réaction est hallucinante.
Non, franchement, Tony, lancer des billets à la tête des dames en les traitant de pute, ça le fait pas du tout.

A propos de Melfi, d’ailleurs, surprenant, cette incursion dans sa vie privée !
Un grand fils de 17 ans, un ex-mari très protecteur, et des dîners en famille, toujours. L’envers du décor, en quelque sorte, la famille italo-américaine rangée.

Mais bon, parlons un peu du héros du jour, Christopher Moltisanti le pas bien nommé… oui, Moltisanti, many saints, ça le fait pas trop.

Comment décrire ce garçon… ? Déjà, à première vue, c’est un peu un illettré mal dégrossi, imprévisible au possible, dangereux, aussi… C’est d’autant plus troublant de le voir sombrer totalement parce que lui n’est pas cité par le FBI comme faisant partie de la mafia.

Du coup, la vie qu’il aimerait vivre, il se met à la vivre par procuration en l’écrivant sous forme de scénario bourré de fautes d’orthographe, avant de se rendre compte qu’un scénario, ça ne s’écrit pas comme ça, et qu’il est nul en scénario. Heureusement pour lui, d’abord, il a un oncle d’enfer qui lui secoue les puces quand il en a besoin…

(Amusant de voir les arcs « oncle-neveu » dans cette série)

Et ensuite, enfin, il est cité dans un canard comme faisant partie du groupe.

Tsssss… Nul doute qu’on n’est pas près de rentendre parler du scénar, après ça. Relativement pathétique, tout de même, cette réaction de petit garçon qui a besoin d’attention, de reconnaissance. Et encore une fois, très dangereux. Son pétage de plombs chez le pâtissier le prouve bien. En proie à la colère et à la frustration, ce gars-là, c’est une bombe à retardement. Je suis très très curieuse de voir comment son personnage va être développé. Vers la maturité, vers la folie, ou vers la stagnation. J’aime beaucoup en tout cas. Il est malgré tout assez attachant.

Posted by on Juin 24, 2007 in The Sopranos | 3 comments

3 Comments

  1. A part Tony, Chris est un des persos que j’apprécie le plus. J’aime la direction de son développement. Et pis de toute façon j’adore quand l’industrie se met en abîme 🙂

    L’envers du décor de Melfi… C’est pas fini, uhuh…

  2. Je me demande bien ce qu’ils peuvent nous montrer d’autre.

  3. Le rêve de Christopher, quand même, ça paie ! 😀

    Et les invités qui se barrent tous de la noce en panique pour aller faire leur "ménage de printemps" ! MDR ! Il y en a même un qui repique les sous qu’il a offert aux mariés parce que les temps vont être durs ! Mais c’était à se faire pipi dessus ce mariage !
    D’ailleurs Tony man??uvre toujours son oncle aussi bien 😉

    J’ai beaucoup aimé le dialogue biaisé dans la voiture entre Tony et Christopher, Tony essayant de tisser des liens entre dépressifs, mais se heurtant au côté bourrin de son neveu 😉

    Quant à sa psy, il commence à y avoir du monde au courant qu’il consulte??? méfiance??? Tonton Junior n’a pas l’air d’apprécier???

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