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105 : College

Cet épisode, je l’ai probablement un tout petit peu moins aimé que les précédents, et je me demande si ce n’est pas fait exprès, étant donné que David Chase lui-même considère que cet épisode est l‘ultimate Sopranos episode.

En effet, Tony s’en va promener sa fille aux quatre coins du Maine pour lui trouver une fac, et il se trouve que ne plus être totalement plongé dans l’ambiance médiocre de la mafia du New Jersey et compagnie, ça manque.

Quelques habiles évocations, telles que Chris en connexion téléphonique quasi-constante et le coup de fil du Dr Melfi à la baraque (et vlan Carmela se rend compte que le thérapeute de Tony est une thérapeute) nous rappellent qu’ils ne sont jamais bien loin, mais tout de même.

Cela dit, il est très intéressant de suivre la relation très compliquée qu’entretiennent Tony et Meadow. Elle, bien sûr, a de gros doutes sur le boulot de son père, et on est presque étonnés de l’entendre direct lui en parler et lui poser la question. C’est très joli, et très candide pour une petite qu’on a vue déjà bien cynique. On se rend compte qu’elle a surtout besoin d’être rassurée, une fois qu’elle a tombé le masque.

Dans le souci de la protéger mais aussi de sauvegarder leur relation, Tony lui confie qu’effectivement, il n’est pas tout à fait un éboueur comme les autres… Mais bon, rien de bien méchant, hein ? Voilà de quoi tranquiliser Meadow qui dans la foulée lui avoue avoir pris du speed, ce qui rend Tony à moitié fou, mais a le mérite de lui faire comprendre qu’il faut qu’il fasse un peu plus gaffe à ses enfants, d’autant que Meadow reconnaît qu’AJ a aussi ses doutes.

Bref, tout cela est très gentil. Cependant, lorsque Tony tombe sur un ancien collègue planqué dans le cadre du système de protection des témoins parce qu’il a fait tomber plusieurs des proches de Tony, fini les bonnes résolutions… après une course-poursuite que Tony croit très discrète, il finit par lui serrer le kiki pendant que sa princesse visite une dernière fac.

Pendant ce temps, oh my god, c’est le cas de le dire… Carmela, malade comme un chien, nous fait le coup de la rencontre du troisième type. On avait bien compris qu’entre le père Phil et elle, il y avait une amitié un peu louche, faut dire que Carm est très très croyante… mais là, ptain, c’est chelouuuu ! On sent à quel point le mec est attiré par elle, et elle, mine de rien, elle a besoin de réconfort… Finalement, pas de touche-pipi après la communion, mais c’est pas passé loin…

J’adore le petit débrief du lendemain matin… et Carmela, pas du tout perturbée qui dit que de toute façon, ils n’ont absolument rien fait de mal, ce qui est tout à fait vrai.

Bref, même si on est un peu en dehors du cadre habituel, c’est très bon, très enveloppant, comme épisode. Mais je préfère les séances de tchatche des mafieux…

Posted by on Juin 1, 2007 in The Sopranos | 4 comments

4 Comments

  1. Comment ça t’as pas aimé cet épisode ??? Mais c’est un des meilleurs !…
    L’imbrication entre la vie familiale de Tony et sa vie de mafieux y est remarquablement montrée…
    "Tiens ma fille, va visiter ta fac, j’ai juste un petit truc à faire…" et le gars va trucider une balance !… c’est excellent.
    Il me semble d’ailleurs que c’est la première fois qu’on voit Tony tuer quelqu’un dans la série… (pas la dernière, je te rassure).

    Et puis bon, la scène entre Carmela et le prêtre est quand même super chaude, non ?

  2. Ah et puis au fait, c’est pas du crack qu’a pris Meadow, mais du speed… je n’y connais pas grand chose, mais je crois que le speed (des amphét. ?) c’est quand même moins dangereux…

  3. Absolument, mais je dois t’avouer que je me suis endormie devant… ça n’aide pas. Et je te le dis : l’ambiance du début m’a manqué… la grand-mère, les petites frappes, la psy… Et je n’ai pas dit que je n’ai pas aimé… seulement que j’ai moins aimé…

  4. Ouiii, du speed, c’est vrai ! Je corrige !

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